Barrière de Paris
La barrière de Paris (en occitan : barrièra de París) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
La barrière de Paris. | |
Situation | |
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Coordonnées | 43° 38′ 20″ nord, 1° 26′ 58″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 3 - Nord |
Quartier(s) | Minimes • Barrière-de-Paris |
Morphologie | |
Type | Rectangulaire |
Longueur | 90 m |
Largeur | 60 m |
Superficie | 5 600 m2 |
Transports | |
Modèle vide Métro | |
Bus | 152941110 |
Odonymie | |
Anciens noms | Place de la Salade (XVe siècle-1856) |
Nom actuel | 1856 |
Nom occitan | Barrièra de París |
Histoire et patrimoine | |
Création | vers 1775 |
Notice | |
Archives | 315555190458 |
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Situation et accès
modifierDescription
modifierLa barrière de Paris est une voie publique. Elle se situe à la limite entre le quartier des Minimes, au sud, et le quartier Barrière-de-Paris, au nord, dans le secteur 3 - Nord.
Voies rencontrées
modifierLa barrière de Paris rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :
- Avenue des États-Unis
- Avenue de Fronton
- Rue Frédéric-Bérat
- Boulevard Pierre-et-Marie-Curie
- Avenue des Minimes
- Boulevard Silvio-Trentin
Transports
modifierLa barrière de Paris est desservie par la ligne de métro à la station Barrière-de-Paris. Elle est par ailleurs traversée par les lignes de bus 152941110. Elle est enfin desservie par les lignes 351352372377848 du réseau régional LiO.
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L'accès principal accès à la station Barrière-de-Paris.
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La salle des billets.
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Un escalier d'accès au quai direction Borderouge.
La place est également équipée d'une station de vélos en libre-service VélôToulouse : la station no 125 (barrière de Paris).
Odonymie
modifierLe nom de la place est liée à la présence d'une « barrière » dans la limite de l'octroi au XIXe siècle[N 1]. Elle fut établie en 1856 au nord du faubourg des Minimes (actuels boulevards de Suisse, Silvio-Trentin et Pierre-et-Marie-Curie)[1]. À partir de la barrière d'octroi, l'avenue des Minimes était prolongée au nord par la route de Paris (actuelle avenue des États-Unis), ainsi nommée puisqu'elle était une partie de la route nationale no 20, qui allait de Paris à Toulouse, puis à Bourg-Madame, à la frontière espagnole[2].
La place a par ailleurs donné son nom au quartier qui s'étend au nord, jusqu'aux quartiers de Lalande et des Izards.
Histoire
modifierLa place a abrité :
- le bureau d'octroi lorsqu'il a été déplacé depuis le pont des Minimes, en 1856, pour faire face à l'agrandissement de la ville[3].
- un terminus de l'Ancien tramway de Toulouse [3]
Le bureau d'octroi était adjoint d'un mur d'enceinte s'étendant le long de l'actuel boulevard Silvio-Trentin.
En raison de l'implantation de la station de métro lors de la création de la Ligne B, la place est largement transformée.
Patrimoine et lieux d'intérêt
modifierŒuvre publique
modifier- 2 arcs de 135,5° et 100,5°
L'œuvre est inaugurée en juin 2007, au centre de la barrière de Paris, à la suite de la commande de Tisséo-SMTC, dans le cadre du 1 % artistique. Elle est réalisée par Bernar Venet, artiste plasticien français réputé pour ses sculptures conceptuelles en acier[4].
Le monument est en acier Corten, un acier auto-patiné à corrosion superficielle, choisi pour son aspect brut, mais aussi pour ses tonalités chromatiques changeantes. Il est composé de deux arcs d'environ 25 mètres, de 135,5° et 100,5°, dressés verticalement, qui se croisent dans leur partie la plus élevée[5]. Elle représente une vision symbolique de la modernité de la ville[6].
Notes et références
modifierNotes
modifier- En 1875, d'autres lieux de Toulouse portaient le terme de barrière, comme la barrière de Lombez, sur l'avenue de Lombez, la barrière de Bayonne, sur l'avenue de Bayonne (actuelle Grande-Bretagne).
Références
modifier- Salies 1989, vol. 2, p. 225.
- Salies 1989, vol. 2, p. 251.
- Marc Miguet, Les Minimes, un quartier de Toulouse : Pages d'histoire jadis et naguère, Toulouse, Les Amis des Archives de la Haute-Garonne, , 118 p. (ISBN 2-907416-25-1)
- Roxana Azimi, « Bernar Venet, plasticien mal aimé, enfin exposé en France », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Philippe Emery, « Toulouse. Métro. Barrière de Paris. Une entrée emblématique », La Dépêche du Midi, 8 juin 2007.
- « Fiche n° EXT00766 - Décor pour votre tournage Rond-Point de la Barrière de Paris », sur le site de l'office de tourisme de Toulouse (consulté le 13 avril 2021)
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, vol. 2, Toulouse, éd. Milan, , 1174 p. (ISBN 978-2-86726-354-5).
- Marc Miguet, Les Minimes, un quartier de Toulouse. Pages d'histoire jadis et naguère, Les Amis des Archives de la Haute-Garonne, éd. Messages, Toulouse, 2003 (ISBN 2-907416-25-1).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Notice no 315555190458 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).