Barthélemy Verboeckhoven

sculpteur belge

Barthélemy Verboeckhoven, aussi appelé Fickaert, né le ou le à Bruxelles où il meurt le , est un sculpteur éclectique belge.

Barthélemy Verboeckhoven
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
Formation
Activité
Enfants
Autres informations
Maître

Biographie

modifier

Famille

modifier

Barthélémy Verboeckhoven naît le ou le à Bruxelles[1],[2]. Il est le fils naturel de Philippe Verboeckhoven, général du génie au service autrichien, et d'Isabelle Welders. Son père meurt alors qu'il est jeune et sa mère se remarie en 1769 avec l'avocat François Fickaert[3].

Barthélemy Verboeckhoven épouse Jeanne Thérèse Six de Warneton dans un lieu inconnu en 1792. Ils ont cinq enfants, entre autres Julienne, Eugène Joseph, Charles-Louis et Napoléon[1],[4].

Il utilise parfois le nom de famille Fiquaert (variantes : Fickaert et Fikaert)

Carrière

modifier

L'histoire de la vie de Barhélemy Verboeckhoven provient principalement d'une notice biographique rédigée par A. Legeal, Recherches historiques sur les manufactures de fayence et de porcelaine de Valenciennes, en 1868[5].

Il est apprenti auprès du sculpteur S. Duray à Bruxelles et étudie à l'Académie d'Anvers. Il y gagne plusieurs prix. Il participe au « Prix de Rome de sculpture », qu'il remporte malgré les critiques. Ce prix lui permet d'accéder à une bourse de voyage, destinée à un séjour à Rome[3],[6].

Il séjourne à Paris, travaillant d'abord dans l'atelier de Jean Siméon ou de Jules-Antoine Rousseau. Puis il poursuit ses études à l'École Royale et les complète auprès d'Augustin Pajou. Il voyage ensuite en Suisse, au Tyrol, en Italie et en Espagne. Sur le chemin du retour vers la Belgique, il a eu des ennuis à Valenciennes en raison de l'absence de passeport et est arrêté pendant une courte période. En attendant les documents nécessaires de la ville de Bruxelles, il décide de s'installer à Valenciennes. Il rejoint la manufacture de porcelaine Lomoninary & Fauquez en tant que modeleur[3],[6].

Par la suite, il se rend à Warneton et y rencontre sa future épouse Jeanne Thérèse Six vers 1792. Selon la tradition familiale, c'est le coup de foudre.

Il fournit la première formation artistique aux enfants Eugène Joseph et Charles Louis. Pendant la période napoléonienne, Verboeckhoven revient vivre à Valenciennes (vers 1804-1807), où naissent deux autres enfants (décembre 1804 et janvier 1807), puis il s'installe à Mons, où naît son dernier fils Napoléon en 1810[7].

À partir de 1815, il séjourne à Gand dans le Château des Espagnols. La famille connait une extrême pauvreté. Là, il se lie d'amitié avec un sculpteur local, Albert Joseph Voituron (1787-1847), qui s'occupe de son fils Eugène Joseph. Voituron l'instruit et devient son premier mécène.

En 1827, la famille Verboeckhoven s'installe à Bruxelles. Ses fils Eugène Joseph et Charles Louis commencent à se faire un nom comme peintres, l'un comme peintre animalier, l'autre comme peintre de marines.

Il participe lui-même aux Salons 1828, 1829 et 1832 de Valenciennes sous le nom de Fickaert, et présente quatre terres cuites : Chien et Lapin, Chien et Perdrix, Vénus et les Amours et Énée portant son père Anchise et conduisant son fils Ascanio. Il expose également au Salon de 1830 à Bruxelles avec la sculpture Milon de Croton[4].

Vers 1832, il revient à Valenciennes où il travaille dans une usine de jouets. Il rentre ensuite définitivement à Bruxelles et y meurt le [3].

Notes et références

modifier
  1. a et b (en) « Verboeckhoven, Barthelemy », sur Benezit Dictionary of Artists (DOI 10.1093/benz/9780199773787.article.b00189616, consulté le )
  2. Lejeal 1868, p. 127.
  3. a b c et d Lejeal 1868, p. 127-128.
  4. a et b Edmond Marchal, La sculpture et les chefs-d'œuvre de l'orfèvrerie belges, Hayez, (lire en ligne)
  5. Francis de Simpel, « Un fonds d'archives du peintre Eugène Verboeckhoven (1798-1881) à Warneton », Mémoires de la Société d'Histoire de Comines-Warneton et de la Région, vol. XI,‎
  6. a et b Félicien Machelart, Peintres et sculpteurs de la Confrérie Saint-Luc de Valenciennes aux XVIIe et XVIIIe siècles, FeniXX, (ISBN 978-2-402-62202-8, lire en ligne)
  7. Gazette des beaux-arts, J. Claye, (lire en ligne)

Bibliographie

modifier
  • Alfred Lejeal, Recherches historiques sur les manufactures de faience et de porcelaine de l'arrondissement de Valenciennes, Lemaitre, (lire en ligne)
  • G. Auteur du texte Caullet, Musée de peinture et de sculpture de la ville de Courtrai. Catalogue, par M. G. Caullet..., (lire en ligne)
  • Adrien Lesur et Tardy, Les Porcelaines françaises ..., Tardy, (lire en ligne)

Liens externes

modifier