Basiliscus basiliscus
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Basiliscus basiliscus, le Basilic commun, est une espèce de sauriens de la famille des Corytophanidae[1].
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Chordata |
| Classe | Reptilia |
| Sous-classe | Lepidosauria |
| Ordre | Squamata |
| Sous-ordre | Sauria |
| Infra-ordre | Iguania |
| Famille | Corytophanidae |
| Genre | Basiliscus |
- Lacerta basiliscus Linnaeus, 1758
- Basiliscus americanus Laurenti, 1768
- Basiliscus mitratus Daudin, 1802
- Ophryessa bilineata Gray, 1839
- Lophosaura goodridgii Gray, 1852
- Basiliscus guttulatus Cope, 1876
- Basiliscus barbouri Ruthven, 1914
Répartition
modifierC'est l'espèce de grand lézard qui se rencontre le plus souvent au Costa Rica[2]. Il se rencontre également au Nicaragua, au Panama, en Colombie, dans le nord-ouest de l'Équateur et au Venezuela[1].
Description
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C'est un reptile terrestre marron-vert, parfois tirant sur le brun-orange, avec des bandes transversales plus ou moins marquées, ainsi qu'une fine bande latérale claire sur la première moitié du corps. Il a une longue queue, des pattes aux grands doigts (surtout les pattes arrière) et une tête assez développée. Les mâles adultes présentent une crête rigide sur et sous la tête, ainsi qu'une crête plus souple sur tout le dos et une partie de la queue. C'est une des rares espèces parthénogénique de cette famille et même de cet infra-ordre[3].
Taille
modifierIl peut mesurer jusqu'à 90 cm (longueur totale)[2].
Alimentation
modifierLe basilic commun est omnivore, mais préférant les proies animales. Il se nourrit principalement d'arthropodes, de lézards, de serpents, d'oiseaux et de poissons. Il se nourrit aussi de fleurs et de fruits. Les juvéniles sont plus insectivores que les adultes[4].
Liste des sous-espèces
modifierSelon The Reptile Database (15 juillet 2012)[5] :
Étymologie
modifierLa sous-espèce Basiliscus basiliscus barbouri est nommée en l'honneur de l'herpétologiste et ornithologue américain Thomas Barbour (1884-1946).
Courir sur l'eau
modifierLe basilic commun, ainsi que d'autres membres de son genre, est capable de courir à travers l'eau sur une courte distance, tout en gardant la plupart de son corps hors de l'eau.
Publications originales
modifier- Linnaeus, 1758 : Systema naturae per regna tria naturae, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis, ed. 10 (texte intégral).
- Ruthven, 1914 : Description of a new species of Basiliscus from the region of the Sierra Nevada de Santa Marta, Colombia. Proceedings of the Biological Society of Washington, vol. 27, p. 9-12 (texte intégral)
Liens externes
modifier- (en) Référence Animal Diversity Web : Basiliscus basiliscus (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Basiliscus basiliscus (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Basiliscus basiliscus (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Basiliscus basiliscus (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence Wild Herps : photographies de Basiliscus basiliscus (consulté le )
Notes et références
modifier- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Basiliscus basiliscus
- (en) Jay M. Savage, The Amphibians and Reptiles of Costa Rica: A Herpetofauna Between Two Continents, Between Two Seas, University of Chicago Press, (ISBN 978-0-226-73537-5, lire en ligne), p. 428
- Kuhn & Schmidt, 2003 : Parthenogenese beim Dunklen Tigerpython (Python molurus bivittatus). Reptilia (Münster), vol. 8, n. 44, p. 78-82
- Myers, P., R. Espinosa, C. S. Parr, T. Jones, G. S. Hammond, and T. A. Dewey. The Animal Diversity Web (online). Accessed at https://animaldiversity.org, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- Reptarium Reptile Database, consulté le 15 juillet 2012
