Bataille d'Elven
La bataille d'Elven se déroule pendant la Chouannerie, lors de l'expédition de Quiberon. Le , les Chouans s'emparent du bourg d'Elven.
Date | |
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Lieu | Elven |
Issue | Victoire républicaine |
République française | Chouans Armée des émigrés |
• Vincent de Tinténiac • Georges Cadoudal • Jean Rohu • Pierre-Mathurin Mercier |
inconnues | 3 500 hommes |
9 à 50 morts[1],[2] | aucune[3] |
Coordonnées | 47° 43′ 56″ nord, 2° 35′ 22″ ouest | |
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Le combat
modifierAprès avoir débarqué à Sarzeau, l'« Armée rouge », commandée par Vincent de Tinténiac décide d'attaquer le poste d'Elven. Le 13 juillet, à l'aube, les Chouans vêtus d'uniformes britanniques surprennent les soldats républicains endormis. Ces derniers, surpris et trop peu nombreux prennent la fuite[2].
— Mémoires de Jean Rohu |
Les pertes
modifierSelon François Cadic, 50 Républicains sont tués contre aucune perte pour les Chouans[2]. De son côté à Sainte-Barbe, en Plouharnel, le général Hoche rassure le général Chérin à Rennes dans un courrier daté du 20 juillet : « L'affaire d'Elven n'est absolument rien ; nous n'avons perdu que cinq hommes[4]. »
Selon les états de la 67e demi-brigade d'infanterie, les pertes du combat d'Elven sont de 8 hommes tués[1] :
- François-Martin Berger, de Tours, volontaire, 21 ans ;
- Pierre Berrua, de Faverges, caporal, 40 ans ;
- Jean Pierre Blondy, d'Auteuil, tambour, 15 ans ;
- Jean Louis Clairambourg, de Paris, volontaire, 21 ans ;
- Jean Labordre, de Bayonne, volontaire, 42 ans ;
- Hypolite Lagant, de Paris, volontaire, 20 ans ;
- Alexandre-Mathurin Hardy, de Juvigny-sur-Seulles, volontaire, 43 ans ;
- Jean-Louis Provost, de Paris, caporal, 24 ans.
Pertes du 2e bataillon de Paris[1]:
- Paul Vioud, de Saint-Victor (Savoie), sergent, 24 ans ;
Bibliographie
modifier- François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. I, éditions Terre de Brume, , p. 590.
- Jean Rohu, Mémoires autographes, Les Inédits de l'Histoire, coll. « La découvrance », , p. 37.
- Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République, t. V, p. 285. texte en ligne sur google livres
- Charles-Louis Chassin et Léon Hennet, Les volontaires nationaux pendant la Révolution. Historique militaire et états de services des huit premiers bataillons de Paris, levés en 1791 et 1792, t. I, L. Cerf (Paris), 1899-1906, p. 260-262. lire en ligne sur gallica
Références
modifier- Charles-Louis Chassin et Léon Hennet, Les volontaires nationaux pendant la Révolution. Historique militaire et états de services des huit premiers bataillons de Paris, tome I, p. 259-262.
- François Cadic, Histoire populaire de la chouannerie, t. I, p. 590.
- Jean Rohu, Mémoires autographes, p. 37.
- Jean Julien Michel Savary, Guerre des Vendéens et des chouans, par un officier supérieur de l'armée de Vendée (1824-1827), t. V, p. 285.