Bataille de Benghazi (février 2011)
La bataille de Benghazi est l'évènement qui marque le début de la première guerre civile libyenne opposant les forces fidèles à Mouammar Kadhafi aux révolutionnaires libyens du 15 au 20 février 2011 dans la ville de Benghazi. Il s'est terminé par la prise de la ville par les rebelles.
Date | 15- |
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Lieu | Benghazi, Libye |
Issue | Victoire décisive de la rébellion, création du Conseil national de transition |
Rebelles libyens | Jamahiriya arabe libyenne |
Inconnu | Khamis Kadhafi Saadi Kadhafi[1] |
10 000 hommes[2] |
Inconnues Nombre inconnu de policiers 325 mercenaires[3] |
332 morts |
163 morts 236 capturés 39 mercenaires disparus 3 chars T-54/T-55 ou BMP détruits |
Première guerre civile libyenne
Batailles
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- 2e Sebha
- 2e golfe de Syrte (Syrte)
- Offensive de Bani Walid (Tarhounah - Bani Walid)
- Intervention militaire de l’OTAN
- Opération Ellamy (Royaume-Uni)
- Opération Harmattan (France)
- Opération Odyssey Dawn (États-Unis)
- Opération Mobile (Canada)
Coordonnées | 32° 07′ 00″ nord, 20° 04′ 00″ est | |
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Des manifestations à l'insurrection
modifierLes premières manifestations pacifiques opposées au régime de Mouammar Kadhafi éclatent le 15 février à Benghazi, avec 200 personnes manifestant devant le siège de la police en protestation de l'arrestation de l'activiste des droits de l'homme Fathi Tarbel[4]. Ils sont bientôt rejoints par d'autres manifestants formant une foule de 600 personnes. La manifestation est violemment réprimée par la police, il y a une centaine de blessés[5]. Le lendemain, les manifestations continuent, des centaines de personnes se rassemblent sur la place Al-Shajara et sont dispersées par les forces de l'ordre à l'aide de canons à eau [réf. à confirmer][6]. Le 17, l'insurrection commence.
Déroulement
modifierL'opposition appelle les Libyens à la révolte sur Facebook pour le 17 février qu'ils nomment "Jour de la colère". À Benghazi, l'appel est particulièrement suivi : des manifestations éclatent mais sont sévèrement réprimées par la police qui tue 14 manifestants. Le lendemain, leurs funérailles tournent à de nouvelles manifestations, les forces de sécurité tirent sur la foule et tuent 24 manifestants. Peu après le massacre, la foule pend 2 policiers[7]. La police et l’armée se retirent alors de la ville, et certains soldats se rallient aux manifestants, leur permettant de s’emparer de la radio locale[8].
Bilan
modifierLes révolutionnaires ont 332 morts dont 202 manifestants et 120 soldats mutinés[9] tandis que les troupes kadhafistes ont 163 morts dont 111 soldats, 50 mercenaires et 2 policiers, 236 mercenaires capturés et 39 mercenaires disparus.
Liens externes
modifier- « Libye : "C'était un carnage absolu" », Le Point, .
Notes et références
modifier- (en) « Saadi Gaddafi 'gave order to shoot' in Benghazi revolt », BBC News, (consulté le ).
- (en) Angélique Chrisafis, « Libya protests: gunshots, screams and talk of revolution », The Guardian, (consulté le ).
- (en) Abigail Hauslohner/Shehat, « Among Libya's Prisoners: Interviews with Mercenaries », Time, (consulté le ).
- (en) « Violent protests rock Libyan city of Benghazi », France 24, (consulté le ).
- (en) « Libyan police stations torched », Aljazeera, (consulté le ).
- (ar) « تقرير الانترنت الصباحي ليوم الأربعاء في 16 شباط 2011 », AlManar, (consulté le ).
- « news.xinhuanet.com/english2010… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- (en) « EA WorldView - Home - Libya, Bahrain (and Beyond) LiveBlog : Confrontations », sur enduringamerica.com (consulté le ).
- (en) From correspondents in Paris, « Over 640 die in Libya unrest » , sur com.au, AFP, (consulté le ).