Bataille du Dogger Bank (1696)
La bataille du Dogger Bank est une bataille navale livrée en mer du Nord le , pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1689-1697).
Date | |
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Lieu |
Dogger Bank (mer du Nord) |
Issue | Victoire française |
Royaume de France | Provinces-Unies |
Jean Bart | Rutger Bucking † |
7 frégates 1 brûlot 4 autres |
5 frégates 112 navires marchands |
1 200 prisonniers 3 frégates capturées 25 navires marchands capturés 25 navires marchands incendiés |
Guerre de la Ligue d'Augsbourg
Batailles
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- Saint-Malo (1693)
- Rivière Ter (1694)
- Camaret (1694)
- Texel (1694)
- Dieppe (1694)
- Bruxelles (1695)
- Namur (1695)
- Dogger Bank (1696)
- Carthagène (1697)
- Barcelone (1697)
- Baie d'Hudson (1697)
Coordonnées | 54° 43′ 26″ nord, 2° 46′ 08″ est | |
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Déroulement
modifierUn convoi de 112 navires marchands, escorté par cinq navires de guerre hollandais armés de 24 à 44 canons, est attaqué par une escadre de corsaires français commandée par Jean Bart.
Les corsaires disposent de la supériorité numérique sur les navires d'escorte, ainsi que d'une plus grande puissance de feu. De plus, leurs équipages sont constitués de vétérans très expérimentés.
La bataille commence à 19 heures. La frégate de Jean Bart, le Maure (54 canons), engage le combat avec le Raadhuis-van-Haarlem, le plus puissant des navires hollandais. Trois heures de lutte sont nécessaires pour en venir à bout et son commandant Rutger Bucking est tué. Les autres bâtiments hollandais succombent l'un après l'autre, tandis que vingt-cinq navires marchands sont incendiés et autant capturés. Pour les corsaires, il était temps : seize vaisseaux ennemis et deux brûlots se profilent à l'horizon.
Poursuivi par une véritable meute, l'escadre de Jean Bart et ses prises trouvent refuge au Danemark début juillet puis regagnent Dunkerque, leur port d'attache, le , au nez et à la barbe des vaisseaux britanniques de Benbow et néerlandais de l'amiral Wanzel, avec 1 200 prisonniers.
Navires engagés
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Royaume de Francemodifier
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Provinces-Uniesmodifier
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Notes et références
modifierVoir aussi
modifierSources et bibliographie
modifier- Jean-Jacques Michaud, « Le Soleil de glace », revue Navires et Histoire, no 36, juin/juillet 2006.
- Guy Le Moing, Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire, Rennes, Marines Éditions, , 620 p. (ISBN 9782357430778)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, éditions Ouest-France, , 428 p. (ISBN 2-7373-1129-2)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
- Lucien Bély (dir.), Dictionnaire Louis XIV, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1405 p. (ISBN 978-2-221-12482-6)
- Jacques Garnier (dir.), Dictionnaire Perrin des guerres et des batailles de l'histoire de France, Paris, éditions Perrin, , 906 p. (ISBN 2-262-00829-9)
- Charles La Roncière, Histoire de la Marine française : Le crépuscule du Grand règne, l’apogée de la Guerre de Course, t. 6, Paris, Plon, , 674 p. (lire en ligne)
- Onésime Troude, Batailles navales de la France, t. 1, Paris, Challamel aîné, 1867-1868, 453 p. (lire en ligne)