Bataille du Trocadéro
La bataille du Trocadéro est un fait d'armes datant du , consacrant la victoire d'un corps expéditionnaire français sur les révolutionnaires libéraux espagnols à Cadix en Espagne durant l'expédition d'Espagne. Cette bataille rétablit l'autorité du monarque absolu Ferdinand VII.
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| Date | – |
|---|---|
| Lieu | Île du Trocadero |
| Issue | Victoire française et royaliste espagnole |
.svg){kind=small} Royaume de France.svg){kind=small} Espagnols conservateurs |
Espagnols libéraux |
| 95 000 hommes | 1 700 hommes |
| 31 morts 110 blessés |
150 morts 300 blessés 1 000 prisonniers |
| Coordonnées | 36° 31′ 12″ nord, 6° 13′ 42″ ouest | |
|---|---|---|
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Origine
modifierÀ l'abdication de Napoléon en 1814, les Bourbons remontent sur les trônes de France et d'Espagne. Dans ce dernier pays, Ferdinand VII accepte à contrecœur une constitution libérale. Mais en secret, il demande de l’aide à la Sainte-Alliance (Russie, Autriche, Prusse, France[1]) pour contrecarrer les libéraux de l'Assemblée des Cortès. En , le colonel Rafael del Riego mène une révolte et le roi est fait prisonnier à Cadix, en Andalousie. Pour abattre cette révolution qui a pris le contrôle d’une grande partie du pays, la Sainte-Alliance autorise la France à intervenir lors du congrès de Vérone ().
La prise du Fort Louis
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En , un corps expéditionnaire est envoyé par Louis XVIII pour rétablir le roi Ferdinand VII sur son trône. Ces troupes, placées sous le commandement de son neveu le duc d'Angoulême, franchissent les Pyrénées, s'emparent de Madrid, puis marchent sur Cadix. Le , les forces révolutionnaires sont mises en déroute en tentant de défendre deux forts à Puerto Real, une ville à une douzaine de kilomètres de Cadix. Le Fort Louis, qui défend le port de la ville, est enlevé à la baïonnette, à marée basse, par les soldats français qui se sont jetés à l'eau, au propre comme au figuré, ce qui est considéré comme le fait de gloire de cette bataille. L'île de Trocadéro est enlevée via une manœuvre de flanc par l'infanterie de ligne française (34e et 36e de ligne). À la suite de cette dernière action, 1 700 soldats espagnols déposent les armes et sont faits prisonniers.
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Conséquences
modifierLe roi d'Espagne est libéré et restaure l'absolutisme.
À Paris, la place du Trocadéro (ex « place du roi de Rome ») et le palais du Trocadéro qui y fut construit, ont été nommés ainsi en l'honneur de cette victoire militaire française.
Notes et références
modifier- Jean-Claude Caron et Michel Vernus, L'Europe au 19ème siècle, Paris, Armand Collin, , 496 p. (ISBN 978-2-200-60006-8)
