Bataille de la Chipotte

bataille de la Première Guerre mondiale

La bataille du col de la Chipotte, et de Saint-Benoît-la-Chipotte est une des batailles qui se déroulèrent sur la rive gauche de la Meurthe en 1914, dans les massifs situés entre cette dernière et la Mortagne. Le col de la Chipotte étant une position clé sur la route menant vers Charmes, Épinal, les Allemands l'attaquèrent avec une grande détermination, tout en essayant également de contourner l'obstacle.

Bataille de la Chipotte
Description de cette image, également commentée ci-après
Offensive allemande 25/08 au 12/09/1914
Informations générales
Date du 25 août au
Lieu Vosges, Meurthe-et-Moselle, France
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France France Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Commandants
général Legrand-Girarde
général de Vassart
général Simonin
général von Schubert
général von Daimling
général Freiherr von Hoiningen
Forces en présence
21e corps d'armée
44e DI
Brigade coloniale (5e & 6e RIC)
(70 000 hommes)
XIVe RAK
XVe AK
XIVe AK
60e brigade mixte de Landwehr
(100 000 hommes)

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Avec les autres batailles situées sur cette ligne de la Meurthe (bataille de la Haute Meurthe, bataille de la trouée de Charmes, bataille du Grand-Couronné, les 1re et 2e armées françaises vont arrêter définitivement, de Nancy à Saint-Dié, l'offensive des VIe et VIIe armées, aile gauche de l'armée allemande. Cette victoire, associée à celle de la Marne, verra l'échec du plan d'invasion allemand, et la guerre de mouvement se transformer en guerre de position.

Remarque

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Tous ces combats ont une unité de lieu (la rive gauche de la Meurthe), un objectif unique (empêcher l'ennemi de percer vers l'ouest), et de durée (la dernière semaine d'août et le début de ) ; de ce fait elles pourraient être réunies sous une seule appellation : « bataille de la Meurthe - Mortagne ».

Campagne précédant la bataille

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Après une offensive en Alsace et la bataille des frontières et des cols vosgiens, Joffre continue d'appliquer le plan XVII. Du 15 au , les 1re et 2e armées françaises entament l'offensive en Lorraine, face aux VIe et VIIe armée allemandes. Le , devant Morhange, la 2e armée, face à des positions ennemies bien organisées et une artillerie puissante, subit une lourde défaite et doit battre en retraite vers la Meurthe. Sur sa droite la 1re armée doit également se replier en rive gauche de ce même cours d'eau.

Déroulement

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La VIIe armée allemande (général von Heeringen) se trouve face à la 1re armée française, tandis que la VIe armée (Kronprinz Rupprecht de Bavière) fait face à la 2e armée. Le XVe AK (général von Deimling) fonce sur Raon-L'Étape et Thiaville, tandis que le Ier AK attaque sur Baccarat en direction de Rambervillers, (les trois premiers bourgs sont situés sur la Meurthe). La « bataille des ponts » est acharnée dans toutes ces communes. Dès le matin Raon-L'Étape est incendiée notamment par le 99e IR qui se livre à d'autres sévices. Les chasseurs des 20e et 21e bataillons de chasseurs à pied défendent les ponts de Raon et de La Neuveville-lès-Raon[1] ; le 17e régiment d'infanterie celui de Thiaville. Les ponts et passerelles de Raon défendus par les chasseurs tiennent. À Thiaville les Allemands réussissant à franchir la Meurthe, à Baccarat également, tentent de déborder par Sainte-Barbe les défenseurs de Raon-L'Étape. Les 20e et 21e bataillons de chasseurs[2] retraitent en combattant par la Haute-Neuveville[3] sur le col de la Chipotte.

La situation est critique. La 1re armée est obligée d'opérer un léger repli de son centre (ligne Hardancourt-Bois d'Anglemont-Saint-Benoît) mais les ordres sont formels : « Tenir ! » La 13e division d'infanterie venant de Raon-L'Étape occupe le col et les bois environnants, tandis que la 43e division d'infanterie du 21e corps d'armée, ainsi que la 44e division d'infanterie, se replient par les bois qui couvrent les pentes nord-ouest depuis le col jusqu'aux villages de Sainte-Barbe, Ménil-sur-Belvitte, poursuivie par les « 105[4] » allemands. L'artillerie française[5] ne peut guère agir étant prise à partie par les « 105 » ennemis.

Les Français creusent rapidement des tranchée peu profondes. Dans ces secteurs très boisés, où la visibilité est très limitée, où les attaques et contre-attaques mélangent les assaillants, l'artillerie de campagne n'est pas d'une grande utilité, en revanche l'artillerie lourde allemande cause des ravages sanglants. Ce sont essentiellement des combats d'infanterie et les affrontements à l'arme blanche sont nombreux. La nuit fait cesser quasiment les combats et chaque adversaire aménage comme il le peut ses positions et recherche, ses blessés ; les morts restant pour la plupart sur le terrain.

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En hachuré rouge les zones de combats en Lorraine du 5 août au .

Les attaques allemandes sur le col, d'une manière générale, sont toujours prononcées par l'ouest, venant de Baccarat, par Thiaville, Nossoncourt, Sainte-Barbe.

Dès cinq heures du matin, les Allemands reprennent l'offensive. Les Français également suivant l'ODJ[6] de Dubail cette journée.

Deux corps bavarois (VIe armée) attaquent de Magnières :

Les 20e, 21e bataillons de chasseurs à pied et 21e régiment d'infanterie chargent à la baïonnette et refoulent les assaillants. Les avant-postes du col restent aux mains du 21e corps d'armée. Mais l'artillerie lourde ennemie (105 et 150) cause énormément de pertes dans les positions françaises.

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La matinée est assez calme au col de la Chipotte. Saint-Dié tombe, la 27e division d'infanterie qui défend la côte de Repy, doit se replier sur Nompatelize et Saint-Remy. L'ennemi commence à pénétrer le massif forestier du col du Haut Jacques et menace directement la route Saint-Benoît - Rambervillers - Épinal, avec un double but : couper en deux la 1re armée française et s'ouvrir également la route vers la Moselle.

La position clé du col de la Chipotte est donc menacée sur ses arrières.

Les 17e et 109e régiments d'infanterie tiennent fermement leurs positions. Le 21e régiment d'infanterie, les 5e et 6e RIC (2e brigade coloniale) repoussent l'attaque du village. Les charges et contre-charges se succèdent, extrêmement meurtrières. L'ennemi s'empare du col pour en être chassé quelques heures plus tard notamment par le 17e BCP et un bataillon du 6e RIC.

Malgré l'artillerie lourde ennemie qui continue de pilonner tout le secteur, les Français se maintiennent sur la ligne de crête : col de la Chipotte - cote 423. Les pertes sont lourdes de part et d'autre, beaucoup de chefs de sections, de compagnies ont été tués. Les patrouilles rapportent que les sous-bois sont couverts de blessés et de cadavres amis et ennemis mélangés.

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Le 13e corps d'armée reprend l'offensive à l'ouest et reprend les positions perdues près de Doncières. Le 21e corps d'armée attaque en direction de Sainte-Barbe et de Raon-L'Étape. Saint-Benoît-la-Chipotte est pris, après une violente canonnade de l'artillerie lourde allemande sur le village. La côte de Repy[8] est aux mains allemandes, le col de La Chipotte également, les forces françaises tiennent encore la cote 423, ainsi que le sud du col. Les troupes françaises et allemandes sont épuisées ; elles restent sur leurs positions et se retranchent.

En soirée, l'artillerie lourde continue son travail de bombardement méthodique des positions françaises.

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La 6e brigade coloniale reprend le village de Saint-Benoît mais ne peut poursuivre. Au col les Allemands semblent piétiner et renoncer à une attaque directe, leurs pertes ont été au moins aussi lourdes que celles des Français. Depuis la veille, ils essaient d'opérer par un mouvement enveloppant, par l'est (attaque sur le village de Saint-Benoît) et l'ouest (par le col du Haut Jacques et d'autres petit cols : la Passée du Renard, le col des Rouges Eaux…), menaçant d'isoler ainsi la position-clé du col de la Chipotte, môle de résistance sur la route d'Épinal.

Les combats en sous-bois se poursuivent tout au long de la journée sans amener de changement notable.

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Ce , depuis les Hautes-Vosges jusqu'à La Chipotte, la 1re armée française marche en avant. Journée décisive. À la Chipotte tous les bataillons de chasseurs à pied des deux divisions du 21e CA, en réserve depuis deux jours, sont montés en ligne depuis la veille au soir. Ceux de la 25e brigade (13e DI) : 17e BCP, 20e et 21e BCP, ainsi que la « brigade bleue[9] » (43e DI) : 1er, 3e, 10e et 31e BCP. Les charges se succèdent. Les pertes sont lourdes[10] mais l'ennemi cède peu à peu.

La 44e division d'infanterie, soutenue par le 13e corps d'armée réussit à se maintenir sur ses positions, en lisière des bois en avant de Saint-Benoît.

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Les Allemands n'attaquent plus et se retranchent. Des troupes de réserve remplacent certaines d'actives qui partent également pour la Marne où va se jouer à présent le tournant de la guerre.

Le général Dubail[11] communique aux troupes la note du généralissime Joffre qui « exprime aux 1re et 2e armées sa satisfaction pour l'exemple de courage et d'endurance qu'elles ont donné ».

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Sur la demande de Joffre, le général Dubail désigne un corps d'armée, lequel quittant le front de Lorraine doit venir sur le front de la Marne. C'est le 21e CA qui va quitter la 1re armée, à commencer par la 13e division d'infanterie, et, par voie ferrée gagner Wassy. De là, son intervention sera décisive les 8 et , dans la bataille de la Marne.

La division Barbot, la 77e division d'infanterie où l'on compte notamment le 159e régiment d'infanterie alpine du colonel Mordacq, tente un coup de force par l'ouest du col de la Chipotte en direction de la vallée de la Meurthe mais manque d'être tourné par des troupes ennemies arrivant par Saint-Barbe. Repli, défense et maintien au col. Les alpins jouèrent au cours de cette bataille les plus belles actions militaires qu'on pouvait attendre d'une telle unité d'élite[12].

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La 44e DI relève le 21e CA et vient occuper ses positions. Les Allemands s'aperçoivent de ce mouvement et en profitent pour attaquer. La 44e DI se replie légèrement vers l'ouest et avec l'aide du 13e CA se maintient. La 1re armée française, après le prélèvement du 21e CA ne peut plus prendre une attitude offensive, le général Dubail ordonne d'organiser les positions et retranchements. Le terrain est aménagé avec une défense en profondeur. L'ennemi tente toujours des attaques, surtout par l'ouest du col.

3 &

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Des attaques allemandes sporadiques continuent, gains et pertes de terrain, de chaque côté, se succèdent ne pouvant plus rien apporter de décisif sur ce front, mais causant des pertes parfois importantes.

5 &

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À l'est du col, la 27e DI, se repliant du col et du massif du Haut-Jacques, vers Brouvelieures, l'encerclement du col de la Chipotte est, une fois de plus à craindre. Mais le 6 cette même division reprend l'offensive et repousse les troupes ennemies. Côté allemand le XVe AK quitte le secteur vosgien pour la bataille de la Marne. Les troupes de réserves remplacent de plus en plus celles d'actives. Peu à peu le front devient plus calme tout au long de la Meurthe, mais les unités allemandes se maintiennent toujours en rive gauche de cette rivière.

Après le

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L'ODJ[13] de Joffre à Dubail pour la Ire armée française semble montrer que la bataille défensive est terminée.

Le ordre est donné de « marcher en avant et partout ». Saint-Dié est libérée, le 12 c'est Raon-l'Étape qui est de nouveau française, les troupes françaises suivent les troupes allemandes qui repassent en rive droite de la Meurthe. L'ennemi ne retraitera pas jusqu'à la frontière et la ligne de front va se stabiliser, depuis le col du Bonhomme jusqu'à Nomény. Pour les secteurs face au col de la Chipotte, cette ligne passe par le Ban-de-Sapt, Senones, Celles-sur-Plaine, le col de la Chapelotte, Badonviller

Cette ligne de démarcation restera pratiquement la même jusqu'à l'armistice. Des combats s'y dérouleront de temps à autre, et notamment dans les Hautes Vosges, à la Fontenelle, et au col de la Chapelotte.

Les pertes françaises dépassent les 4 000 tués. Les pertes allemandes sont sensiblement supérieures. Au regard des effectifs engagés, et sur une durée d'une dizaine de jours, le nombre des tués est très important, plus de 4 %, et les pertes totales de l'ordre dépassent 16 %[pas clair][14].

Articles connexes

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Bibliographie

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  • L'Alsace et les combats des Vosges - 1914-1918, Volume II, (Metzeral - Le Linge - La Chipote), Guides illustrés Michelin des Champs de Bataille, 1920, 128 p., broché 14 × 21 cm
  • Jean-Paul Claudel, La Chipotte, 1914 : tragiques combats des Vosges, Haroue, Gérard Louis, , 91 p. (ISBN 978-2-914554-44-2)
  • Abbé Alphonse Collé, La Bataille de la Mortagne - La Chipotte, (pref. Louis Madelin de l'Académie française), Librairie catholique Emmanuel Vitte, 1925, 287 p., relié 14,5 × 25 cm
  • Capitaine Humbert, La Division Barbot, Mémoires et récits de guerre, Librairie Hachette & Cie, 79 Boulevard Saint-Germain, Paris, 1919, 245 p., broché 12 × 18,5 cm
  • Jean-Claude Fombaron (conférencier), Les combats de Sainte-Barbe-Dépôts de Merrain-La Chipotte (25 août - 5 septembre 1914), Commission Temps de Guerre, Société philomatique vosgienne, recueil de textes et documents historiques édité sous la direction de Marie-Hélène Saint-Dizier à l'occasion de la conférence du 23 août 2014 à Sainte-Barbe, non paginés, 16 pages.
  • André Payan-Passeron, La bataille de Lorraine d'août et septembre 1914 : analyse stratégique et détaillée, Paris, Éditions L'Harmattan, , 424 p., 21 × 30 cm (ISBN 978-2-343-25132-5) (présentation en ligne, écouter en ligne)
  • Louis Sadoul (préf. Louis Madelin de l'Académie française), Une petite ville vosgienne - Raon-L'Etape de ses origines à 1918, Édition du Syndicat d'Initiatives de Raon-l'Etape, 1934, La Guerre dans les Vosges, p. 205-233, relié 16,5 × 25 cm
  • Saint-Benoit et la Chipotte dans la Grande guerre : 1914-1918, regards sur un lieu de mémoire, Saint-Dié-des-Vosges, Société philomatique vosgienne, coll. « Temps de guerre », , 39 p., 16,5 × 20 cm (ISBN 978-2-900301-01-2)
  • André Payan-Passeron, Contrevérités sur la Grande Guerre : 1914-2024, cent-dix ans d’impostures historiques, Paris, Les Impliqués Éditeur (Groupe L'Harmattan), , 189 p., 15,5 × 24 cm - NOTAMMENT LES PAGES 128 A 152 - (ISBN 978-2-38541-999-8) (présentation en ligne, écouter en ligne)

Liens externes

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Références

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  1. Village sur la rive gauche de la Meurthe, face à Raon-l'Étape situé sur la rive droite. Ces deux communes fusionneront en 1947
  2. Bien des Raonnais, mobilisés au 21e BCP tombent sur les lieux où ils sont nés.
  3. Hameau situé au sud-ouest de sur la route menant vers Rambervillers, Épinal et passant par le Col de la Chipotte.
  4. Pièce d'artillerie lourde allemande de calibre 105 mm
  5. Essentiellement composée, en ce début de campagne, de batteries de 75
  6. Ordre du jour, instruction (no)45 : « Continuation de l'offensive qu'il faut entretenir à tout prix et avec la dernière énergie pour durer et gagner du temps à nos succès par ailleurs. »
  7. Extrémité d'une crête, partant du col de la Chipotte en direction du nord-ouest, et d'une longueur de 3 500 m. (actuellement cote 421, sur la carte de l'IGN référence Top 35 - 3617 OT - 1994)
  8. La côte de Repy, domine Raon-l'Étape et Étival-Clairefontaine et se trouve à l'Est du col.
  9. Appelée ainsi car toutes les unités de cette brigade sont des bataillons de chasseurs à pied
  10. « Je commande deux compagnies, qui réunies, fournissent 190 fusils au lieu de 500. Le commandant est tué, 4 capitaines morts ou blessés, dont Brunet ; il reste 4 lieutenants de l'active et 3 de la réserve... en somme nous avons trinqué, mais le moral est bon. Le , à l'attaque de la Chipotte, ma compagnie a perdu en 8 minutes, dans une charge, 1 sergent-major, 4 sergents et 41 chasseurs. » - capitaine Pasdeloup (10e BCP)
  11. ODJ No 19
  12. [PDF] « Historique du 159e régiment d'infanterie alpine (1914-1918) », Chapelot
  13. « Depuis près d'un mois, votre armée combat presque journellement, montrant des qualités remarquables, d'endurance, de ténacité et de bravoure… malgré les prélèvements importants qui ont été successivement opérés sur vos forces, vous avez su maintenir l'ennemi et vos troupes ont compensé la diminution de leurs effectifs par une activité toujours croissante. Je tiens à vous témoigner à vous et à la 1re armée, toute ma satisfaction pour le résultat obtenu. » - Joseph Joffre - commandant en chef des opérations.
  14. chiffres pour la 13e DI), dans l'ouvrage référencée dans la bibliographie