Bataillon de tirailleurs du Gabon

Le bataillon de tirailleurs du Gabon (BTG) est un bataillon des troupes coloniales françaises, stationné dans la colonie du Gabon.

Bataillon de tirailleurs du Gabon
Création 1908
Dissolution 1943
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de tirailleurs sénégalais
Rôle Défense coloniale
Garnison Brazzaville
Ancienne dénomination Régiment du Gabon
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles Campagne d'Afrique de l'Ouest (1914-1916)
Campagne du Gabon (1940)

Création et différentes dénominations

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Historique

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Avant 1914

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En avril 1883 est créée une section de tirailleurs gabonais au sein des tirailleurs sénégalais[4]. Par décret du , les tirailleurs gabonais deviennent une unité distincte et deux compagnies sont formées à Libreville le (une des deux est dissoute le ou le )[5]. Portant le même uniforme que les tirailleurs sénégalais, les tirailleurs gabonais participent à la création de la colonie du Congo français par Pierre Savorgnan de Brazza. Ils perdent leur appellation spécifique en le [4].

Le bataillon du Gabon est formé le [6] en regroupant la 2e compagnie du bataillon du Moyen-Congo, en opération dans l'Ogooué et qui devient la 1re compagnie, et la 6e compagnie du 4e régiment de tirailleurs sénégalais, en opération dans le Ngounié et qui devient la 2e compagnie. La portion centrale du bataillon s'installe à Libreville, la 1re compagnie à Ndjolé et Booué dans l'Ivindo et la 2e compagnie à Mouila, Moabi et Kembélé[7].

Une 3e compagnie venue de Dakar s'installe à Ndjolé en 1908, puis une 4e compagnie dans l'Okano. En 1910, une 5e compagnie rejoint la 1re dans l'Ivindo. En 1911, une 6e compagnie est créée pour servir de réserve[7] et la 7e compagnie part en opération dans le Como. Le bataillon est renommée le régiment indigène du Congo le [8].

La 8e compagnie formée par le 4e RTS arrive à Libreville en février[9]. En 1914, la situation du régiment est la suivante[10] :

Première Guerre mondiale

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Entre-deux-guerres

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Seconde Guerre mondiale

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En 1939, le bataillon est en garnison à Libreville.

Comme le reste de la colonie du Gabon, le bataillon reste fidèle au régime de Vichy en juin 1940. Il participe à la campagne du Gabon : une partie du bataillon s'oppose aux Forces françaises libres en novembre 1940 mais la 2e compagnie les rallie dès et se bat avec la colonne Dio[11]. Après la reddition de la colonie, les officiers vichystes détruisent une partie du matériel et les tirailleurs quittent leur garnison[12]. Les gaullistes parviennent cependant à remettre sur pied l'unité dans les jours qui suivent[13] et le bataillon sert d'unité de base pour la formation de nouveaux bataillons de marche[14].

Personnalités ayant servi aux tirailleurs du Gabon

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Annexes

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  1. On trouve également les appellations régiment de tirailleurs du Gabon (Abadie 1937, p. 244) ou régiment de tirailleurs sénégalais du Gabon (Chartrand 2018, p. 18).
  2. Également appelé bataillon no 1 après 1921 (Denis Viraud 1931, p. 124).

Références

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  1. a et b Denis Viraud 1931, p. 124.
  2. a b et c Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, no 115,‎ , p. 46-51
  3. Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-36 (lire en ligne)
  4. a et b (en) René Chartrand, French Naval & Colonial Troops 1872–1914, Osprey Publishing, (ISBN 978-1-4728-2618-3, lire en ligne), p. 17
  5. Denis Viraud 1931, p. 29.
  6. Denis Viraud 1931, p. 99.
  7. a et b Denis Viraud 1931, p. 100.
  8. Denis Viraud 1931, p. 101.
  9. Denis Viraud 1931, p. 105.
  10. Denis Viraud 1931, p. 120-121.
  11. Didier Corbonnois, « France Libre 1940 : La campagne du Gabon », Militaria Magazine, no 441,‎ , p. 24-30 (lire en ligne)
  12. Nnang Ndong 2011, p. 48.
  13. Nnang Ndong 2011, p. 50.
  14. Bernard Le Marec, Les Français libres et leurs emblèmes, Lavauzelle, (ISBN 978-2-7025-0367-6, lire en ligne), p. 22
  15. Bernard Tissier de Mallerais, Marcel Lefebvre, Clovis, (ISBN 978-2-912642-82-0, lire en ligne), p. 128
  16. Nnang Ndong 2011, p. 49.

Bibliographie

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Liens externes

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Articles connexes

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