Beaulieu-les-Fontaines

commune française du département de l'Oise

Beaulieu-les-Fontaines
Beaulieu-les-Fontaines
Mairie de Beaulieu-les-Fontaines.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays des Sources
Maire
Mandat
Robert Piechon
2020-2026
Code postal 60310
Code commune 60053
Démographie
Gentilé Bellifontains, Bellifontaines
Population
municipale
578 hab. (2021 en diminution de 5,71 % par rapport à 2015)
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 39′ 39″ nord, 2° 54′ 48″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 106 m
Superficie 12,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Noyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
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Beaulieu-les-Fontaines
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Beaulieu-les-Fontaines
Liens
Site web https://www.beaulieu-les-fontaines.fr/

Beaulieu-les-Fontaines est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Description modifier

Ambiance du village.

Beaulieu-les-Fontaines est un village picard du Noyonnais situé à 11 km au nord-ouest de Noyon, 28 km au nord de Compiègne, 34 km au sud-ouest de Saint-Quentin et cinquante au sud-est d'Amiens.

Il est limité au sud-ouest par l'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934 reliant Amiens à Soissons).

Au XIXe siècle, Louis Graves indiquait « Le territoire de Beaulieu, qui a sa principale dimension dans la direction de l'est à l'ouest, est formé de coteaux. couverts par la forêt de Bouvresse, occupant toute la région septentrionale, et de terres labourables qui comprennent au plus un quart de la superficie. Plusieurs sources prennent naissance dans cette dernière partie du sol, qui est de nature glaiseuse. Il y a quelques mares, et l'on voit au nord du village, dans la forêt, un étang ayant environ deux hectares d'étendue[1] ».

Communes limitrophes modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 710 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 19 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Beaulieu-les-Fontaines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73 %), forêts (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), zones urbanisées (3,4 %), prairies (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 260, alors qu'il était de 258 en 2013 et de 243 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 83,8 % étaient des résidences principales, 5,8 % des résidences secondaires et 10,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beaulieu-les-Fontaines en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,8 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Beaulieu-les-Fontaines en 2018.
Typologie Beaulieu-les-Fontaines[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 83,8 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,8 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 10,4 7,1 8,2

Voies de communication et transports modifier

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 679, 680 et 6307 du réseau interurbain de l'Oise[14].

Toponymie modifier

Beaulieu-les-Fontaines est anciennement attesté sous les formes Beaulieu-en-Vermandois (XVe) et Beaulieu-le-Comte (vers 1530)[15], probablement en raison de son appartenance au territoire historique du Vermandois, qui était très vaste à l'époque du Haut Moyen Âge.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale de signification apparente « beau lieu

» qui peut aussi avoir le sens d’« endroit agréable à habiter ». Albert Dauzat ne cite aucune forme ancienne, ce qui signifie qu'il n'en connait pas. En revanche, les autres Beaulieu sont souvent attestés au Moyen Âge sous la forme latinisée Bellus Locus[16], dont les éléments latins bellus et locus ont donné l'ancien français bel > beau et lieu. On note en gallo-roman BELLU et LOCU.

C'est aux environs de 1835 que le nom de Beaulieu-le-Comte disparait au profit de celui de Beaulieu-les-Fontaines en raison de l'existence de ses fontaines[17].

De nombreuses communes portent ce nom unique[18]. Pour éviter les confusions , on indique le département entre parenthèses: ce sont Beaulieu (Ardèche), Beaulieu (Cantal), Beaulieu (Côte-d'Or), Beaulieu (Hérault), Beaulieu (Indre), Beaulieu (Isère), Beaulieu (Haute-Loire), Beaulieu (Nièvre), Beaulieu (Orne), Beaulieu (Puy-de-Dôme). Certaines communes ont adjoint, pour se différencier, un mot indiquant leur situation: Beaulieu-les-Fontaines, Beaulieu-sur-Mer, Beaulieu-sur-Loire, Beaulieu-sur-Layon, Beaulieu-sous-la-Roche, Beaulieu-sur-Dordogne, Beaulieu-sur-Sonnette, Beaulieu-sur-Oudon, Beaulieu-en-Argonne, Beaulieu-lès-Loches, Beaulieu-sous-Parthenay.

Le gentilé des habitants de ces divers Beaulieu est très varié : Beaulieusard, Beaulieurois, Bellilocien, Bellieurain, Bellilocois, Belliloquois, Belliloqueteux, Belliquière, Berlugan, Beloudonien.

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

Un gisement mésolithique est identifié sur le territoire [réf. nécessaire].

Lieu assez considérable au Moyen Âge, Beaulieu portait le titre de bourg ou de ville[1]. Il y avait trois forteresses dont les traces sont encore visibles : un donjon octogonal (au centre du village), une autre près de la forêt de Bouvresse, au lieu-dit le Bouquet, qui portait le nom de fort de Namur, la troisième au lieu-dit le Vieux-Montel[1].

Il existait un prieuré fondé au XIIe siècle, dépendant de l'abbaye Saint-Crépin-le-Grand de Soissons, Auguste Lognon le fait dépendre de l'Abbaye Saint-Barthélemy de Noyon[19], et un couvent dépendant des religieuses de Sainte Catherine de Sienne [réf. nécessaire].

En mai-juin 1430, après sa capture, Jeanne d'Arc est enfermée dans le château de Beaulieu[20]. Elle y est bien traitée et il lui est laissé son propre intendant, Jean d'Aulon. Incarcérée au premier étage d'une tour d'enceinte, elle pouvait quitter sa geôle pour aller prier dans la chapelle du château. Fin mai, elle réussit à déplacer deux solives du plancher et se laisse glisser jusqu'au rez-de-chaussée, probablement à l'aide d'une corde. Elle parvint jusqu'à l'entrée du château mais une ronde la surprit[21]. Ce fut la première des deux tentatives de fuite de Jeanne.

Le gouverneur de Beaulieu, Jacob Estobert renforce la garde, interdit les sorties et retient Jeanne dans un sombre réduit, avant son transfert pour le château de Beaurevoir[21].

En 1465 et 1476, Beaulieu est deux fois assiégé, pris et détruit par les Bourguignons[1]. La seigneurie appartenait à la maison de Nesle et fit partie du marquisat de ce nom, érigé au XVIe siècle[1].

La cure avait été constituée en paroisse au XIIIe siècle [réf. nécessaire]. En 1850, la commune disposait d'une école, d'un presbytère, d'un lavoir public, ainsi que d'une place plantée et d'un jeu d'arc. On y trouvait deux fours à chaux et deux moulins à vent. Une grande partie de la population était alors employée aux travaux de la forêt, mais comprenait également des sabotiers et des tisserands. Des femmes s'occupaient « d'enfants trouvés qui leur sont amenés de Paris par des commissionnaires de la commune de Thiescourt »[1].

Les Hospitaliers modifier

Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédaient des terres du membre de Beaulieu qu'ils avaient obtenues de Germain-Louis Chauvelin, le , en échange de la commanderie de Santeny[22],[23]. Le membre relevait de la commanderie du Plessis.

Les ruines du château ont perduré jusqu'en 1793, époque à laquelle elles furent démolies comme reste de la féodalité, par ordre des représentants du peuple en mission[1].

Le XXe siècle modifier

Lors de la Première Guerre mondiale, le village est occupé par l'armée allemande dès le et une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne

La commune est libérée le 18 mars 1917 à la suite du repli allemand « Alberich » mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes. Les Allemands dynamitent l'église lors de leur retraite, afin de faire tomber le clocher pour barrer la route, mais celui-ci s'affaissa sur lui-même.

La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.

Le 24 mars 1918, trois jours après une offensive allemande au départ de Saint-Quentin, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation. La commune est enfin libérée le 2 septembre 1918[24].

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[25] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [26].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Lassigny[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Thourotte

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité modifier

Beaulieu-les-Fontaines est membre de la communauté de communes du Pays des Sources, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 19976 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[17]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792   M. Frizon    
1820   M. Charles    
1826   M. Caron[Note 3]    
1831 après 1841 Marie François Armand Dercheu-Maillot[Note 4]    
1846 après 1851 M. Caron    
1856   Jean-Charles Ducrocq    
1861 1889 Ferdinand Haniet    
1889 1895 Gustave Vignes   Chevalier de la Légion d'honneur
1895 1908 Henri Frizon    
1908 1914 Octave Allard    
1919 1927 Edouard Caron    
1927 1932 Alfred Ludard    
1932 1945 Louis Chefdeville    
1945 1947 Louis Radde    
1947 1971 Paul Chossaland    
1971 1983 Christiane Jacoby    
1983 1995 Hermes Raevens    
1995 2001 Marcel Virnoux    
mars 2001 2008 Pierre Lagoutte DVD  
mars 2008 mai 2020 François Plevel[28]   Retraité
mai 2020[29] En cours
(au 14 août 2021)
Robert Piechon    

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Candor, Ecuvilly, Ognolles et Solente par un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) L'école de Beaulieu accueille les classes de maternelles et de CP[30].

Une maison familiale et rurale (MFR) se trouve également à Beaulieu.

Postes et télécommunications modifier

Beaulieu-les-Fontaines dispose d'une agence postale communale[31].

Santé modifier

La commune est, en 2021, dépourvue de médecin et pourrait bénéficier d'une maison de santé que créerait l'intercommunalité[32].

Une maison de retraite, la résidence Bellifontaine, destinée aux personnes âgées dépendantes et gérée par l’hôpital de Compiègne-Noyon, est implantée à Beaulieu. Elle dispose de 67 lits dont 12 en Unité Protégée Alzheimer[33]{{.}}[34].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

En 2021, la commune comptait 578 habitants[Note 5], en diminution de 5,71 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
742728717785715729731721722
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
705712695672675716699673714
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
676695641531554562551532551
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
571527453459470505576585597
2017 2021 - - - - - - -
609578-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 308 hommes pour 294 femmes, soit un taux de 51,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,6 
90 ou +
3,8 
7,2 
75-89 ans
16,1 
14,4 
60-74 ans
12,7 
23,0 
45-59 ans
19,0 
15,0 
30-44 ans
18,3 
15,0 
15-29 ans
13,4 
22,8 
0-14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Vie associative modifier

  • Association des chasseurs de Beaulieu-les-Fontaines
  • Association pour la valorisation des races d'animaux d'ornement
  • Lors de certaines fêtes, l'eau de la fontaine de la place est remplacée par du vin.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Jean-Baptiste, dont le clocher avait été dynamité en 1917. Les parties subsistantes, qui dataient de la fin XIIe siècle, ont été détruites pour permettre la construction en 1928-29 de l’édifice actuel réalisé en sur les plans de l’architecte compiégnois Jean Stra. Son clocher de style art déco forme également le porche et passe d'une structure carrée au sol pour devenir octogonal sous la flèche. Les trois travées de la nef sont marquées par des pignons indépendants. Le baldaquin de l'ancienne église a été préservé[40]
  • Fontaines[41] :
    • La fontaine Saint-Jean (ou fontaine Cayeux) sur la rue du parc Saint-Jean, édifiée en 1834 et restaurée en 1977, et dont l'eau est issue d’une couche de lignite qui s’étend sous les terres de l’ancienne forêt de Bouvresse ;
    • la Fontaiine Lematte, située en périphérie de Beaulieu. C'est une résurgence d’eau souterraine dont la fontaine, édifiée en 1833 et qui porte le nom du fermier qui acheta en juin 1791 les terres où s’érige toujours la fontaine, dont les eaux sont ferrugineuses. Elle a été restaurée en 2002 par un chantier jeunes, puis en 2015
    • Fontaine Saint-Pierre, proche de la fontaine Saint-Jean. Elle a été redécouverte en 2015 à l'occasion des travaux de renaturation du ru
    • Fontaine de la Grand Place, qui, avant l'adduction d'eau potable dans les logements, était le principal point où les habitants pouvaient puiser de l'eau
  • Vestiges du château féodal (une tour, restaurée au XVIIe siècle), située dans l'enceinte de la Maison Familiale Rurale).
  • Ancien pigeonnier de trois étages.
  • Ancienne gendarmerie (actuellement résidence privée).
  • Statue de Jeanne d'Arc.
  • Anciens blockhaus de la Première Guerre mondiale[42]
  • Cachot de Jeanne d'Arc[42],[43].
  • Circuit de découverte du patrimoine du village, organisé avec une application sur smartphone[44],[45].
  • Le circuit des Arcs, circuit de promenade long de 6 km qui débute à la Grand'Place de Beaulieu-les-Fontaines et permet de découvrir également Écuvilly[46]

Personnalités liées à la commune modifier

  • Pierre Eloy Sezille (mort en 1865), ancien curé de Beaulieu après avoir été soldat dans l'armée Napoléonienne où il participe à la campagne de Prusse, dont les victoires d’Iéna et d’Eylau puis instituteur à Noyon[42].
  • Raymond Moritz, peintre (1891-1950), qui a réalisé dans la chapelle un ensemble consacré à Jeanne d'Arc, exécuté pour la commémoration de 1930.

Héraldique modifier

Blason de Beaulieu-les-Fontaines Blason
D'azur à l'épée haute d'argent, garnie d'or, enfilée en chef d'une couronne du même et accostée de deux fleurs de lis d'or[47].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Ce maire est nommé sur le monument de la fontaine Saint-Jean en 1849
  4. Il rachète avec le Dr Dubois, médecin à Amiens, le domaine de Beaulieu le 23 juillet 1833
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Beaulieu-les-Fontaines » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Beaulieu-les-Fontaines - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Beaulieu-les-Fontaines - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a b c d e f et g Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Lassigny, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 111 p. (lire en ligne), p. 43-46, sur Google Books.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Beaulieu-les-Fontaines et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Noyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Transports en commun à Beaulieu-les-Fontaines », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  15. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 39.
  16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 62b et 63a.
  17. a b et c « Les Anciens Maires », Le conseil municipal, sur beaulieu-les-fontaines.fr (consulté le ).
  18. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  19. Revue Mabillon, janvier 1989 sur Gallica.
  20. Jules Michelet, Jeanne d'Arc, Paris, Hachette, 1853 - Lire en ligne sur Gallica
  21. a et b https://www.courrier-picard.fr/id327827/article/2022-07-23/jeanne-darc-en-sept-etapes-27-une-premiere-evasion-manquee-beaulieu-les
  22. Archives nationales S 5092
  23. Mannier (1872) p. 26-27
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