Bergisch Gladbach

ville d'Allemagne

Bergisch GladbachÉcouter est une ville d'Allemagne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, chef-lieu de l'arrondissement de Rhin-Berg. Sa population est de 110 016 habitants.

Bergisch Gladbach
Bergisch Gladbach
Hôtel de ville dans le vieux Bergisch Gladbach.
Blason de Bergisch Gladbach
Armoiries
Drapeau de Bergisch Gladbach
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Drapeau de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie Rhénanie-du-Nord-Westphalie
District
(Regierungsbezirk)
Cologne
Arrondissement
(Landkreis)
Rhin-Berg
Nombre de quartiers
(Ortsteile)
27
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Mandat
Lutz Urbach CDU
2009-2014
Partis au pouvoir CDU
Code postal de 51401 à 51469
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
05 3 78 004
Indicatif téléphonique 02202, 02204, 02207
Immatriculation GL
Démographie
Gentilé bergisch-gladbachois
Population 112 712 hab. ()
Densité 1 356 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 58′ 59″ nord, 7° 07′ 59″ est
Altitude 90 m
Min. 51,2 m
Max. 267,3 m
Superficie 8 312 ha = 83,12 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Voir sur la carte topographique d'Allemagne
Bergisch Gladbach
Géolocalisation sur la carte : Rhénanie-du-Nord-Westphalie
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Bergisch Gladbach
Liens
Site web www.bergischgladbach.de

Les villes Bergisch Gladbach, Bensberg et Schildgen ont fusionné en 1975 en prenant le nom de Bergisch Gladbach.

Histoire

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Appartenances historiques

Blason du Comté de Berg Comté de Berg 1271-1380
Blason du Duché de Berg Duché de Berg 1380-1806
Drapeau du Grand-duché de Berg Grand-duché de Berg 1806-1813
Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse (Province de Juliers-Clèves-Berg) 1816-1822
Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse (Province de Rhénanie) 1822-1918
Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand (Province de Rhénanie) 1871-1918
Drapeau de la république de Weimar République de Weimar 1918-1933
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand 1933-1945
Drapeau de l'Allemagne occupée Allemagne occupée 1945-1949
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 1949-présent

Altes Schloss Bensberg (de) une annexe d'un chateau médiéval à Bergisch Gladbach, dans les conceptions du brutalisme, création de Gottfried Böhm. Juin 2021.

La ville apparaît dans les annales en 1271 sous le nom de Gladebag. Elle s’est développée au centre d’un groupe de maisons isolées et dépendait du comté puis du duché de Berg et était administrée par le bailli de Porz.

En 1582, des papetiers de confession réformée s'établirent à Bergisch Gladbach. Ces artisans établirent en 1589 le synode de Berg, et de 1610 à 1621, Bergisch-Gladbach et Bensberg avaient leur propre pasteur. Les fidèles de la paroisse obtinrent d'occuper l'église de Bensberg, mais en 1618, après la conversion du duc de Berg (1614), le bailli dut la restituer aux catholiques. Au cours des décennies suivantes, tout le pays se convertit au catholicisme, mais les Protestants étaient tolérés : ils formèrent jusqu'en 1638 une communauté clandestine à Bensberg avant d'être rattachés au temple de Mülheim am Rhein.

Château de Bensberg, 2012.

L'Électeur palatin Johann Wilhelm commanda au peintre italien Giovanni Antonio Pellegrini une série de quatorze tableaux célébrant sa vie et son règne, réalise entre 1713 et 1714. Cette série était destinée au palais de Bensberg. Elle est aujourd'hui au château de Schleissheim, près de Munich. Une esquisse d'un des tableaux est conservée à la National Gallery à Londres[1].

En 1775, le maître-papetier Heinrich Schnabel rétablit une église réformée à Bergisch Gladbach, et y fit construire un temple, l'actuelle Gnadenkirche. La congrégation dépendait du synode de Düsseldorf. Simultanément, il se développait aussi une congrégation luthérienne, qui, sur les instances du gouvernement prussien, se regroupa avec les Réformés en 1817 pour former l’Église évangélique de Gladbach.

En 1806, Gladbach fut occupée par la France, avant d’être rattachée en 1808 au Grand-duché de Berg et finalement en 1815 au Royaume de Prusse. Elle dépendit désormais de la Province de Juliers-Clèves-Berg puis, en 1822, de la Rhénanie prussienne. Elle était rattachée à l’arrondissement de Mülheim am Rhein. Ce n’est qu'en 1848 que le qualificatif de Bergisch apparaît pour la première fois sur un cachet de poste, même s’il était en usage depuis le début du XIXe siècle. En 1856, Bergisch Gladbach, qui comptait 5 000 habitants, obtint le droit de cité. La ville prit officiellement le nom de Bergisch en 1863 (essentiellement pour la distinguer d’une autre ville rhénane, München-Gladbach).

Avec le rattachement de Mülheim-am-Rhein à la métropole de Cologne en 1914, l’État libre de Prusse décida en 1932 de regrouper les territoires ruraux de l’arrondissement de Mülheim avec l’arrondissement de Wipperfürth pour former l’Arrondissement de Rhin-Berg avec pour chef-lieu Bergisch Gladbach. La ville connut d'importants bombardements au cours de la Seconde Guerre mondiale. Dans le cadre de la Réforme administrative de 1975, Bergisch Gladbach annexa la ville voisine de Bensberg avec lequel elle partageait déjà le faubourg de Schildgen[2]. Deux ans plus tard (1977), la population dépassait le seuil des 100 000 habitants, faisant de Bergisch Gladbach une métropole régionale.

Le château de Bensberg, un ancien pavillon de chasse, aujourd'hui un hôtel, à Bergisch Gladbach en juin 2021.

Administration

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Le conseil municipal est élu tous les cinq ans au suffrage direct. L’exécutif est composé d’un maire, élu au suffrage universel direct, et de trois adjoints. Le maire est Lutz Urbach, CDU. Il a obtenu 50,5 % des suffrages lors du scrutin, face au maire sortant Klaus Orth, SPD (38 %).

Le conseil municipal élu en août 2009 est composé de 62 sièges répartis de la façon suivante : CDU, 25 sièges ; SPD, 16 ; Verts, 8 ; FDP, 6 ; Die Linke, 2 ; deux listes locales ont obtenu 5 sièges au total.

Le conseil municipal élu en octobre 2004 était composé de 66 sièges : CDU, 24 sièges ; SPD, 18 ; Verts, 9 ; FDP, 7 ; deux listes locales ont obtenu 4 sièges chacune. Le maire était Klaus Orth, SPD; il est assisté de trois adjoints étant membres respectivement de la CDU, du SPD et du FDP.

Le conseil municipal élu en octobre 1999 était composé de 52 sièges : CDU, 28 sièges ; SPD, 14 ; Verts, 5 ; FDP, 3 ; une liste locales avait obtenu 4 sièges. La maire était Maria Theresia Opladen, CDU; les trois adjoints étant membres respectivement de la CDU, du SPD et du FDP.

Liste des maires de Bergisch Gladbach

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Pour la période comprise entre 1945 et 1974, voir également ci-dessous la liste des maires de Bensberg.

Liste des maires successifs de Bergisch Gladbach
Période Identité Étiquette Qualité
         
1945 - 1946 Josef Geyser
1946 - 1950 Franz Heider
1950 - 1952 Ignaz Tenckhoff
1952 - 1956 Moritz Weig
1956 - 1957 Johann Mick
1957 - 1963 Fritz Wachendorff
1963 - 1974 Heinz Fröling
1975 - 1984 Franz Karl Burgmer
1984 - 1989 Franz Heinrich Krey CDU
1989 - 1994 Holger Pfleger
1994 - 2004 Maria Theresia Opladen CDU
2004 - 2009 Klaus Orth SPD
2009 - 2014 Lutz Urbach CDU

Liste des maires de Bensberg

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Liste des maires successifs de Bensberg
Période Identité Étiquette Qualité
         
1945 - 1946 Matthias Kiel
1946 - 1956 Jean Werheit
1956 - 1974 Ulrich Müller-Frank


Jumelages

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Vue de Bergisch Gladbach.

Bergisch Gladbach est jumelée depuis 1956 avec Bourgoin-Jallieu (Isère, Rhône-Alpes, France) et Bensberg l'est depuis 1960 avec Joinville-le-Pont (Val-de-Marne, Île-de-France, France) et avec Runnymede (Surrey, sud-est de l’Angleterre, Royaume-Uni). Bergisch Gladbach a poursuivi les jumelages initiés par l'ancienne municipalité de Bensberg.

Personnalités nées à Bergisch Gladbach

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Anecdote

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  • Le genre fossile de requins Gladbachus a été nommé ainsi à partir du nom de la ville de Bergisch Gladbach, où il a été trouvé[3].

Notes et références

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  1. Notice Electeur palatin
  2. Martin Bünermann et Heinz Köstering, Die Gemeinden und Kreise nach der kommunalen Gebietsreform in Nordrhein-Westfalen, Cologne, Deutscher Gemeindeverlag, (ISBN 3-555-30092-X)
  3. Gladbachus adentatus, sur le site Carnivora.net.

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