Bernard-Romain Julien

artiste français

Bernard-Romain Julien, né le à Bayonne où il est mort le , est un peintre, lithographe et illustrateur français.

Bernard-Romain Julien
Biographie
Naissance
Décès
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BayonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Vers -vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Félix Julien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Après une jeunesse passée à Bayonne où il apprend le dessin, Bernard-Romain Julien monte à Paris et rentre en 1822 à l'école des Beaux-arts, sous la direction de Antoine-Jean Gros. Il est l'ami d'enfance de Pierre Théophile Junca, dont il fera le portrait, et qui épousera la sœur de sa femme, née Latrilhe. Sa femme Louise Elisee Latrilhe est la tante du Cardinal Lavigerie[1]. Pierre Théophile Junca était témoin de leur mariage (29/10/1832 à Bayonne). Les deux amis se retrouveront à Paris, autour de l'éditeur-imprimeur Aubert & Cie et Charles Philipon[2].

Il expose au Salon de Paris en 1834, 1835, 1839, 1846, 1848 et 1850, des compositions lithographiques[3]. En 1848, il produit une traduction lithographique de la Prise de la smalah d'Abd-el-Kader (1845) d'après Horace Vernet[4]. Il montre également ses interprétations des œuvres de Henri Lehmann, Achille Devéria, Hippolyte Lecomte, Philippoteaux.

Actif dès 1826, il travaille comme illustrateur vers 1829-1830 pour La Caricature, le Genre parisien, un périodique contenant des estampes, coordonnée par Charles Philipon[5], Le Charivari, Le Voleur, La Galerie de la presse, la Biographie des hommes du jour, la Livre des orateurs, la Revue des armées, ou encore le Cours de littérature de La Harpe, publié chez A. Boblet en 1830 et contenant près de 400 portraits. Ses planches les plus remarquables sont issues des ateliers de Lemercier[6].

 David (1845), lithographie Lemercier (Fonds Wellcome).

Dans les années 1840, il publie les Cours élémentaires de dessin d'après Léon Cogniet, et une Étude à deux crayons, deux ouvrages d'enseignement qui connurent un certain succès, jusqu'aux États-Unis[7],[8].

Il retourne vivre à Bayonne en 1866 où il meurt le 3 décembre 1871.

Il a une fille, Anne Coraly Julien, née le 7 octobre 1843 à Paris[9].

Notes et références

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  1. Acte de mariage Saint-Esprit : état civil1814-1854 — 5Mi102/50
  2. « Junca, Pierre Théophile », notice du Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXe siècle, École nationale des chartes.
  3. Fiche exposant Salon de 1835, base salons du musée d'Orsay.
  4. Fiche exposant Salon 1848, base salons du musée d'Orsay.
  5. (BNF 43687640).
  6. Henri Beraldi, Les graveurs du Dix-neuvième siècle, vol. 8, L. Conquet, 1890, pp. 281-282.
  7. (en) Barrett Ross, Rendering Violence: Riots, Strikes, and Upheaval in Nineteenth-Century American Art, University of California Press, 2014, p. 90.
  8. (en) Barbara Cantalupo, Poe and the Visual Arts, Penn State Press, 2014, p. 81.
  9. Acte de naissance dressé le 8 octobre 1843 - vue 46 / 50, Archives de Paris.

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