Bernard Baissat

journaliste français

Bernard Baissat
Image illustrative de l’article Bernard Baissat

Naissance (81 ans)
Nabeul, Tunisie
Profession cinéaste, documentariste, journaliste
Autres activités pacifisme libertaire

Bernard Baissat, né le à Nabeul en Tunisie, est un journaliste, réalisateur de télévision, cinéaste, pacifiste et libertaire français.

Biographie modifier

Après avoir été professeur d'italien et de lettres françaises, Bernard Baissat quitte l’enseignement en 1966, pour devenir journaliste à l’ORTF (station régionale de télévision de Dijon) et travaille sous la direction de Pascal Copeau.

En 1967, il devient assistant réalisateur de télévision à Paris, à l’information puis à la télévision scolaire. Il fait notamment des émissions sur l’économie avec le syndicaliste Jacques Delors.

En 1968, après avoir participé aux événements de Mai, il part comme réalisateur pour la télévision éducative au Niger où il reste 2 ans. Souhaitant poursuivre son travail en Afrique, il occupe ensuite un poste de réalisateur/formateur à Bouaké, en Côte d’Ivoire, pendant 4 ans.

En 1974, l’Agence de coopération culturelle et technique de la francophonie le nomme responsable d’un projet de télévision francophone au Liban. Directeur de Vidéo Liban pendant 2 ans, il doit cesser son activité au début de la guerre civile.

En 1976, de retour en France, il travaille comme réalisateur pour FR3. Il y réalise de nombreux reportages et collabore à la nouvelle émission destinée aux populations étrangères Mosaïque produite par l'Agence pour le développement des relations interculturelles jusqu’en 1981. Il devient également formateur à l'INA.

Il choisit le statut de réalisateur intermittent du spectacle pour pouvoir travailler sur différentes chaînes et dans différentes émissions. Ce statut lui permet de réaliser aussi, à l’extérieur de la télévision, des films plus personnels.

À partir de 1980, il réalise et produit des documentaires, dont la série Écoutez..., où il trace les portraits de personnalités libertaires et pacifistes comme André Claudot, Jeanne Humbert, Eugène Bizeau, May Picqueray, Marcel Body, Aguigui Mouna, Robert Jospin, René Dumont, Serge Utgé-Royo et André Bösiger.

En 1987, il tourne un documentaire sur Le Canard enchaîné à l'occasion des 70 ans du journal satirique hebdomadaire.

En 2000, toujours intéressé par les nouvelles possibilités de production et de diffusion, il collabore pendant deux ans à l’aventure européenne de CanalWeb, télévision par internet, en produisant et réalisant une cinquantaine d’émissions d’histoire sociale avec des historiens de la Sorbonne, du CNRS (équipe du Maitron) et des historiens étrangers.

En 2007, sa rencontre avec un historien responsable des archives de Nouvelle-Calédonie lui donne l’idée de monter des films à partir des nombreuses heures de rushes inédites de ses archives personnelles. Ces films sont destinés aux étudiants, aux chercheurs et à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de la Nouvelle-Calédonie.

Depuis 2009, pour actualiser les projections de ses films anciens, il réalise des films courts sur les thèmes de l'amitié, de la solidarité et de la résistance.

Depuis 2010, il développe ses idées pacifistes et libertaires dans le journal et les émissions radio Si Vis Pacem (Radio libertaire) de l'Union pacifiste de France.

Filmographie modifier

A l'occasion d'une série de projections à Bruxelles, en 1989, une affiche réalisée par Alternative Libertaire.

Publications modifier

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Sources filmographiques modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier