Bernard Birsinger
Bernard Birsinger (né le dans le 18e arrondissement de Paris, décédé le à Bunus, Pyrénées-Atlantiques), est un homme politique français.
Bernard Birsinger | |
Bernard Birsinger en 2006. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (4 ans, 11 mois et 13 jours) |
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Élection | 1er juin 1997 |
Circonscription | 5e de la Seine-Saint-Denis |
Législature | XIe (Cinquième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | Jean-Claude Gayssot |
Successeur | Jean-Christophe Lagarde |
Maire de Bobigny | |
– (10 ans, 8 mois et 16 jours) |
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Prédécesseur | Georges Valbon |
Successeur | Catherine Peyge |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris XVIIIe (France) |
Date de décès | (à 51 ans) |
Lieu de décès | Bunus (France) |
Profession | Électrotechnicien |
Résidence | Cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis |
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Maires de Bobigny | |
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Il est membre du Parti communiste français, maire de Bobigny et député de la Seine-Saint-Denis.
Parcours
modifierNé à Paris, il vit à Saint-Denis jusqu'à l'âge de cinq ans, sa famille déménageant alors à Bobigny. Après avoir obtenu un baccalauréat en électromécanique, il travaille comme dépanneur d'ascenseurs pour Otis. Il habite successivement les quartiers de l'Étoile, Pierre-Semard et Karl-Marx.
Il adhère au PCF en 1973 et milite au Mouvement des jeunes communistes de France où il occupe des responsabilités nationales. En 1991, il devient membre du Comité national du PCF et premier secrétaire de la fédération de Seine-Saint-Denis[1].
Conseiller municipal de Bobigny depuis 1977, il en est élu maire en 1995 à la suite de la démission de Georges Valbon et est réélu maire au premier tour en 2001 (65 % des suffrages[2]). Ses deux mandats sont particulièrement marqués par son action pour la démocratie participative, avec notamment la création des Assises de la ville biennales[3], de l'Observatoire des engagements devant lesquels les élus municipaux sont redevables ou encore de comités de quartier regroupant élus, habitants et acteurs du quartier (travailleurs sociaux, associations…). Il est à l'origine de la rénovation contestée par son coût de la salle des mariages de l'hôtel de ville par l'artiste Hervé Di Rosa, mais aussi de chantiers comme la prolongation de la ligne 1 du tramway, la rénovation de l'ancienne gare, la rénovation urbaine de certains quartiers, etc.[4]
Aux élections législatives de 1997, il est élu comme suppléant de Jean-Claude Gayssot (5e circonscription de Seine-Saint-Denis, dite Bobigny-Drancy), qu'il remplace après la nomination de ce dernier en tant que ministre des Transports. Il est cependant battu aux élections de 2002 dans cette même circonscription, devancé de 17 voix par le maire UDF de Drancy Jean-Christophe Lagarde. Durant son mandat de député, il avait été un des plus fervents partisans du Pacte civil de solidarité (PACS). Il s'engage également dans la lutte pour l'abolition universelle de la peine de mort, et rend notamment visite à Mumia Abu-Jamal, condamné à mort pour le meurtre d'un policier en Pennsylvanie, qu'il fait citoyen d'honneur de Bobigny, et prend part au 1er congrès mondial contre la peine de mort, à Strasbourg en 2001. Il a également fait partie du Haut Conseil à l'intégration.
Il participe aux forums sociaux mondiaux de 2002, 2003 et 2006, notamment sur les questions de logement, et est un des organisateurs du Forum social européen de 2003, qui se tient notamment en Seine-Saint-Denis.
Lors du référendum du 29 mai 2005, il défend le non, qui sera majoritaire dans sa ville à 83 %.
Bernard Birsinger a été président de l'Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR).
Il décède subitement le , d'un arrêt cardiaque à Bunus alors qu'il s'exprimait lors d'une table-ronde sur le logement. Sa première adjointe, Catherine Peyge, lui succède à la mairie.
Engagement sur le logement
modifierAu 32e congrès du PCF, en 2003, il est nommé responsable des questions de logement au Comité exécutif national. Il organise les États généraux du logement en janvier 2004 et octobre 2005 dans sa ville, qui regroupent des associations, notamment de locataires (Confédération nationale du logement…), des habitants et des élus[5].
Il participait aux travaux de l'ONU-Habitat, principalement sur la question des expulsions locatives[6]. En , il organise une manifestation pour le respect de la loi SRU à Neuilly-sur-Seine avec plusieurs centaines de mal-logés[4]. En , il fait voter un arrêté municipal déclarant Bobigny « zone hors expulsion locative » : cette initiative sera suivie par de nombreux maires, principalement communistes, bien qu'elle soit contestée par la préfecture, qui attaquera la ville devant le tribunal administratif.
Mandats
modifierLa date initiale est celle du début de mandat. La date de cessation de fonction n'est indiquée, à la fin, qu'en cas d'interruption ou de non-renouvellement.
- Conseiller municipal et maire :
- : conseiller municipal de Bobigny (Seine-Saint-Denis)
- : maire de Bobigny (Seine-Saint-Denis)
- Député :
- : député de la Seine-Saint-Denis, dans la 5e circonscription (Bobigny-Drancy), en remplacement de Jean-Claude Gayssot (nommé au gouvernement)
Notes et références
modifier- Bernard Birsinger devient premier secrétaire de la fédération du 93, L'Humanité, .
- Site de la mairie de Bobigny.
- Présentation des Assises de la ville de Bobigny
- Élodie Soulié, « En onze ans, le maire a laissé son empreinte », dans Le Parisien, 2 septembre 2006.
- Cyrille Poy, « Les États généraux pour la création d’un service public du logement, à Bobigny », dans L'Humanité, 2 février 2004.
- Bernard Birsinger participe à la mission du groupe de travail sur les expulsions de l'ONU-Habitat, communiqué de l'ANECR du 16 février 2005.
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Portrait de Bernard Birsinger dans L'Humanité.