Bernard Quemada
Bernard Quemada, né le à Saint-Sébastien et mort le dans le 18e arrondissement de Paris[1], est un universitaire français. Il est l’un des pionniers de la lexicographie française au XXe siècle.
Naissance | |
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Décès |
(à 91 ans) 18e arrondissement de Paris |
Nationalité |
Français |
Activités | |
Conjoint |
Gabrielle Quemada (d) |
A travaillé pour |
École pratique des hautes études (- Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne (à partir de ) |
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Domaine |
Dictionnaire de langue Langue française moderne et contemporaine Science du langage |
Membre de | |
Directeurs de thèse | |
Distinctions |
Dictionnaire du français moderne (1539-1863). Étude sur leur histoire, leurs types et leurs méthodes |
Biographie
modifierD'un père espagnol, couturier et d'une mère française, femme au foyer, Bernard Quemada est né le en Espagne, à Saint-Sébastien. A l'âge de 10 ans, la famille quitte l'Espagne pour s'installer à Paris. Bilingue, il parle espagnol avec son père et français avec sa mère[2].
Après avoir étudié au lycée Chaptal, il poursuit une licence de lettres à la Sorbonne, puis devient diplômé de l'Institut des professeurs de français à l'étranger.
Sous l'influence majeure de Georges Matoré, il contribuera à introduire la lexicologie dans l'Université française tout au long de sa carrière universitaire.
En 1949, il soutient sa première thèse sous la direction du professeur Robert Léon Wagner, avec pour thème Le Vocabulaire de la galanterie dans les romans mondains (1640-1710)[3].
En 1958, il fonde la revue des Cahiers de lexicologie, qui contribuera à l'essor de cette discipline novatrice durant cette période.
En 1967, sous la direction de Georges Matoré, il soutient sa thèse d'État donnant lieu à un ouvrage majeur : Les Dictionnaires du français moderne (1539-1863)[4].
De 1950-1969, il est enseignant-chercheur en philologie à Besançon. Il constate que les étudiants étrangers ont des difficultés dans leur parcours d'apprentissage. C’est ainsi qu’il crée le CLA (Centre de linguistique appliquée) qui sera à l'initiative de l'intégration du français langue étrangère (FLE) pour l'aide à l'apprentissage du français pour les étudiants étrangers[5].
À partir de 1970, il devient professeur de linguistique française à l'université Paris-Sorbonne.
De 1975 à 1995, il sera directeur d'études à l'École pratique des hautes études de Paris. En parallèle, il dirige de 1977 à 1994 le Trésor de la langue française, un dictionnaire des XIXe et XXe siècles en 16 volumes.
Pionnier dans l'usage de l'informatique, il développera plusieurs bases de données.
Notes et références
modifier- Lieux de naissance et décès trouvés dans la base MatchId des fichiers de décès en ligne du Ministère de l'Intérieur avec les données INSEE (consultation 16 janvier 2020)
- Jean Pruvost, « «Les» bibliothèques de Bernard Quemada… et de son élève », dans Bibliothèques d’écrivains : Lecture et création, histoire et transmission, Rosenberg & Sellier, coll. « Biblioteca di Studi Francesi », (ISBN 978-88-7885-680-6, lire en ligne), p. 29–45
- « Bernard Quemada, directeur du Trésor de la langue française est mort », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Bernard Quedama (1926-2018) », sur academiefrançaise.fr, (consulté le ).
- « Décès de Bernard Quemada, fondateur du CLA de Besançon », sur estrepublicain.fr, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :