Jean Bertheroy

poète et romancière française

Jean Bertheroy, de son vrai nom Berthe Clorine Jeanne Le Barillier (parfois orthographiée Berthe Clorinne Jeanne Le Barillier ou même Berthe Corinne Jeanne Le Barillier, sans doute par une suite d'erreurs de recopiage orthographique erroné dans les divers ouvrages où elle est citée)[N 1], née à Bordeaux le [1],[2],[N 2],[N 3] et morte au Cannet[3],[N 4] le [3],[2], est une femme de lettres française.

Jean Bertheroy
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
Le CannetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Berthe Clorine Jeanne Le BarillierVoir et modifier les données sur Wikidata
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signature de Jean Bertheroy
Signature

Biographie

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Elle est la fille de Jeanne Laure Elisabeth Fabre (1830-1900)[4], et de Hyacinthe Édouard François Le Barillier[1] ( - )[4], officier de santé de marine en 1842, docteur en médecine en 1848, date à laquelle il se fixe à Bordeaux, médecin des hôpitaux en 1854, médecin en chef de l'ambulance de Lescure en 1871[4].

Elle collabore au Figaro et à la Revue des deux Mondes. Romancière à succès à son époque[5], elle est la première secrétaire du jury Femina en 1904, milite pour l’amélioration de la condition féminine[5] et reçoit la Légion d'honneur au grade de chevalier en 1911[6]. Elle est membre de la Société des gens de lettres.

Maison Bertheroy à Montmorency

Remarquée d'abord pour ses poésies, elle se tourne vers le roman historique puis le roman moderne. Son œuvre, si elle est assez largement tombée dans l'oubli, est servie par un style sobre et une documentation toujours très solide. La part la plus consistante de son œuvre est probablement celle consacrée à l'antiquité romaine.

Elle décède le au Cannet, ville où elle possède une villa, « après une courte maladie »[3].

Son souvenir reste présent à Montmorency où elle se fait construire une maison de style italien en 1891, au 5, rue de l'Hermitage[5], à proximité immédiate de l'Hermitage de Jean-Jacques Rousseau, un écrivain qu'elle admirait et dont elle voulait se rapprocher[5]. Cette maison est tantôt nommée Hôtel Bertheroy[5], tantôt Maison Jean Bertheroy.

Prix littéraires

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Jean Bertheroy est trois fois lauréate de l'Académie française[7] :

  • Vibrations, poésies (1888)
  • Marie Madeleine, poème (1889)
  • Femmes antiques : la légende, l'histoire, la Bible, poésies (1890) [Femmes antiques : la légende, l'histoire, la Bible Lire en ligne sur Gallica
  • Cléopâtre, roman historique (1891)
  • Aristophane et Molière, à-propos en 1 acte en vers, Paris, Comédie-Française, (éd. Paris, Colin, 1891).
  • Ximénès, roman historique (1893)
  • Le Mime Bathylle, roman historique (1894)
  • Le Roman d'une âme, roman (1895)
  • Le Double Joug, roman (1897)
  • Sur la pente, roman (1897)
  • Les Trois Filles de Pieter Waldorp (Pierre Lafitte & Cie, 1897)
Le Jardin des Tolosati (1903)
Aspasie et Phryné (1913)
  • Un vrai ami, comédie en 1 acte, co-écrit avec Brandimbourg, Paris, au Grand-Guignol, le 25-11-1897
  • Cocu, ou la femme de M. Duveau, vaudeville en 1 acte, co-écrit avec Habrekon et De Pawlowsky, au Divan japonais, le 16-9-1899
  • La Danseuse de Pompéi (1899) ; réédité en 1905 (Arthème Fayard) lire en ligne
  • Le Journal de Marguerite Plantin (1899)
  • Éloge de André Chénier, mémoire couronné par l'Académie française (1900)Texte en ligne
  • Lucie Guérin, marquise de Ponts, roman (publié sous forme de roman-feuilleton dans Le Figaro du au  ; publié en un volume chez Paul Ollendorff en 1900)
  • Hérille, roman (1901)
  • Le Rachat (1902)
  • Les Vierges de Syracuse (1902)
  • Le Mirage, roman (1902)
  • Le Jardin des Tolosati (1903)
  • Les Dieux familiers, roman nouveau (1904)
  • La Beauté d'Alcias, roman (1905) Texte en ligne
  • Les Délices de Mantoue, roman (1906)
  • Sybaris (1907)
  • Geneviève de Paris, roman historique (1907)
  • L'Ascension du bonheur, roman moderne (1908)
  • Le Colosse de Rhodes (1909)
  • Conflit d'âmes, roman (1910)
  • Les Deux Puissances, roman moderne (1910)
  • Gilles le Ménétrier (1910)
  • La Passion d'Héloïse et Abélard (1910)
  • La Vie du cœur, nouvelles (1910)
  • Le Frisson sacré, roman (1912) Texte en ligne
  • Les Chanteurs florentins, suivis de : l'Enfant Septentrion (1912)
  • Le Double Amour (1912) [10]
  • Aspasie et Phryné, illustré par Notor (1913) Texte en ligne
  • Les Tablettes d'Erinna d'Agrigente, roman (1913)
  • La Couronne d'épines, roman (1914)
  • Le Tourment d'aimer, roman (1914)
  • Entre la conscience et le cœur (1916)
  • Le Chemin de l'amour, roman (1918)
  • Vers la gloire (1919)
  • Les Voix du Forum (1920)
  • Les Pavots mystiques, roman (1921)
  • Amour, où est ta victoire ? roman (1922)
  • L'Ange au sourire (1923)
  • Roseline et l'amour (1923)
  • La Ville des expiations (1923)
  • Les Brebis de Mme Deshoulières (1924)
  • Dans la barque d'Isis, roman (1925)
  • La Vie sublime de Galileo-Galilei (1927)

Mélodies

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  • La Terre a mis sa robe blanche (1890), mis en musique par Théodore Dubois (1837-1924)
  • Dans le sentier, parmi les roses (1891), mis en musique par Jules Massenet (1842-1912)
  • Parmi les Roses, poème (1908), mélodie pour voix et piano, mis en musique par Émile Nerini (1882-1967)
  • Chant d'amour, poème, mélodie pour voix et piano, mis en musique par Henri Maréchal (1842-1924)

Notes et références

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  1. Alors que son acte de naissance indique Clorine, le Larousse du XXe siècle en 6 volumes, tome 1, édition de 1928, ainsi que la référence Thieme citée dans la notice de personne de la BNF, donnent Clorinne : Berthe-Jeanne-Clorinne Le Barillier. D'autres sources sans doute fautives mais largement répandues donnent Corinne au lieu de Clorine. Selon qu'on la cite comme épouse, elle est parfois aussi appelée dame Roy de Clotte ou Mme Czernicki, car elle a été mariée deux fois.
  2. Certaines données généalogiques de Berthe Clorine Jeanne Le Barillier sur Geneanet donnent sa naissance par erreur le 26 juillet 1858. Cette date est le jour de la rédaction de son acte de naissance (voir le site Leonore), et non pas sa date de naissance. L'acte indique qu'elle est née « avant-hier », donc le 24 juillet 1858.
  3. La notice de personne de la BNF donne deux sources fautives où Berthe Clorine Jeanne Le Barillier naît tantôt en 1860, tantôt en 1868, alors que la bonne année de naissance est 1858, attestée par son acte de naissance.
  4. Certaines sources fautives donnent le lieu de décès de Berthe Le Barillier à Cannes alors qu'elle est morte au Cannet, commune limitrophe de Cannes.

Références

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  1. a et b « Acte de naissance de Berthe Clorine Jeanne Le Barillier », sur culture.gouv.fr.../leonore_fr (base Léonore) (consulté le )
  2. a et b « Jean Bertheroy sur le catalogue de la BNF », sur catalogue.bnf.fr (consulté le )
  3. a b et c « Jean Bertheroy s'est éteinte dans sa villa du Cannet », Le Journal, Paris, no 12518,‎ , p. 1, colonne 5 en haut (lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c « Fiches généalogiques de Hyacinthe Édouard François Le Barillier et de Berthe Clorine Jeanne Le Barillier », sur geneanet.org (consulté le )
  5. a b c d et e « Montmorency, un passé historique fabuleux : l’Hôtel Bertheroy », sur montmorencytoujours.com (association Montmorency toujours (consulté le )
  6. « Légion d'honneur de Jean Bertheroy », sur culture.gouv.fr.../leonore_fr (base Léonore) (consulté le )
  7. « Prix littéraires de Jean Bertheroy », sur academie-francaise.fr (consulté le )
  8. « Prix Archon-Despérouses », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  9. « Liste des œuvres de Jean Bertheroy », sur bnf.fr (consulté le )
  10. Notice bibliographique dans Le Journal du dimanche du 19 mai 1912 [1], date de la publication.

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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