Biesles
Biesles est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Biesles | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Chaumont | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles | ||||
Maire Mandat |
Michel André 2020-2026 |
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Code postal | 52340 | ||||
Code commune | 52050 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bieslois | ||||
Population municipale |
1 325 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 05′ 11″ nord, 5° 17′ 49″ est | ||||
Superficie | 23,84 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Chaumont (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nogent | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
modifierBiesles fusionne avec Le Puits-des-Mèzes en 1972.
Treix | Mareilles | Esnouveaux | ||
Laville-aux-Bois Chaumont | N | Ageville | ||
O Biesles E | ||||
S | ||||
Sarcey Nogent |
Mandres-la-Côte Lanques-sur-Rognon |
Hydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau de Moiron et le Fossé 02 de Champ Rouge[1],[Carte 1].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang de la Forgeotte, d'une superficie totale de 0,6 ha (0,3 ha sur la commune)[Carte 1],[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 028 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 011,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Biesles est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), forêts (35 %), prairies (5,4 %), zones urbanisées (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Vue ancienne de l'entrée du village
Toponymie
modifierLe thème étymologique est Billia ou Bilia, vocable reproduisant sous une forme féminime, employée adjectivement, le Gentilice ou nom de famille Romain Bilius, alias Billius.
Bille en 1226, Bile en 1249 - 1252, Billa en 1252, Bielle en 1274 - 1275, Bielles 1597, Biesle 1625 et enfin Biesles en 1889.
Histoire
modifierIl n'est pas fait mention de Biesle (Bilia) avant le XIIe siècle.
C'était un fief dépendant du domaine de Nogent.
Au XVe siècle, il fut en la possession des « Choiseul-Lanques ».puis celle des « Saint-Belin de Thivet » jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
Georges II fonda la branche des « Saint-Belin-Biesle ».
C'est en faveur de Georges III, petit-fils du précédent, que Louis XIII fit de Biesles un comté, en 1631.
Après quelques générations, Biesles passe aux mains des Messey en la personne de François qui rend hommage au Roi en 1714 en possédant alors le château avec dépendances.
C'est le petit - fils, Pierre Eugène Barnabé de Messey qui détenait le château en 1789, avant la Révolution.
En 1789 Biesles faisait partie de la province de Champagne,bailliage de Chaumont, prévôté et chatellerie de Nogent Le Roi, élection de Langres.
Son église dédiée a St Pierre et St Paul était du diocèse de Langres doyenné d'Is en Bassigny. La présentation de la cure appartenait à l abbesse de Poulangy[15].
Galerie
modifier-
L' atelier ganterie et couture Descharmes à Biesles
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vue ancienne de la rue d 'Ageville.
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le Café du Château (1912).
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la coutellerie J. CAPUT
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifier- Maire sortant : Michel André
- 15 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2011 : 1 394 habitants)
- 5 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Chaumont)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||||
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Voix | % | CM | CC | |||||
Michel André * | DVD | 505 | 68,05 | 13 | 5 | |||
Emmanuel Baverel | DVD | 237 | 31,94 | 2 | ||||
Inscrits | 1 124 | 100,00 | ||||||
Abstentions | 346 | 30,78 | ||||||
Votants | 778 | 69,22 | ||||||
Blancs et nuls | 36 | 4,63 | ||||||
Exprimés | 742 | 95,37 | ||||||
* Liste du maire sortant |
Liste des maires
modifierJumelages
modifier- Nordendorf (Allemagne) depuis 1973 en Bavière, dans l'arrondissement d'Augsbourg.
Évolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2021, la commune comptait 1 325 habitants[Note 4], en évolution de −2,65 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Héraldique
modifierLes armes de Biesles se blasonnent ainsi : D'azur à trois têtes de bélier d'argent accornés d'or, posés 2, 1[21]. |
Lieux et monuments
modifier- La Chapelle Saint-Roch bâtie en 1636
- L' Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul : En 1764 a débuté la construction de l'église St Pierre - St Paul d'après les plans de l'architecte Chaumontais Mauperin, à la place de l'ancienne église qui menaçait de s'effondrer. L'Évêque de Langres Gilbert de Montmorin autorisa la démolition de cette dernière le 24 aout 1764. Les travaux durèrent deux ans et la bénédiction de la nouvelle église eut lieu le 17 novembre 1766. La tour du clocher et les contreforts sont en pierre de taille et le reste de l'édifice en moellons.
- Musée de la Tour du Château : Le musée de la Tour de l'ancien château de Biesles propose en permanence une exposition d'objets du passé de la commune, comme la coutellerie très présente jusqu'au milieu du XXe siècle et deux autres artisanats : la ganterie et la saboterie. Des photographies et gravures de 1880 a 1950, des costumes d'époque sur mannequins (instituteur, forgeron, lavandière, sabotier, ganterie...) et des objets de la vie courante évoquent le quotidien des habitants du village.
- Le Château : Pendant les guerres de religion le château du début XIIIe siècle a vu ses fortifications renforcées par le seigneur de Biesles Georges II de Saint - Belin. Les pierres de la Tour et certaines parties des murs ainsi que les meurtrières sont encore visibles. En 1789 le Seigneur de Biesles Pierre Eugène Barnabé de Messey ayant émigré, le château fut mis en adjudication. Après la vente de celui -ci les étages supérieurs furent rasés et certaines parties du château ont été détruites.
- le Lavoir
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l'église Saint-Pierre - Saint-Paul
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La coutellerie de Besles
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le Puits-des-Mèzes l'église et la Maison Commune (1913)
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le Lavoir de Biesles
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la Chapelle Saint-Roch
Bibliographie
modifierLa Haute Marne ancienne et moderne, Émile Jolibois[22].
Dictionnaire topographique de la Haute Marne. Alphonse Rozerot[23]
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Biesles » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale de Biesles », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Biesles et Bourdons-sur-Rognon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Biesles ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chaumont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Émile Jolibois., La Haute - Marne ancienne et moderne
- réélu en mars 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Banque du Blason
- Jolibois, Émile, 1813-1894., La Haute-Marne ancienne et moderne : dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département... par Émile Jolibois., Éditions F.E.R.N., (OCLC 460062628, lire en ligne)
- Alphonsse Rozerot, dictionnaire topographique de la Haute - Marne,