Depuis la saison 1994-1995, année où le club remporte son premier titre de champion de France, le termine chaque saison dans les trois premiers du championnat[1]. Le club est également présent sans discontinuer sur la scène européenne depuis cette même saison, remportant également son premier titre européen en 1995 avec la Coupe Ronchetti. Le club remporte à trois reprises le plus prestigieux trophée européen, l'Euroligue, en 1997, 1998 et 2001.
Opposé à deux équipes de haut niveau, Valence et Schio, Bourges ne parvient pas à franchir le tour préliminaire de l'Euroligue et manque cette compétition pour la première fois depuis 26 ans, ce qui reverse le club en Eurocoupe[3].
Après la blessure à la cheville d'Endy Miyem en février, le club engage en mars Djéné Diawara pour la suppléer[4].
Le , en manque de temps de jeu, Lisa Berkani quitte Bourges pour Villeneuve-d'Ascq[8]. Bourges est éliminé en deux manches en demi-finales du championnat par Montpellier[9], mais remporte la Coupe de France pour la troisième année consécutive[réf. nécessaire].
Bourges remporte la Coupe de France pour la seconde année consécutive face aux Flammes Carolo, soit la dixième coupe de l'histoire du club[11], puis quelques semaines plus tard son 14e championnat de France[12].
Avec un groupe de onze joueuses, Pierre Fosset annonce une concurrence plus forte : « C'est sain et nécessaire pour faire progresser l'équipe. »[15].. Il a préféré le profil de Miljana Bojović à celui de la jeune internationale Olivia Époupa« Nous voulions une meneuse de métier. Nous la connaissions pour l'avoir jouée plusieurs fois avec Kosice et Fenerbahçe. À l'époque, sa coache parlait d'ailleurs avec beaucoup de considération de cette joueuse qui peut scorer autant que mener, et qui présente une belle aptitude au combat »[16].
Après deux finales perdues, Bourges remporte 75-65 la Coupe de France 2017, sa neuvième, face à Charleville[17].
Opposé au leader de la saison régulière Montpellier, Bourges est battu 2 manches à 1 en demi-finale et manque d'accéder aux finales[18].
Malgré la victoire en Eurocoupe, le président Pierre Fosset se dit déçu par la saison des Tangos qui n'ont pas atteint les trois objectifs fixés : la Coupe de France, le championnat et les quarts de finale de l'Euroligue. Il assume l'erreur de recrutement de Shay Murphy (« Qu'est-ce qu'elle a amené au club ? Rien, puisqu'il a fallu qu'on s'en sépare ») et les limites de Laura Hodges (« J'aurais dû me séparer d'Hodges avant. Je pense qu'on aurait pu prendre une joueuse plus forte dont l'équipe avait besoin. Sur notre secteur intérieur, on était léger et je le dis. ») Il se félicite en revanche de la nouvelle salle du Prado : « On l'a rempli deux fois. On fait près de 30 % de spectateurs en plus, ce n'est pas rien. »[15].
Sans club après la relégation de Perpignan, l'ancienne internationale Pauline Lo signe à Bourges en novembre 2014 notamment à la suite de la blessure d'Endy Miyem[20].
Bourges remporte son treizième titre de champion de France, égalant ainsi le record de Clermont, en disposant de Villeneuve d'Ascq lors de la belle de la finale (51-49)[23], mais le club du Berry doit s'incliner en finale de la Coupe de France après prolongation face à Montpellier[24]
Bourges décroche la première place de la saison régulière[26]. Le club remporte sa huitième coupe de France face à Villeneuve-d'Ascq par 57 points à 48 grâce notamment à Emmeline Ndongue (14 points à 6/7, 8 rebonds) et Endy Miyem (20 points à 9/11, 5 rebonds)[27].
Entravé par des blessures (Joens, Kaltsidou…), le CJM est distancé en début de championnat LFB par Montpellier, qui défait Bourges de 20 points au match aller. Sur la saison, pas mal de seize joueuses sont utilisées[32]. Cependant le club tire son épingle de jeu en Euroligue derrière le Spartak Moscou[33].
Bourges se qualifie pour la Finale à 8 de l'Euroligue en éliminant le club polonais de Wisła Cracovie sur le score de deux victoires à une, malgré une première défaite à domicile[34]. Bourges s'impose en Pologne sur le score de 50 à 38[35] puis remporte la manche décisive disputée à domicile, 66 à 59[36]. Lors du Final Eight, disputé à Iekaterinbourg, Bourges est confronté à trois équipes dans le groupe B, le Fenerbahçe İstanbul, le Spartak Moscou et Schio. Après une défaite face au club turc lors de la première journée, 69 à 44[37], les Berruyères remportent les deux matchs suivant, d'abord face au club russe, 71 à 64[38] puis face aux Italiennes sur le score de 60 à 56[39]. Opposé en demi-finale au club russe de UMMC Iekaterinbourg, grand favori de la compétition et futur vainqueur, le club français s'incline logiquement sur le score de [40]. Bourges décroche la troisième place en battant par 65 à 57 Košice[41].
En Coupe de France, les joueuses du club de Bourges s'inclinent à domicile en quart de finale face au club de Lyon sur le score de 69 à 74[42].
Malgré une seconde place en saison régulière, Bourges finit par disposer de Montpellier deux victoires à une en finale et conserver son titre de champion[43].
Pour sa première saison au club, Valérie Garnier décroche son premier titre. La succession de Pierre Vincent fut discutée après la défaite contre Mondeville au Prado, le quatrième revers tango en Ligue, après dix journées : « Je connaissais Valérie, ce n'était pas un coup de tête. Elle sortait d'une saison où elle avait gagné deux matches avec Toulouse. Elle prenait la suite de Pierre Vincent. Mais j'ai toujours assumé ma décision. Je savais qu'elle pouvait correspondre à ce dont avait besoin le club[45]. »
Les Berruyères sont sacrées Championnes de France LFB pour la neuvième fois de leur histoire par une victoire 72 à 52 lors de la balle face à Tarbes. Porté par un public en fusion, Bourges offre son premier titre de Champion de France à Ana Lelas, son dernier à Cathy Melain qui prend sa retraite sportive au terme de cette saison. Céline Dumerc quitte Bourges pour une expérience à l'étranger[47].