Billère

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques

Billère (prononcé [bijɛʁ] ; en béarnais Vilhèra ou Bilhère) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Billère
Billère
L'Hôtel de ville
Image illustrative de l’article Billère
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées
Maire
Mandat
Arnaud Jacottin
2024-2026
Code postal 64140
Code commune 64129
Démographie
Gentilé Billérois, Billéroise
Population
municipale
13 866 hab. (2021 en évolution de +5,57 % par rapport à 2015)
Densité 3 034 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 18′ 11″ nord, 0° 23′ 26″ ouest
Altitude Min. 159 m
Max. 205 m
Superficie 4,57 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Pau
(banlieue)
Aire d'attraction Pau
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Billère et Coteaux de Jurançon
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Billère
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Billère
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Billère
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Billère
Liens
Site web www.billere.fr

Le gentilé est Billérois.

Géographie

modifier

Localisation

modifier
Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Commune de l'aire d'attraction de Pau située dans son unité urbaine en Béarn, au sud-ouest de Pau.

Communes limitrophes

modifier

Les communes limitrophes sont Jurançon, Lons et Pau.

Communes limitrophes de Billère[1]
Lons
Laroin
(par un quadripoint)
Billère Pau
Jurançon

Hydrographie

modifier
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Billère.

La commune est drainée par le gave de Pau, le Lau, la Herrère et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[2],[Carte 1].

Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il longe la commune sur son flanc sud et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé 88 communes[3].

Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 310 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Uzein à 11 km à vol d'oiseau[7], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 093,8 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Réseau Natura 2000

modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[12],[Carte 2] :

  • le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 2] encore vivace[13] ;
  • le « parc boisé du Château de Pau », d'une superficie de 18,87 ha, largement dominé par le Hêtre (Fagus sylvatica) sur le versant nord. Il est accompagné par diverses espèces de feuillus comme le Chêne pédonculé (Quercus robur), l’Érable champêtre (Acer campestre), l’Érable sycomore (Acer pseudoplatanus)…[14] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[15],[Carte 3] : le « lac d'Artix et les saligues aval du gave de pau » (779,72 ha), couvrant 12 communes du département[16] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[15],[Carte 4] : le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (3 000,84 ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[17].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Billère est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pau[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant 55 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7],[20]. Cette aire, qui regroupe 227 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols

modifier
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (97,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (72 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (18 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].

Développement urbain

modifier

Logements

modifier

Voies de communication et transports

modifier

Elle est accessible par la route nationale 117, qui relie Toulouse à Bayonne, et les routes départementales 802 et 834.

Le réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques sur sa ligne 801, qui mène de Pau à Orthez, y possède un arrêt.

Billère est desservie par les lignes du réseau de bus Idelis :

  • Ligne T3 Lescar — Soleil / Billère — Lacassagne ↔ Pau — CST Jean Feger
  • Ligne T4 Lons — Perlic / Billère — J. Gois ↔ Pau — Cité Multimédia
  • Ligne 7 Lescar — Soleil ↔ Bizanos — Beau Soleil / Artigueloutan — Salle des Fêtes
  • Ligne 8 Poey-de-Lescar — Z.A. D817 / Lescar — Collège S. Palay ↔ Idron — Mairie
  • Ligne 13 Lescar — Soleil ↔ Pau — EFS
  • Ligne D Lons — Perlic Sud ↔ Pau — Pôle Bosquet

La commune est également desservie par le réseau d'autocars interurbains des Pyrénées-Atlantiques :

  • Ligne 520 Pau — Rue Mathieu Lalanne ⥋ Orthez — Gare SNCF

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Billère est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels

modifier

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Pau, regroupant 34 communes concernées par un risque de débordement du gave de Pau, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[26]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1800, crue la plus importante enregistrée à Orthez (H = 15,42 m au pont d'Orthez), du , exceptionnelle par son ampleur géographique, des 27 et , la plus grosse crue enregistrée à Lourdes depuis 1875, du , du (10,46 m à Orthez pour Q = 725 m3/s), du , du (3,40 m à Rieulhès pour Q = 504 m3/s) et du . Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1996, 1997, 2009 et 2013[28],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Billère.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[29]. 4,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[30].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[24].

Risque particulier

modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Billère est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[31].

Toponymie

modifier

L'existence d'une communauté est attestée à Billère depuis le XIIe siècle au moins. Dans son histoire du Béarn Pierre de Marca cite des documents de 1154 dans lesquels il est question de G. Bennard de Bilere, de sa femme Anicelle et d'un certain Raimundus Gaïard de Bileles. Le nom de la commune apparaît ensuite sous les formes Bilhere (XIe – XIVe siècle[32], Anciens Fors), Vilhere (1385, censier de Béarn), Bilhere (1457, cartulaire d'Ossau), Vilhera (1539, réformation de Béarn), Billere (1793[33] et Bulletin des lois en 1901[33]).

Son nom béarnais est Vilhèra[34] ou Bilhère[35].

Histoire

modifier

Au Moyen Âge

modifier

Paul Raymond note qu'en 1385, Billère comptait onze feux et dépendait du bailliage de Pau. Ces premiers feux ou "ostaus". Ces 11 premières maisons billéroises étaient celles de : de la Sale, domenger ; de Montaut de Dominjoo ; de Condor d'Endre ; de P. de Horgues ; d'Arnauto de Nergassie ; de Berdolet de Bori ; d'Arnaut de Centva ; de Sabent ; d'Arnault Guilem de Vinhau ; D'Arnault Guilhem de Claverie ; de Bertran deu Planter.

Mais les registres paroissiaux ne commencent qu'en 1692. Ils laissent entrevoir une croissance qui s'accélérera au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Le passé anglais

modifier

Le 7 octobre 1813, l'armée de Wellington franchit la Bidassoa. Le 27 février 1814 se déroule la bataille d'Orthez. Les soldats britanniques découvrent le Béarn. De retour chez eux, ils racontent leurs découvertes, parlent de la clémence du climat et de la campagne si propice aux sports qu'ils aiment pratiquer (chasse, golf...).

Un médecin anglais, le docteur Alexander Taylor, qui était tombé amoureux du ciel de Pau, vante la stabilité et l'efficacité du climat pour certaines maladies. Un livre très apprécié qui fait la renommée de la région paloise et y attire l'aristocratie anglaise. Les Hôtels ne leur apportant pas entière satisfaction, ils construisent de nombreuses villas dont certaines, parfaitement conservées, subsistent encore.

Le Pau Golf Club 1856

modifier

Le Pau Golf Club, créé en 1856, fut le premier parcours de golf de l'Europe continentale, et demeura le seul en France pendant trente ans ; cela s'explique par la présence de l'armée de Wellington dans la ville après la bataille d'Orthez du 27 février 1814. À partir de la Restauration, les Britanniques, séduits par la beauté du site et par la douceur du climat, viennent sans cesse plus nombreux passer l'hiver à Pau[réf. souhaitée].

Politique et administration

modifier

Billère fait partie du canton de Billère et Coteaux de Jurançon

Découpage territorial

modifier

Administration municipale

modifier

Finances locales

modifier

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité

(démission)
Henri Alliez   Représentant de commerce
Robert de Lacaze   Horticulteur
Georges Hugot   Retraité de la Gendarmerie
Robert Cléris RPR Carrossier
Raymond Delourme PS Ingénieur chimiste SNEA (P)
Conseiller général de Billère (1982 → 1988)
Jean Arriau RPR puis UMP Professeur d'université
Conseiller général de Billère (1988 → 2008)
Conseiller régional d'Aquitaine (1986 → 1998)
[37]
(démission)
Jean-Yves Lalanne PS puis
GDS/NUPES
Retraité de l'industrie chimique et pétrochimique
8e vice-président de la CA Pau Béarn Pyrénées (2017 → 2024)
[38],[39] En cours
(au 24 juin 2024)
Arnaud Jacottin GDS Inspecteur du travail, ancien premier adjoint

Intercommunalité

modifier

Billère fait partie de six structures intercommunales :

Politique environnementale

modifier

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[40].

Jumelages et coopération

modifier
  • Crée le 19 juin 1991, le comité de jumelage organise et soutient les rencontres sportives, culturelles, scolaires et solidaires. Son principal objectif est de rapprocher les populations des trois villes :
  • Drapeau de l'Espagne Sabiñánigo (Espagne) depuis 1989 ;
  • Drapeau de l'Allemagne Petersberg (Allemagne) depuis 1999 ;
  • Drapeau de Madagascar Soavinandriana (Madagascar) depuis 2017 (coopération).

Équipements et services publics

modifier

Environnement

modifier

Enfance

modifier

Personnes âgées

modifier

Personnes handicapées

modifier

Enseignement

modifier

Billère est rattachée à l'académie de Bordeaux.

La commune dispose de cinq écoles maternelles et primaires publiques (Chantel, Lalanne, Laffitte, Marnières), d'un collège public (collège du Bois d'Amour), d'un établissement privé comprenant un collège, un lycée général et un lycée professionnel (Immaculée Conception Beau Frêne).

Justice et sécurité

modifier

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 9].

En 2021, la commune comptait 13 866 habitants[Note 10], en évolution de +5,57 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
517330367377412480531570550
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6807418938469219399091 0351 131
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1981 2061 2001 4161 6051 9161 9302 3583 082
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 28913 38214 65713 13812 57013 39813 24113 34312 964
2021 - - - - - - - -
13 866--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie associative

modifier

La ville de Billère compte environ 150 associations dont l'annuaire est disponible sur le site de la commune. Chaque année a lieu la fête des associations plus communément appelée "En haut des marches", elle est née des réflexions menées par les associations de la commune dans le cadre de l'Atelier des Associations : une grande fête, gérée et organisées par les associations elles-mêmes, avec le soutien de la Ville.

Sports et loisirs

modifier

Clubs sportifs

modifier

Le Rugby Club Billère - ASPTT Lescar (ou RC BAL) est un club de rugby à XV évoluant en championnat du Béarn.

Amicale laïque de Billère
modifier

La section basket-ball de l'Amicale laïque de Billère, dont les cadettes sont championnes départementale en 2007.

Pau Golf Club
modifier

Billère abrite le Pau Golf Club, premier club de golf de l'Europe continentale (1856)[réf. souhaitée].

Billère Handball Pau Pyrénées
modifier

Le Billère Handball Pau-Pyrénées, né de la section handball de l’Amicale Laïque de Billère crée en 1949, évolue en ProLigue (2e division) depuis 2013, après un passage éphémère dans l'élite. L'équipe évolue au Sporting d'Este.

ASL Billère
modifier

L'Association Saint-Laurent de Billère est le club de football représentatif de la ville. L'ASL Billère est un patronage catholique créé le 24 Septembre 1936, représentant la paroisse Saint-Laurent[43]. Les footballeurs Edouard Cissé et Cédric Pardeilhan y ont fait leurs débuts[44].

Le club devient le Petit Poucet de la Coupe de France de football 2020-2021, atteignant le Huitième tour[45].

Equipements

modifier

Le Stade Municipal de Billère est inauguré en 1965, construit pour le club de rugby de la ville[46].

Le Sporting d'Este est une salle omnisports d'une capacité de 1500 places, qui accueille les matches du BHB.

Billère possède aussi une piscine municipale dont un bassin couvert et un bassin extérieur de 25 mètres chacun.

Médias

modifier

L'actualité de la ville de Billère est principalement traitée par le Groupe Sud-Ouest qui publie quotidiennement le Sud Ouest (édition Béarn et Soule), L'Éclair et La République des Pyrénées.

Religion

modifier

Le culte catholique est présent au sein de la commune et elle dépend du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron. Billère compte 3 églises (église Notre-Dame de la Plaine, église Saint François-Xavier et église Saint-Laurent).

Économie

modifier

Revenus de la population et fiscalité

modifier

Entreprises et commerces

modifier

La plupart des commerces de la ville se situent sur les principaux axes de circulation comme la route de Bayonne, l'avenue Jean Mermoz et l'avenue Lalanne ainsi qu'autour des places Jules Gois et François Mitterrand. Le marché de la ville a lieu le samedi matin sur la place Jules Gois.
La zone industrielle de la Linière, Actitech et Actiparc concentrent la majorité des industries et des grandes entreprises.

Culture locale et patrimoine

modifier

Billère accueille le siège du Congrès permanent de la lenga occitana (Institut occitan), au château d'Este.

Patrimoine civil

modifier

Patrimoine religieux

modifier

Billère compte 3 églises (Église Notre-Dame de la Plaine, Église Saint François-Xavier et Église Saint-Laurent).

L'église Saint-Laurent[47] date de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle.

Patrimoine environnemental

modifier
Jardin botanique Jeanne-Jugan

Jardin botanique Jeanne-Jugan

modifier

Inauguré le , le jardin Jeanne Jugan est le premier jardin botanique du Béarn[48].

Réalisé par le service des espaces verts de la Ville de Billère avec le soutien technique du botaniste Jacques Urban, comme il se décrit lui-même. Le jardin botanique de Billère est placé, pour tout ce qui concerne la nomenclature et la pédagogie botaniques, sous l'autorité scientifique du Jardin botanique des Pyrénées occidentales, créé en 1993 et membre des Jardins botaniques de France et des Pays francophones.

Patrimoine culturel

modifier

Événements culturels

modifier

La première édition du festival du film web amateur a eu lieu en 2003 sur l'impulsion de l'association Baleine Prod et de la médiathèque de Billère. Il s'est déroulé à Billère le vendredi 9 et le samedi 10 mai, à la fois dans la médiathèque et dans la salle Robert De Lacaze] Le jury était présidé par Philippe Peythieu et Véronique Augereau, les voix françaises du dessin animé Les Simpson. À partir de 2004 ce festival s'est déroulé à Oloron-Sainte-Marie.

La ville organise depuis août 2019 le festival "Théâtre en liberté", un festival de théâtre d'une durée de 3 jours (29, 30 et 31 août) qui se déroule sur les berges du gave.

La médiathèque d'Este

Espaces culturels

modifier

La médiathèque d'Este fait partie du réseau des médiathèques de la Communauté d’Agglomération Pau Béarn Pyrénées. Elle met disposition des milliers de livres, DVD et CD, un espace multimédia et un auditorium de 100 places dans lequel se tiennent notamment les séances du Conseil municipal.

Personnalités liées à la commune

modifier

Aline Alaux, née en 1813 à Bordeaux et morte à Billère en 1856, est une artiste-peintre et dessinatrice française.
Philippe Caloni, né en 1940 à Billère et mort en 2003 à Suresnes, est un journaliste français.
Édouard Cissé, né à Pau en 1978, a commencé le football à huit ans à l'AS Billère, en Poussin 2e année.

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].
  2. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Pau comprend une ville-centre et 54 communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Billère » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Billère », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Billère », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Billère », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Fiche communale de Billère », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  3. Sandre, « le gave de Pau ».
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Orthodromie entre Billère et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Pau-Uzein » (commune d'Uzein) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Pau-Uzein » (commune d'Uzein) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  12. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Billère », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « site Natura 2000 FR7200781 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « site Natura 2000 FR7200770 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Billère », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF le « lac d'Artix et les saligues aval du gave de pau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « Unité urbaine 2020 de Pau », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  20. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Billère ».
  21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pau », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Billère », sur Géorisques (consulté le ).
  25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  26. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Pau », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  30. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  32. Paul Ourliac et Monique Gilles, Les Fors Anciens de Béarn, Paris, Editions du CNRS, .
  33. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF] (consulté le ).
  35. Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le ).
  36. Rétablissement des maires par la loi du 28 Pluviose An VII (18 février 1800).
  37. Marie Berthoumieu, « Billère : le maire Jean-Yves Lalanne démissionne, en pensant à sa succession », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  38. Sophie Kalisz, « Billère : Arnaud Jacottin a été élu nouveau maire de Billère », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Arnaud Jacottin, nouveau maire de Billère », sur billere.fr, (consulté le ).
  40. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. « Association Saint-Laurent de Billère », sur Gallica, Journal officiel de la République française, (consulté le ), p. 10584.
  44. « Le Palois Edouard Cissé se met à table », sur La République des Pyrénées, (consulté le ).
  45. RMC SPORT, « Coupe de France: pas d'autres forfaits et quelques exploits au 6e tour », sur RMC SPORT (consulté le ).
  46. « Sur le chemin du stade de Billère », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne).
  47. « L'église Saint-Laurent », notice no IA64000557, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Le jardin botanique », sur naturoscope.net (consulté le ).