Blockhaus du phare du Cap Ferret

blockhaus situé sur la commune du Cap Ferret

Le blockhaus du phare du Cap Ferret est une ancienne casemate du mur de l'Atlantique construite en 1943. Située dans le parc du phare du cap Ferret sur la commune de Lège-Cap-Ferret, elle a été abandonnée par les allemands au moment de leurs départs en 1944. Durant les trois années qui suivent, le bunker a servit comme entrepôt de matériel. Après 1947, celui-ci est resté inoccupé jusqu'en 2010, où une association local, ainsi que la commune de Lège-Cap-Ferret choisissent de le rénover et d'en faire un musée.

Blockhaus du phare du Cap Ferret
image
Vue extérieur du bunker Regelbau 622 du phare du Cap Ferret.

Dénomination allemande Wn Ar 36
Type d'ouvrage Widerstandsnest
Secteur
└─ Sous-secteur
└─ Zone
AOK 1
└─ ?
└─ Arcachon
Année(s) de construction 1943
Description
Nombre d'ouvrage 1 recensé
Effectifs Environ 20 soldats
Plan et localisation

Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Commune(s) Lège-Cap-Ferret
Coordonnées 44° 38′ 46″ nord, 1° 14′ 57″ ouest

Historique modifier

Contexte modifier

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands construisent, quelque temps après leur arrivée dans la commune de Cap Ferret, des ouvrages militaires fortifiés sur la côte, sous maîtrise d'ouvrage de l'Organisation Todt faisant parties du mur de l'Atlantique[1].

L'un des points de fortifications est le secteur du phare du Cap Ferret, nommé Wn Ar 36[1],[2]. Wn est l'abréviation de Widerstandsnest (nid de résistance), Ar pour le secteur d'Arcachon et les chiffres pour le numéro du secteur ; ils sont donc à suivre d'Est à l'Ouest et du Nord au Sud. La plupart de ces infrastructures sont toujours présentes.

Durant l'occupation modifier

Le blockhaus du phare du Cap Ferret a été construit en 1943 par l'Organisation Todt d'après le plan standardisé numéro 622 (Regelbau 622) et fait partit du mur de l'Atlantique. Le bâtiment de casernement est prévu pour abriter 19 hommes et du matériel. La façade est peinte en trompe l'œil et le blockhaus est camouflé. Cet ouvrage fortifié fait partie de la position numéro 36 du mur de l'Atlantique secteur Arcachon (Ar 36). Fuyant l'avancée des troupes alliées débarquées, les soldats allemands quittent le blockhaus le 20 août 1944[2].

Après 1944 modifier

De 1944 à 1947, le bunker sert d'entrepôt de stockage pour la construction du nouveau phare ; l'ancien à été détruit délibérément par les allemands au moment de leurs départs[2].

Restauration modifier

D'après les panneaux de renseignements présents sur le site, le blockhaus est « inoccupé depuis 1947 » et « c'est en 2010 que la commune de Lège-Cap-Ferret, en partenariat avec l'association GRAMASA (Groupement de Recherches Archéologiques sur le Mur de l'Atlantique Secteur Arcachon), décide de rénover l'intérieur du blockhaus. Un projet de réaménagement complet est lancé. Ce travail a permis de reconstituer une pièce de vie telle qu'en 1944, et de créer une salle d'exposition rappelant l'histoire du mur de l'Atlantique »[2],[3].

D'après un autre panneau de renseignement présent sur le site, la restauration s'est faite en plusieurs phases :

« Hiver 2010 : Dégagement de la façade du blockhaus ;

2011 : Assainissement et nettoyage du bâtiment ;

2012 : Restauration de l'intérieur. »

Il est possible de visiter le blockhaus restauré aux heures d'ouverture du phare, l'association GRAMASA propose aussi des visites guidées périodiques[4].

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. a et b « Le Mur de l’Atlantique », sur Lège Cap Ferret (consulté le )
  2. a b c et d « Ar.36 - Restauration d'un abri 622 au Cap Ferret », sur www.gramasa.fr (consulté le ).
  3. « Ar.36 - Mai 2010 - Etude préliminaire de l'abri de cantonnement », sur www.gramasa.fr (consulté le ).
  4. « Visites culturelles | Lège-Cap Ferret », sur Lège Cap Ferret (consulté le ).

Voir aussi modifier

Liens externes modifier