Boissezon
Boissezon est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Elle fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif central.
Boissezon | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn | ||||
Arrondissement | Castres | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Castres - Mazamet | ||||
Maire Mandat |
Jacqueline Cabrol 2020-2026 |
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Code postal | 81490 | ||||
Code commune | 81034 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | boissezonnais ou boissesonols | ||||
Population municipale |
386 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 34′ 34″ nord, 2° 22′ 53″ est | ||||
Altitude | 314 m Min. 247 m Max. 734 m |
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Superficie | 19,36 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Castres (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mazamet-1 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Durenque, la Durencuse, le Ruisseau d'Issalès, le ruisseau de Rieugrand, le ruisseau du Bouyssou, le ruisseau du Doul et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Boissezon est une commune rurale qui compte 386 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 3 369 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Boissezonnais ou Boissezonnaises.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommunes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Cambounès, Noailhac, Pont-de-Larn, Le Rialet et Saint-Salvy-de-la-Balme.
Voies de communication et transports
modifierLa commune est desservie par la ligne 106 du réseau urbain Libellus.
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Durenque, la Durencuse, le ruisseau d'Issalès, le ruisseau du Bouyssou, le ruisseau du Doul, un bras de la Durenque, la Durencuse, le ruisseau de la Blazié, le ruisseau de la Font de Rieutran, le ruisseau de Puech du Fau, le ruisseau de Puech-Pitou, le ruisseau de Rivaillou et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[3],[Carte 1].
La Durenque, d'une longueur totale de 31,5 km, prend sa source dans la commune du Bez et s'écoule d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Agout à Castres, après avoir traversé 8 communes[4].
La Durencuse, d'une longueur totale de 17,7 km, prend sa source dans la commune du Bez et s'écoule d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Durenquesur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[5].
Le ruisseau d'Issalès, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Thoré à Pont-de-Larn[6].
-
La durenque depuis l'église
-
Réseaux hydrographique et routier de Boissezon.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 972 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mazamet », sur la commune de Mazamet à 9 km à vol d'oiseau[9], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 179,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Milieux naturels et biodiversité
modifierEspaces protégés
modifierLa protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[16]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[17],
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[18] :
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Boissezon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,7 %), prairies (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Boissezon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Durenque, la Durencuse et le ruisseau d'Issalès. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2012 et 2020[26],[23].
Boissezon est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 4],[27].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 28,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 247 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 91 sont en aléa moyen ou fort, soit 37 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Risques technologiques
modifierLe risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Boissezon est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Buxadono en 1069, Boxazonem en 1112, de Boissado en 1165[33].
D'après Ernest Nègre, son nom serait issu du latin Buxus, signifiant « ensemble de buis ». Mais Boissezon ne vient ni de *Buxadunum, ni de *buxetone, qui auraient abouti à *Boisseau et à *Boissedon[34].
Histoire
modifier- À l'époque médiévale, Trencavel, vicomte d'Albi, construit un château à l'emplacement de l'église actuelle.
- À la fin du XIIe siècle, les Boissezon, châtelains de Lombers, sont des seigneurs importants de la région. Alazaïs de Boissezon, femme de Bernard de Boissezon, est célébrée par le troubadour Raimon de Miraval. Sur la foi de celui-ci, le roi Pierre d'Aragon se serait épris de la beauté d'Alazaïs et serait venu lui faire la cour.
- En 1280, Jean de Montfort donne la seigneurie de Boissezon aux Burlats.
- À l'époque moderne, Boissezon est désigné sous le vocable Boissezon d'Augmontel, pour le distinguer de Boissezon de Matviel, actuelle commune de Murat-sur-Vèbre.
- Lors de conflits du XVIe siècle, le château est occupé successivement par les troupes protestantes du duc de Rohan, et les troupes catholiques du duc de Montmorency. Il est finalement rasé par le Vicomte de Paulin, à l'exception de la tour du guetteur conservée jusqu'à nos jours.
- Pierre Borel décrit au XVIIe siècle une nymphe vivant aux environs de Boissezon, vêtue d'une robe plissée, avec des pieds et des bras très longs, rencontrée par un dénommé Séve qui, une fois arrivé à Boissezon, raconta son aventure aux habitants. Une légende locale mentionne la Salimonde, belle femme aux longs cheveux, qui n'apparaissait qu'à la Chandeleur, mangeant une pomme si la récolte de l'année allait être bonne.
- En 1714, la marquise de Saint-Chamond, héritière de Louis de Cardaillac, vend sa part de la seigneurie de Boissezon à noble Barbara de La Belotterie.
- En 1768, Boissezon est victime d'une inondation.
- En 1789, Boissezon appartient à la sénéchaussée et au diocèse de Castres.
- En 1792, lors du recrutement des bataillons de volontaires du Tarn, Boissezon est tenu de fournir 25 volontaires.
- En 1790 est créée la municipalité de Boissezon d'Augmontel, chef-lieu de canton comprenant les communes d'Augmontel, Boissezon d'Augmontel, Cambounès, Saint-Julien de Gaïx (aujourd'd'hui Lagarrigue) et Valdurenque.
- Le 20 mars 1830, la section de Payrin-haut, enclave de Boissezon, est réunie à la commune d'Augmontel.
- Le 12 juin 1833, une ordonnance redélimite les communes de Boissezon et de Castres.
- Le 22 juin 1889, la commune de Boissezon est diminuée de la paroisse de Saint-Salvy-de-la-Balme, érigée en commune.
- le 14 mars 1928, malgré un avis défavorable du Conseil d'État, la commune est à nouveau diminuée de la paroisse de Noailhac, à son tour érigée en commune.
- Le 3 juillet 1973, la commune de Boissezon est rattachée au canton de Mazamet-Nord-Est.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39]. En 2021, la commune comptait 386 habitants[Note 5], en évolution de −5,16 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 198 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 395 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 260 €[I 5] (20 400 € dans le département[I 6]).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 6,6 % | 10,1 % | 11,9 % |
Département[I 8] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 227 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (62,3 % ayant un emploi et 11,9 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 54 emplois en 2018, contre 71 en 2013 et 69 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 143, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51 %[I 11].
Sur ces 143 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 35 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
modifier36 établissements[Note 8] sont implantés à Boissezon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 36 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
9 | 25 % | (13 %) |
Construction | 3 | 8,3 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
6 | 16,7 % | (26,7 %) |
Activités immobilières | 3 | 8,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
3 | 8,3 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
3 | 8,3 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 9 | 25 % | (9 %) |
Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 36 entreprises implantées à Boissezon), contre 9 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
modifier1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 24 | 15 | 10 | 8 |
SAU[Note 10] (ha) | 412 | 332 | 251 | 451 |
La commune est dans la Montagne Noire, une petite région agricole située dans le sud du département du Tarn[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (24 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 451 ha[44],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Le militarial, musée-mémorial pour la paix.
- Église Saint-Jean-Baptiste de Boissezon.
- Statue-menhir du Vergnas
Personnalités liées à la commune
modifier- L'abbé Gustave Farenc, archéologue et écrivain occitan (7 mars 1878 - 11 juin 1972). Auteur d'une Flore occitane du Tarn, publiée par Ernest Nègre, Agen : Cap e cap, Agen, 1973.
- Pierre Bernard, footballeur, né à Boissezon.
- Hervé Larrue (1935-), joueur international de rugby à XV et de à XIII, né à Boissezon.
- Paul Vidal de la Blache (1845-1918), géographe, et son gendre Emmanuel de Martonne (1873-1955), également géographe, sont propriétaires d'une maison dans le hameau Rusquerolles (aujourd'hui Ruscayrolles) situé aujourd'hui dans la commune de Saint-Salvy-de-la-Balme.
Héraldique
modifierSon blasonnement est : Palé et contre-palé d'argent et de sable de quatre pièces. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Histoire de Boissezon
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Boissezon » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Boissezon ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Castres », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Boissezon » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Boissezon » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Boissezon » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Boissezon » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Boissezon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « la Durenque »
- Sandre, « la Durencuse »
- Sandre, « le ruisseau d'Issalès »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Boissezon et Mazamet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mazamet », sur la commune de Mazamet - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Mazamet », sur la commune de Mazamet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « Les différents espaces protégés. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Le parc naturel régional du Haut-Languedoc en chiffres », sur parc-haut-languedoc.fr (consulté le ).
- [PDF]« Le parc naturel régional du Haut-Languedoc – charte 2011-2023 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur parc-haut-languedoc.fr (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Boissezon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « forêt du puech du Fau et du Baile de Sarrettes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « sagnes du Pas des bêtes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « sagnes du Rieu Grand » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Boissezon », sur Géorisques (consulté le ).
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