La bolibourgeoisie ou boli-bourgeoisie (boliburguesía en espagnol) est une expression politique utilisée par les observateurs et commentateurs de la vie politique du Venezuela pour désigner les nouveaux riches vénézuéliens (bolichicos ou boliburgueses) favorables à la révolution bolivarienne initiée par Hugo Chávez.

Présentation

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Depuis l'accession au pouvoir d'Hugo Chávez, une nouvelle élite remplace dans les universités américaines les enfants de la bourgeoisie traditionnelle du pays, ce sont les bolibourgeois[1], contraction de bourgeois bolivariens[2].

Selon Laurence Debray, la « bolibourgeoisie chaviste » a détourné, à des fins personnelles, 850 milliards de dollars des revenus pétroliers, ainsi une des filles d'Hugo Chavez, María Gabriela Chávez, est devenue en quelques années la femme la plus riche du pays[3].

L'homme d'affaires Alejandro Betancourt, accusé de corruption à plusieurs reprises, est qualifié par plusieurs sources de paradigme du « bolibourgeois »[4],[5].

Références

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  1. Marie Delcas Les "boli-bourgeois", nouvelles élites de la révolution bolivarienne Le Monde, 4 décembre 2006
  2. Cette richesse qui dérange Le Monde, 25 mai 2009
  3. Laurence Debray - Comment Chávez a ruiné le Venezuela Le Point, 1er décembre 2017
  4. (es) Marcos García Rey et César Batiz, « El mandamás de Hawkers hace negocios con el chavismo y Gazprom a través de Suiza », El Confidencial,‎ .
  5. (es) Oriol Güell, « El opulento desembarco en España de los millonarios venezolanos », El País,‎ (lire en ligne).