Bombardement de Valparaíso

Le bombardement de Valparaíso s’est déroulé au Chili pendant la guerre hispano-sud-américaine le . Il s’est limité à des tirs intensifs de la part de la flotte espagnole sur le port de Valparaíso en représailles de la capture de la goélette espagnole Covadonga par la marine chilienne.

Bombardement de Valparaíso
Description de cette image, également commentée ci-après
Gravure du bombardement de Valparaíso
Informations générales
Date
Lieu Port de Valparaíso, Chili
Issue Destruction des installations portuaires et perte de la marine marchande chilienne
Belligérants
Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne Drapeau du Chili Chili
Commandants
Casto Méndez Núñez (es) José Joaquín Pérez
Forces en présence
- 1 frégate blindée

- 5 frégates
- 1 corvette

(approx. 250 canons)
(batteries retirées précédemment)[1],[2]
Pertes
aucune - 2 morts
- Approx. 10 blessés
- 14 millions de pesos en dommages matériels[3]

Guerre hispano-sud-américaine (1865-1866)

Batailles

m

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Espagne

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Aucun navire de la marine de guerre ne se trouvait sur les lieux à ce moment et les pièces d’artillerie à terre n’était pas en mesure d’engager le combat avec la flotte espagnole.

Autres pays

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Deux escadres, l'une britannique et l'autre américaine, se trouvaient dans la baie mais ne furent pas impliquées militairement dans l’action

Négociations

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Le commandant de la flotte espagnole, l’amiral espagnol Casto Méndez Núñez (en), avait reçu l’ordre du gouvernement en Espagne, de bombarder Valparaíso et Callao jusqu’à ce que la goélette Covadonga, que les Chiliens avaient prises aux Espagnols au cours du combat naval de Papudo, soit récupérée, puis de retourner en Espagne. Le , il fit savoir au gouverneur de Valparaíso qu’il bombarderait la ville dans quatre jours.

Deux escadres britannique et américaine mouillaient dans la baie. La première était sous le commandement du contre-amiral Denman et la seconde sous celui du commodore John Rodgers. Le chargé d'affaires du Royaume-Uni, Taylor Thomson, n’autorisa pas l’escadre britannique à intervenir dans le conflit pour empêcher le bombardement, ce qui aurait supposé un combat entre les deux forces navales. Le commodore Rodgers, connaissant la position des britanniques, ne se hasarda pas à intervenir.

Le corps consulaire approcha sans succès l’amiral Mendez Núñez pour lui démontrer la stérilité d’une telle action et la réprobation mondiale qu’elle engendrerait.

Le bombardement

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Le , peu avant le début du bombardement, les vaisseaux britannique et américain se déplacèrent de 3 milles sur la gauche, laissant le champ libre aux Espagnols. Le Numancia donna le signal à 8 heures. À 9 heures, les frégates Numancia, Blanca, Villa Madrid, Resolución et Vencedora, ouvrirent le feu et bombardèrent le port.

Les autorités chiliennes de Valparaíso avaient l’intention de répondre au feu des espagnols, mais la capitale Santiago leur avait donné l’ordre de ne rien faire, la résistance ne pouvant être que symbolique.

Un total de 2 600 boulets et obus furent tirés puis le cessez-le-feu fut donné à midi et demi, les navires espagnols regagnèrent leur mouillage et les navires étrangers reprirent leurs anciennes positions.

Dégâts

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Il n’y eut pas de pertes humaines, la plupart des habitants ayant été évacués. D’autre part le bombardement avait visé des constructions publiques. Les chiliens revinrent pour éteindre les incendies, aidés par 700 matelots américains et une centaine de britanniques. Selon le rapport de l’intendant, 8 300 000 piastres, soit 41 500 000 francs, de marchandises ont été détruites dans l’entrepôt, dont 40 % françaises, 30 % allemandes, 10 % belges, sans compter les destructions dans les maisons et magasins particuliers.

Peu après, la flotte espagnole appareilla pour bombarder Callao au Pérou un mois plus tard.

Notes et références

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  1. New York Times Por orden del gobierno, Valparaíso había sido declarado puerto comercial, las baterías fueron desmontadas meses antes del combate para dejar constancia que el puerto se encontraba indefenso "Para eliminar todo pretexto para atacar a Valparaíso el Gobierno chileno había desmantelado sus fortalezas [Fuerte San Antonio], se quitó sus armas, y lo dejó en todos los aspectos como una simple ciudad mercantil. Sus comerciantes eran extranjeros, sus almacenes estaban llenos de mercancías extranjeras, su importancia se centró en su posición como sede de un comercio ampliado."
  2. LA CAMPAÑA DEL PACIFICO (1862-1866), Algunos grabados de época. José Ramón García Martínez pg 8Británicos y estadounidenses hacen saber al Comandante General de la Escuadra del Pacífico que no consentirán el bombardeo de una ciudad indefensa (Valparaíso había renunciado a defenderse, desartillando meses atrás el fuerte de San Antonio)
  3. Carlos López Urrutia, "Historia de la Marina de Chile", pág. 223

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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