Bombes sur Monte-Carlo

film sorti en 1931
Bombes sur Monte-Carlo

Titre original Bomben auf Monte Carlo
Réalisation Hanns Schwarz
Scénario Hans Müller-Einigen
Franz Schulz
Acteurs principaux
Sociétés de production UFA
Pays de production Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Comédie
Durée 111 minutes
Sortie 1931

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Bombes sur Monte-Carlo (titre original : Bomben auf Monte Carlo[1]) est un film allemand réalisé par Hanns Schwarz, sorti en 1931.

Synopsis modifier

Le capitaine Craddock mène en mer Méditerranée le croiseur Persimon, sous pavillon du royaume de Pontenero. Lui et son équipage ne sont plus payés depuis longtemps, car l'état est en faillite. C'est pourquoi il refuse de prendre à bord la reine Yola pour une croisière.

Il va à Monte-Carlo afin de demander des comptes au consul local de Pontenero. Mais la reine Yola s'est glissée discrètement dans le bateau et vend son collier de perles pour donner une somme de 100 000 francs au capitaine Craddock.

Se faisant passer pour une demi-mondaine, Yola fait jouer le capitaine au casino pour récupérer l'argent, mais il perd tout. Il rend le casino responsable et menace de faire tirer son navire si on ne lui rend pas son argent.

Yola suit en tapinois le capitaine Cradock en colère qui prépare l'attaque pour le lendemain. C'est la panique dans la principauté, c'est la fuite générale, un vétritable exode de riches oisifs en automobiles de luxe. Yola monte à bord comme la reine et défend de bombarder. Alors qu'elle lui propose d'être son ministre de la Marine, le capitaine Craddock refuse, mais il est arrêté pour insubordination par le premier officier. Craddock saute par-dessus bord et rejoint un navire de passagers, destination Honolulu. Yola donne ordre au croiseur de le poursuivre. La situation non résolue, le film se termine sur des chants de marins.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Production modifier

Bombes sur Monte-Carlo est une adaptation d'un roman de Friedrich Reck-Malleczewen.

Il fait aussi l'objet d'une version en français (Le Capitaine Craddock[2]) et en anglais (Monte Carlo Madness).

Le roman sera à nouveau adapté en 1960 : Une nuit à Monte-Carlo ou Ça peut toujours servir, film allemand réalisé par Georg Jacoby (même titre original)[3].

Autour du film modifier

Le navire qui est montré à l'écran est une véritable antiquité, même pour l'époque (1931) , un pré-dreadnought à trois hautes cheminées et machines alternatives à pistons, déjà considéré come totalement dépassé avant la Grande Guerre. Après la confiscation de la flotte allemande et son sabordage à Scapa Flow après la 1° guerre mondiale, l'Allemagne de la République de Weimar de par le traité de Versailles, n'avait été autorisée à conserver en guise de marine de guerre que six de ces pièces de musée navales ayant réchappé à la bataille du Jutland, pour la défense côtière.

La reine Yola, qui tient à être dans le ton à Monte-Carlo et veut à tout prix avoir l'air d'une femme facile pour séduire le Capitaine Cradock se documente en lisant une pièce de théâtre française, vaguement scandaleuse : L'école des cocottes (qui connut plusieurs adaptations cinématographiques). On la voit se rajouter du maquillage à chaque fois qu'elle tourne une page de l'ouvrage.

Film musical, Bombes sur Monte-carlo est rythmé par une chanson à succès des Comédiens - Harmonistes Das Ist Die Liebe des matrosen (ainsi vont les amours des matelots) qui fut adaptée en français avec un égal succès par le chanteur Jean Murat sous le titre Les gars de la Marine et qui est également connue en anglais sous le titre TheWay with every sailor.

Notes et références modifier

Source de traduction modifier

Liens externes modifier