BonziBuddy (stylisé comme BonziBUDDY) était un assistant virtuel de bureau gratuit créé par Joe et Jay Bonzi. Selon le choix de l'utilisateur, il partage des blagues et des faits, gère les téléchargements, chante des chansons et parle, entre autres fonctions.

BonziBuddy

Informations
Développé par Bonzi Software, Inc.
Première version
Dernière version 4.1 ()
État du projet Abandonné
Système d'exploitation Microsoft WindowsVoir et modifier les données sur Wikidata
Environnement Microsoft WindowsVoir et modifier les données sur Wikidata
Type Assistant personnel intelligent, Publiciel, Espiogiciel, Maliciel
Licence Freeware

BonziBuddy a été décrit comme un logiciel espion[1] et un logiciel publicitaire[2], et a été abandonné en 2004 après que l'entreprise à l'origine de ce logiciel ait fait l'objet de poursuites judiciaires concernant le logiciel et ait été condamnée à payer des amendes[3]. Le site Web de Bonzi est resté ouvert après l'arrêt de BonziBuddy, mais a été fermé fin 2008.

Conception

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Le logiciel utilisait la technologie Microsoft Agent similaire à Office Assistant[4], et arborait à l'origine Peedy, un perroquet vert et l'un des personnages disponibles avec Microsoft Agent. Les versions ultérieures de BonziBuddy en mai 2000 comportaient son propre personnage : Bonzi, le gorille violet[5]. Le programme a également utilisé une voix de synthèse vocale pour interagir avec l'utilisateur. La voix s'appelait Sydney et était tirée d'un ancien package Lernout & Hauspie Microsoft Speech API 4.0. Il est souvent désigné dans certains logiciels sous le nom d'Adult Male #2.

Un certain nombre de sources identifient BonziBuddy comme un logiciel espion, une affirmation contestée par la société[6]. En 2002, un article de Consumer Reports Web Watch a qualifié BonziBuddy de logiciel espion, indiquant qu'il contient un cheval de Troie backdoor qui collecte des informations sur les utilisateurs. Les activités du programme comprennent la réinitialisation constante de la page d'accueil du navigateur Web de l'utilisateur sur bonzi.com sans sa permission, la demande et le suivi de diverses informations sur l'utilisateur, l'installation d'une barre d'outils et la diffusion de publicités[7].

Trend Micro et Symantec ont tous deux classé le logiciel comme adware[8],[9],[10]. La fiche de Spyware Guide sur le programme indique également qu'il s'agit d'un logiciel publicitaire[11].

Réception

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En avril 2007, les lecteurs de PC World ont élu BonziBuddy sixième sur une liste intitulée "Les 20 produits technologiques les plus ennuyeux". Un lecteur a été cité comme critiquant le programme parce qu'il "n'arrêtait pas d'apparaître et d'obscurcir les choses que vous deviez voir"[12].

L'un des derniers articles de journaux écrits sur BonziBuddy alors qu'il était encore en distribution le décrivait comme un logiciel espion et un "fléau d'Internet"[13]. Un autre article trouvé en 2006 sur le site Web de BusinessWeek décrivait BonziBuddy comme "le cheval de troie espiogiciel incroyablement pénible"[14].

Poursuites

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Internetnews.com a rapporté le règlement d'un recours collectif le 27 mai 2003. Initialement intentée contre Bonzi Software le 4 décembre 2002, la poursuite accusait Bonzi d'utiliser ses bannières publicitaires pour imiter de manière trompeuse les alertes informatiques Windows, alertant l'utilisateur que son adresse IP était diffusée. Dans le cadre du règlement, Bonzi Software a accepté de modifier ses publicités afin qu'elles ressemblent moins à des boîtes de dialogue Windows et davantage à de véritables publicités[15],[16].

Le 18 février 2004, la Federal Trade Commission a publié une déclaration indiquant que Bonzi Software, Inc. avait été condamnée à payer 75 000 $ de frais, entre autres, pour avoir enfreint la loi sur la protection de la vie privée en ligne des enfants en collectant des informations personnelles auprès d'enfants de moins de 13 ans avec BonziBuddy[17].

Articles connexes

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Références

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  1. Geschwind, « AppNote: Automating the installation and execution of Spybot Search & Destroy with ZENworks », Novell Cool Solutions, Novell, (consulté le )
  2. « BonziBuddy », www.spywareguide.com (consulté le )
  3. Ravenscraft, « A Brief History of BonziBuddy, the Internet's Most Friendly Malware », How-To Geek, (consulté le )
  4. Hachman, « "Bonzi Buddy" Creator Settles Suit », ExtremeTech, Ziff Davis, (consulté le )
  5. « Counter Spy's entry on BonziBuddy » [archive du ] (consulté le )
  6. « BonziBuddy » [archive du ], Spyware Loop, (consulté le )
  7. Barrett, « Five Major Categories of Spyware » [archive du ], Consumer Reports, Consumers Union of U.S., (consulté le )
  8. « ADW_BONJING.A » [archive du ], trendmicro.com, Trend Micro,
  9. « ADW_BONZIBUDDY.C », Threat Encyclopedia, Trend Micro, (consulté le )
  10. « Adware.Bonzi », symantec.com, Symantec, (consulté le )
  11. « BonziBuddy », Spyware Guide, Actiance (consulté le )
  12. « The 20 most annoying tech products - PC World Australia », www.pcworld.idg.com.au (consulté le )
  13. « Kladko, Brian », The Gale Group, Inc.,‎
  14. « Breaking: MySpace Backlash Sighted In Mainstream Media! » [archive du ], Businessweek, Bloomberg L.P. (consulté le )
  15. Morrissey, « Bonzi Settles Deceptive Ad Suit » [archive du ], internetnews.com, QuinStreet, (consulté le )
  16. Morrissey, « Bonzi Hit With Deceptive-Ad Complaint » [archive du ], internetnews.com, QuinStreet, (consulté le )
  17. Schwartzman, « UMG Recordings, Inc. to Pay $400,000, Bonzi Software, Inc. To Pay $75,000 to Settle COPPA Civil Penalty Charges », ftc.gov, Federal Trade Commission, (consulté le )