Bormes-les-Mimosas

commune française du département du Var
(Redirigé depuis Bormes)

Bormes-les-Mimosas [bɔʁm le mimoza] (en occitan provençal: Bòrmas dei Mimòsas) est une commune du département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune abrite le fort de Brégançon, résidence d'État utilisée comme lieu officiel de villégiature (principalement estivale) du président de la République française.

Bormes-les-Mimosas
Bormes-les-Mimosas
Vue sur le village (mai 2009).
Blason de Bormes-les-Mimosas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures
Maire
Mandat
François Arizzi
2020-2026
Code postal 83230
Code commune 83019
Démographie
Gentilé Borméens
Population
municipale
8 173 hab. (2021 en évolution de +3,96 % par rapport à 2015)
Densité 84 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 09′ 09″ nord, 6° 20′ 38″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 642 m
Superficie 97,32 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou
(ville-centre)
Aire d'attraction Bormes-les-Mimosas
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de La Crau
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bormes-les-Mimosas
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bormes-les-Mimosas
Géolocalisation sur la carte : Var
Voir sur la carte topographique du Var
Bormes-les-Mimosas
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Bormes-les-Mimosas
Liens
Site web ville-bormes.fr (site officiel)

Géographie

modifier

Localisation

modifier

La commune de Bormes-les-Mimosas est située sur la côte méditerranéenne, à l’extrême sud du massif des Maures. Elle s’étend des crêtes du massif principal jusqu’à l’extrémité du cap Bénat qui avance dans la mer en face des îles d’Hyères, en passant par la petite dépression du ruisseau de Batailler, qui assure la communication entre la plaine d’Hyères et la « corniche des Maures » (le Lavandou, Cavalaire).

Le village de Bormes est accroché à flanc de colline, face au sud, sous les ruines de son ancien château.

Rose des vents La Londe-les-Maures Collobrières La Môle Rose des vents
La Londe-les-Maures N Le Lavandou
O    Bormes-les-Mimosas    E
S
Méditerranée Méditerranée Méditerranée

Géologie et relief

modifier

La superficie de la commune est de 9 732 hectares ; son altitude varie entre 0 et 642 mètres[1].

Le sud du territoire communal s'étend sur la plaine du fleuve le Batailler, jusqu'à son embouchure dans la mer Méditerranée, à l'est. Le village, dans la partie nord, se trouve sur une colline, à 154 mètres d'altitude. Une route de crêtes passe en limite de communes nord, à environ 450 mètres d'altitude.

Hydrographie et eaux souterraines

modifier

Bormes-les-Mimosas est arrosée par le fleuve du « Vallon de la Favière », long de 3,5 km, dont l'embouchure se situe au sud du port du quartier de La Favière[2]. La commune est également traversée par le Batailler, long de 10,8 km[3], et plusieurs de ses affluents : Vallon de la Berle[4], Vallon du Val de Guillen[5], Vallon de Maudroune[6], Vallon de l'Agueiroun[7]. La Vieille, fleuve de 7,6 km, prend sa source au nord de la commune[8].

Deux retenues d'eau notables sont aussi présentes : la « retenue du Trapan » alimentée par le « ruisseau du Pellegrin »[9], et celle au nord du château de Bregançon alimentée par le « vallon du barrage »[10].

Autres cours d'eau sur la commune ou à son aval[11] :

  • vallon Les Campaux, qui prendra le nom de rivière Môle lorsqu'il traversera la commune du même nom[Note 1] ;
  • vallons des Caunes, de Roussel, du Cros des Moutons, de la Citadelle, du Fumas, du Mistral, du Labade, de la Gourre, du Révérencier, du Grand Noyer, du Petit Noyer, des Aubrètes, de Barral, de Sauve Redone, des Pradets, de la Cadenière, de la Siouvette ;
  • ruisseaux de la Femme Morte, de Font Freye, de Bargean, de Baou d'Enfer ;
  • raie de Rougne.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 874 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 1,1 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Collobrières_sapc », sur la commune de Collobrières à 10 km à vol d'oiseau[14], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −9,6 °C, atteinte le [Note 2],[15],[16].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[17]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Voies de communications et transports

modifier

Bormes-les-Mimosas est accessible par la route départementale RD 559, depuis La Londe-les-Maures et Le Lavandou, ainsi que par la route départementale RD 98, depuis La Môle, Cogolin, et le golfe de Saint-Tropez. L'autoroute la plus proche est l'autoroute A570 à Hyères.

La municipalité a mis en place une navette gratuite, qui circule dans la commune quatre jours par semaine[OT 1]. Plusieurs lignes de Varlib circulent à Bormes-les-Mimosas : la ligne 8816, vers Le Lavandou, qui dessert notamment l'école de voile, les lignes 7801, 7802, 7803, 7821 vers Saint-Tropez, la ligne 8814 vers La Croix-Valmer, la ligne 8844, entre Rayol-Canadel-sur-Mer et le collège Frédéric-Mistral[19].

Toponymie

modifier

Bormes-les-Mimosas s'écrit Bòrmas en provençal et selon la norme classique, Bouarmo selon la norme mistralienne[20].

La commune de Bormes devient Bormes-les-Mimosas le 15 février 1968[21],[22] en raison de la présence sur son sol d'un grand nombre d'arbres de cette espèce[OT 2].

Du point de vue botanique, les mimosas qui fleurissent en petites boules jaunes et dont le nom est associé à celui du village de Bormes sont des Acacia dealbata. Elles se distinguent pourtant des acacias du langage courant, qui sont des Robinia pseudoacacia et des Mimosa au sens des botanistes, appelées couramment sensitives, et qui produisent comme fleurs des boules violettes.

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Bormes-les-Mimosas est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[24],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bormes-les-Mimosas, dont elle est la commune-centre[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[27]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[28].

Morphologie urbaine

modifier

Voir le "Géoportail de l'urbanisme", Plan d'urbanisme sur le territoire communal, etc.

Occupation des sols

modifier

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 8,5 % 826
Vignobles 9,0 % 872
Vergers et petits fruits 0,6 % 59
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 1,9 % 186
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,6 % 55
Forêts de feuillus 25,8 % 2513
Forêts de conifères 0,7 % 69
Forêts mélangées 9,1 % 882
Végétation sclérophylle 29,1 % 2828
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,5 % 149
Végétation clairsemée 0,6 % 55
Zones incendiées 11,9 % 1159
Plans d'eau 0,3 % 31
Mers et océans 0,4 % 38
Source : Corine Land Cover[29]

Logement

modifier

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 9 939, alors qu'il était de 8 874 en 1999[I 2].

Parmi ces logements, 33,9 % étaient des résidences principales, 62,7 % des résidences secondaires et 3,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 47,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 52,3 % des appartements[I 3].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 66,2 %, en hausse sensible par rapport à 1999 (60,0 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en baisse sensible : 2,2 % contre 3,0 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 80 à 73[I 4].

Projets d'aménagements

modifier

Risques naturels et technologiques

modifier
Mémorial aux pompiers morts lors de l'incendie à Cabasson en 1990.

Le risque de feux de forêt est important comme dans l'ensemble du Var. Le dernier sur la commune, en date du , a détruit 1 600 hectares d'espace naturel et provoqué l'évacuation temporaire de plus de 10 000 personnes[30]. Le précédent de la même ampleur, en , avait couté la vie à quatre pompiers sur les hauteurs de Cabasson[31].

Histoire

modifier
Antiquité et Moyen Âge

Vers , une tribu ligure venant d’Italie appelée Bormani investit le littoral proche de Cabasson. Après être restés longtemps un peuple de pêcheurs vivant du cabotage et du commerce du sel, du fer et du plomb argentifère, les habitants émigrèrent sur les collines au IXe siècle pour échapper aux attaques incessantes des pirates sarrasins. Le village et ses remparts ne furent construits qu’au XIIe siècle[32].

Époque moderne

La mort de la reine Jeanne Ire de Naples ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence ; les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou, alors que le seigneur de Bormes, Rosselin de Fos[33], soutient le duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[34].

Le village sera gouverné à compter du XIIIe siècle, et jusqu’à la Révolution française, par cinq dynasties de seigneurs dont les puissants Seigneurs de Fos[32].

Époque contemporaine

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le débarquement de Provence s'opère entre Saint-Raphaël et Ramatuelle dans la nuit du 14 au 15 août 1944. Les forces du débarquement font route vers Toulon, et libèrent Bormes-les-Mimosas le [35]. La bataille de Toulon aura lieu du 20 au 26 août 1944.

Politique et administration

modifier

Rattachements administratifs et électoraux

modifier
La mairie, vue coté Est en 2023.

Le quartier de pêcheurs du Lavandou se sépare de Bormes pour devenir commune à part entière le 9 juin 1913[32], consécutivement à l'adoption de la loi votée le 27 mars par la Chambre des députés, et promulguée par le président de la République Raymond Poincaré le 25 mai 1913[36].

Élections municipales et résultats

modifier

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[37].

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1947 Paul Vadeboin    
octobre 1947 mars 1965 Georges Audibert   Réélu en 1953 et 1959
mars 1965 mars 1989 Henri Delon   Réélu en 1971, 1977 et 1983
mars 1989 juin 1995 Michel Lambotin UDF Médecin
juin 1995 mars 2014 Albert Vatinet DVD Professeur de lettres modernes retraité
Conseiller général du canton de Collobrières (2001 → 2015)
Vice-président du conseil général du Var [Quand ?]
Réélu en 2001 et 2008
mars 2014 En cours François Arizzi DVD Cadre
Vice-président de la Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures (2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

modifier
Rue piétonne de la vieille ville.

Bormes-les-Mimosas est une ville fleurie avec un label quatre fleurs, aussi médaille d’Or 2003 du Concours européen des villages fleuris.

Gestion des déchets

modifier

Depuis le 1er décembre 2010, un syndicat mixte regroupant les communes de Bormes-les-Mimosas, La Londe-les-Maures et Le Lavandou assure la gestion des déchets ménagers des habitants de ces trois communes. Au terme d'une convention avec le syndicat, une entreprise privée assure collecte, tri sélectif transport et traitement des déchets ; le tri sélectif est encouragé ; deux déchetteries sont à la disposition des particuliers ainsi qu'une plateforme spécialisée pour les professionnels[40].

Politique environnementale communale

modifier

Dans un territoire urbanisé à seulement 8 %, la gestion des espaces naturels revêt une grande importance, notamment par le biais du maintien de zones agricoles ; ces dernières ont en outre un rôle capital à jouer dans la lutte contre les incendies, en jouant le rôle de pare-feux[41].

Budget et fiscalité 2020

modifier
L'hôtel de ville.

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[42] :

  • total des produits de fonctionnement : 16 846 000 , soit 2 050  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 142 860 000 , soit 1 738  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 4 730 000 , soit 576  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 5 105 000 , soit 621  par habitant ;
  • endettement : 8 089 000 , soit 984  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 13,05 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,19 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 33,15 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Jumelages

modifier

Bormes-les-Mimosas n'est jumelée avec aucune autre commune[43].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

Les habitants de la commune sont appelés les Borméens.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

En 2021, la commune comptait 8 173 habitants[Note 6], en évolution de +3,96 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4001 4241 4281 4031 5591 7301 7181 8932 019
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0022 1072 1782 0272 1262 2292 2922 1612 059
1901 1906 1911 1914 1921 1926 1931 1936 1946
2 0702 1062 6992 6991 5671 6281 8871 8641 609
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008
1 8612 4862 9653 0933 8395 0836 3247 0517 255
2013 2018 2021 - - - - - -
7 8478 2238 173------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

modifier

Bormes-les-Mimosas dépend de l'académie de Nice[48]. Les élèves commencent leur scolarité à l'école maternelle publique Françoise-Hemeric, qui compte 227 enfants[49]. Ils la poursuivent à l'école élémentaire publique Jean-Moulin, regroupant 299 élèves[50], puis au collège Frédéric-Mistral, avec 500 collégiens[51].

Manifestations culturelles et festivités

modifier
  • Fin janvier : Mimosalia, week-end consacré aux plantes rares et au jardin se déroulant notamment au parc du Cigalou[52].
  • Février : Corso fleuri, à l'époque de la floraison du mimosa.
  • Pentecôte : Bormes médieval
  • 1er week-end de juin : Sports en lumière
  • 9 juillet : Bormes-les-Mimosas célèbre l'indépendance de l'Argentine, car Hippolyte de Bouchard, natif de Bormes, participa de façon significative lors de la guerre d'indépendance. Pour lui rendre hommage, est organisé depuis 2016 un Festival International d’Eté de Spectacle et Tango Argentin (FIESTA)[53].
  • Juillet et août : de nombreuses animations, festival, concerts, soirées humour...
  • Septembre : Escapade gourmande à Bormes
  • Octobre : Bormes à tout vent
  • Décembre : Noël à Bormes

Les professionnels de santé sont présents dans la commune, dont six médecins généralistes, deux dentistes, deux cabinets d'infirmiers, deux masseurs-kinésithérapeutes, trois pharmacies.

L'hôpital et la clinique les plus proches se situent à Hyères[OT 3].

Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer.

Église Saint-Trophyme.

La paroisse catholique Saint-Trophyme dépend du diocèse de Fréjus-Toulon[54]. Les témoins de Jéhovah, ainsi que les membres de l'église réformée de France se rendent au Lavandou. Les membres des communautés musulmane, juive, ou de l'église copte orthodoxe se rendent à Toulon[55].

Économie

modifier

Revenus de la population et fiscalité

modifier

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 830 [56].

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 131 , ce qui plaçait Bormes-les-Mimosas au 15 601e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[57].

En 2009, 43,9 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 5].

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 383 personnes, parmi lesquelles on comptait 68,6 % d'actifs dont 59,9 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs[I 6].

On comptait 2 166 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 649 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 659, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 7] est de 81,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi par habitant actif[I 7].

Entreprises et commerces

modifier

En 2013, 859 entreprises étaient basées à Bormes-les-Mimosas, dont 50 dans le domaine de l'industrie, 142 dans celui de la construction, 605 pour ceux du commerce et du transport. Certaines de ces entreprises y possèdent même au moins deux établissements, qui amènent le nombre d'établissements dans la commune à 973. Plus d'un tiers d'entre elles (36,2 %) ont dix ans ou plus[58].

Agriculture

modifier

Bormes-les-Mimosas fait partie des zones d’appellations de l'huile d'olive de Provence AOC et des Côtes-de-provence La Londe.

Industrie

modifier

L'entreprise Vandoren (créée en 1905, installée à Bormes dans les années 1990) fabrique et vend des anches d'instruments à vent, à partir de la culture de roseaux provençaux[59].

Tourisme

modifier
Port de la Favière.

En 2011, l'hébergement est varié et composé notamment de : 11 hôtels soit 263 chambres, 10 terrains de camping allant de 1 à 5 étoiles, comptant 2 784 emplacements[60], 2 villages de vacances[OT 4], ainsi que sept chambres d'hôtes[OT 5].

En 2016, la commune possède 72 restaurants, dont la majorité est ouvert uniquement durant la saison estivale. Le guide Michelin a référencé dans son édition 2016 deux établissements, la Rastègue distingué d'une étoile et le CAP120 restaurant de deux fourchettes et une assiette gourmande.

Les activités proposées sont tournées vers les loisirs nautiques et de plein air : un port et station nautique de niveau trois étoiles[OT 6], comprenant une école de voile[OT 7], et plusieurs points de plongée[OT 8] ; ainsi que sept circuits randonnées pédestres et cyclistes[OT 9].

La baie de Bormes-les-Mimosas, au même titre que la baie de Somme, de Tadoussac ou du Mont-Saint-Michel, fait désormais partie des plus belles baies du monde[61] en intégrant l'association internationale reconnue par l’UNESCO qui regroupe 45 baies dans 26 pays sur les 5 continents. Leur critère de sélection : il s’agit de distinguer les baies où l’homme a fait le choix d’« un aménagement intelligent de l'espace côtier » dans le respect des biens naturels et culturels locaux.

En septembre 2024, le village reçoit le label des « Plus Beaux Villages de France »[62].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Bormes-les-Mimosas est souvent comparée, grâce à son vieux village, à une crèche provençale : vieilles maisons couvertes de tuiles roses, ruelles fleuries, remparts et ruines de château, le vieux village médiéval offre une vue panoramique sur la plaine et les îles d’Or.

La commune compte cinq monuments protégés au titre des Monuments historiques[M 1] et 60 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[M 2]. Par ailleurs, elle compte 23 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[63] et de nombreux objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[64].

Monuments historiques

modifier

La commune compte cinq monuments protégés au titre des monuments historiques :

Le château des seigneurs de Fos et la chapelle Notre-Dame de Constance.
située à côte de l'ancien cimetière (quelques tombes encore visibles) et à proximité de vestiges de moulins à vent. Elle est érigée en 1560 en hommage à l'ermite Francesco Martolillo, reconnu pour ses bienfaits et miracles[67], qui délivre le village de la peste en 1481 alors qu'il se rend à Paris au chevet du roi Louis XI mourant. Il fonde l'ordre mendiant des Minimes. Il est canonisé par le pape Léon X en mai 1519. Cette chapelle est la plus ancienne chapelle qui lui soit dédiée.
En 1653, la confrérie des Pénitents blancs[68],[69] en fait son siège et le lieu de sépulture de ses membres.
En 1791, elle est achetée comme Bien national par le citoyen Maurice Courme qui refuse de la transformer en moulin à farine et la rend au culte en 1827.
Elle est restaurée en 1988-1989 par l'association « Sauvegarde du vieux Bormes ».

Autres lieux et monuments

modifier

Le « bourg castral de Belvezin » au lieu-dit de Cuberte, pourrait être celui connu par une charte de 1056[M 8]. Le site du « bourg castral de Gibouel » au lieu-dit de la Cadenière, apparaît dans les actes de délimitation du domaine de la chartreuse de la Verne dès 1174 sous la forme "als casals de Geboel", et en 1223 "ad Collam de Giboel"[M 9] ; les premières mentions connues du "castrum de Bragansono" remontent elles aussi à 1223[M 10].

On peut encore citer :

  • la statue de saint François de Paule[M 11] devant la chapelle sur la place Saint-François, érigée par les frères Pénitents avec le concours de la population locale en 1791[70] ; ce moine calabrais aurait délivré le village de la peste en 1481 ;
  • les vieux puits[71] ;
  • le quartier de la Favière avec son port de plaisance[72] et sa marina autour du carré d’honneur. Plus loin s’étalent les plages de la Favière, de Cabasson, de l’Estagnol, et de Pellegrin ;
  • le barrage du Trapan, réserve d'eau potable pour les villes du littoral varois à l'est de Toulon ;
  • le parc du Cigalou (jardin botanique) ;
  • le parc Gonzalez (jardin botanique australien) ;
  • le phare du cap Bénat aussi appelé phare du Cap Blanc[M 12] ;
  • le monument « à la gloire de la Révolution française, et des morts des deux guerres mondiales »[M 13] ;
  • le monument signalant que « les troupes Alliées (commandos d'Afrique) qui ont libéré Bormes le 17 août 1944 sont arrivées par cette route »[73] ;
  • le monument à la mémoire des pompiers brûlés dans leur camion lors de l'incendie du 21 juin 1990 à Cabasson[74] ;
  • la tombe de Jean-Charles Cazin[75], peintre et sculpteur, dans le cimetière de la chapelle Saint-François-de-Paule ;
  • le trompe-l’œil de la Bouchonnerie[76].
  • Le château Léoube, datant du XVIIe siècle, propriété de l'homme d'affaires et parlementaire britannique Anthony Bamford[77].

Personnalités liées à la commune

modifier
  • François de Paule (1416-1507), religieux ermite italien.
  • Hippolyte de Bouchard (1780-1837), marin et corsaire, né à Bormes.
  • Hermann Sabran (1837-1914), avocat et philanthrope lyonnais, marié à Bormes, ancien héritier du château de Brégançon.
  • Jean Aicard (1848-1921), poète, romancier et auteur dramatique. Il célèbre à Bormes sa province méridionale (Maurin des Maures, Poèmes de Provence).
  • Mistinguett (1875-1956), actrice, qui appréciait l’ambiance du Domaine du Noyer, elle offre son nom au vin local qui devient le « Clos Mistinguett » en 1925.
  • Suzanne Frémont peintre impressionniste à résidé à Bormes ou elle est enterrée, elle recevait chez elle les peintres de passage dont Nicolas de Staël . Une exposition en 2010 fut organisée à sa mémoire par la Mairie de Bormes au centre culturel.
  • Gabriel Frémont Avocat, financier, industriel et grand patron de presse propriétaire et fondateur du journal l'Auto-vélo (devenu l'Equipe) , du Tour de France, du Parc des Princes, de la FIFA , de Rolland Garros, du Vélodrome d'Hiver, mécène de Santos Dumont, Rolland Garros et créateur du premier terrain d'aviation de Paris à Issy les Moulineaux. Vivait et dirigeait ses affaires depuis Bormes dont le Fameux Tour de France dont la direction a été transférée pendant la guerre à Bormes. Il y mourut en 1962, il est enterré dans cette commune.
  • Paul-Louis Weiller (1893-1993), chef d’entreprise et mécène, a reçu de nombreuses personnalités dans sa villa La Reine Jeanne.
  • La Famille grand-ducale luxembourgeoise possède la villa La Tour Sarrazine, qui est située dans le hameau de Cabasson à côté de la villa La Reine Jeanne, construite pour l'industriel Paul-Louis Weiller.
  • Alfred Courmes (1898-1993), peintre, né à Bormes.

Héraldique

modifier

Les armoiries de Bormes-les-Mimosas se blasonnent ainsi[78] :

D'azur au lion d'or, lampassé, armé et viléné de gueules, couronné d'argent.

Chanson

modifier
  • Bormes-les-Mimosas est une chanson composée et chantée par Henri Salvador sur des paroles de Robert Nyel (album Ma chère et tendre, 2003).

Notes et références

modifier
  1. Il s'appelle au gré de son cours Vallon de Gratteloup, Vallon des Campaux, puis rivière Môle.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Références

modifier
Site de l'office de tourisme
Insee
  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bormes-les-Mimosas ».
  2. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  3. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  4. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  5. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  6. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  7. EMP T5 - Emploi et activité.
Base Mérimée
  1. « Liste des monuments historiques de la commune de Bormes-les-Mimosas », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Liste des lieux et monuments de la commune de Bormes-les-Mimosas à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. « Fort de Brégançon », notice no IA00047523, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. « Eglise », notice no PA00081547, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. « Chapelle Notre-Dame-de-Constance », notice no IA00047524, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. « château des Seigneurs de Fos », notice no IA00047519, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. « Chapelle Saint-François-de-Paule », notice no IA00047518, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. « bourg castral de Belvezin (?) », notice no IA83001148, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. « bourg castral de Gibouel », notice no IA83001149, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  10. « bourg castral de Brégançon », notice no IA83001244, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  11. « Statue relatant la vie et les miracles de saint François de Paule ainsi qu'une dédicace des commanditaire », notice no IA83001033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  12. « Phare du Cap Bénat », notice no IA83000559, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  13. « Monument commémorant la Révolution, puis les morts des deux guerres mondiales », notice no IA83001053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Autres sources
  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. le Vallon de la Favière sur le site du SANDRE.
  3. Le Batailler sur le site du SANDRE.
  4. Vallon de la Berle sur le site du SANDRE.
  5. Vallon du Val de Guillen sur le site du SANDRE.
  6. Vallon de Maudroune sur le site du SANDRE.
  7. Vallon de l'Agueiroun sur le site du SANDRE.
  8. La Vieille sur le site du SANDRE.
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du pellegrin (Y4700580) » (consulté le ).
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Vallon du barrage (Y4701160) » (consulté le ).
  11. L'eau dans la commune
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. « Orthodromie entre Bormes-les-Mimosas et Collobrières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Collobrières_sapc », sur la commune de Collobrières - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  16. « Station Météo-France « Collobrières_sapc », sur la commune de Collobrières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  19. les lignes Varlib à Bormes-les-Mimosas.
  20. Le Pays des Maures : Bormes-les-Mimosas
  21. fiche intercommunale de l'INSEE.
  22. Les Archives nationales conservent un document concernant la demande de changement de nom, daté du 9 février 1968, à la cote Intérieur ; Direction générale des collectivités locales ; Sous-direction des compétences et des institutions locales ; Bureau structures territoriales CHANGEMENT DE NOMS DE COMMUNES F , 2 bis100 & 101, 19770142/1-19770142/2, 19770142/2 F2 bis 101.
  23. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  24. « Unité urbaine 2020 de Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  25. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bormes-les-Mimosas », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  27. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  28. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  30. « Photo satellite : l'étendue des ravages de l'incendie de Bormes-les-Mimosas », sur laprovence.com, (consulté le ).
  31. Margaux Rolland, « Bormes-les-Mimosas : 27 heures d'une lutte intense contre les flammes », sur parismatch.com, (consulté le ).
  32. a b et c « Histoire de Bormes », sur ville-bormes.fr, Ville de Bormes les Mimosas (consulté le ).
  33. Chronologie des seigneurs de Fos
  34. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 42).
  35. « Libération de Bormes-les-Mimosas », sur ville-bormes.fr, Ville de Bormes les Mimosas (consulté le ).
  36. République française, « Partie officielle : Loi érigeant en commune distincte la section du Lavandou dépendant actuellement de la commune de Bormes (Var) », Journal officiel de la République française, Paris, Imprimerie nationale « Quarante-cinquième année », no 142,‎ , p. 4542 col. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  37. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  38. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897, pp.457-458) « [1]
  39. La fiche biographique de CHOMMETON Léon, Paul sur le Maitron en ligne
  40. « Le journal du Tri »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur le site de La Londe-les-Maures (consulté le ).
  41. Rapport de présentation du Plan local d'urbanisme (PLU), p. 215-216, [lire en ligne].
  42. Les comptes de la commune de Bormes-les-Mimosas
  43. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. fiches des établissements scolaires à Bormes-les-Mimosas.
  49. École maternelle publique Françoise Hemeric.
  50. école élémentaire publique Jean Moulin.
  51. Collège Frédéric Mistral.
  52. « Mimosalia », sur bormeslesmimosas.com, (consulté le ).
  53. « Festival International d’Eté de Spectacle et Tango Argentin (FIESTA) à Bormes les Mimosas », sur bormeslesmimosas.com, (consulté le ).
  54. église Saint-Trophyme.
  55. cultes à Bormes-les-Mimosas sur le site de la société hong-kongaise Winasia.Asia Ltd.
  56. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  57. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  58. Entreprises à Bormes-les-Mimosas.
  59. https://fr.kompass.com/c/vandoren-sas/fr0181849/
  60. hébergements touristiques à Bormes-les-Mimosas, sur le site de l'INSEE.
  61. « La baie de Bormes-les-Mimosas parmi les plus belles du monde - France Bleu », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  62. La rédaction, « Cette commune du Var est désormais labellisée "Plus Beaux Villages de France" », sur Var-Matin, (consulté le )
  63. « Liste des objets historiques de la commune de Bormes-les-Mimosas », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  64. Liste des objets de la commune de Bormes-les-Mimosas à l'inventaire général du patrimoine culturel.
  65. « Château de Brégançon - Historique », sur chateau-de-bregancon.fr, .
  66. L'église Saint-Trophyme.
  67. saint François de Paule.
  68. Pénitents en Provence.
  69. Les confréries de Pénitents.
  70. Panneau d'information dans la chapelle.
  71. Les vieux puits.
  72. Le Port de Bormes a obtenu cette année encore le Pavillon Bleu.
  73. Stèle dédiée aux Commandos d'Afrique.
  74. « Hommage aux victimes de Cabasson », sur ville-bormes.fr, Ville de Bormes les Mimosas, .
  75. « Le mausolée de Jean-Charles Cazin », sur petit-patrimoine.com, .
  76. Le trompe l'oeil de la bouchonnerie.
  77. « Château Léoube retrouve toute sa majesté », sur nicematin.com, (consulté le ).
  78. Méditerranée Porte des Maures : Bormes-les-Mimosas, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau.

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier