Born in Flames

film sorti en 1983

Born in Flames est un film de science-fiction américain, réalisé par Lizzie Borden, sorti en 1983, qui explore le racisme, le sexisme et l'hétérosexisme dans une démocratie socialiste américaine alternative[1]. Le titre provient de la chanson Born in Flames écrite par un membre de Art & Language, Mayo Thompson du groupe Red Krayola[2],[3].

Born in Flames

Réalisation Lizzie Borden
Scénario Ed Bowes
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie dramatique
Politique
Science-fiction
Durée 80 minutes
Sortie 1983

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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L'intrigue implique deux groupes féministes à New York, chacun des groupes exprime ses préoccupations au public par des radio pirates. Un groupe, dirigé par une lesbienne blanche franche, Isabel (Adele Bertei), fait fonctionner Radio Ragazza. L'autre groupe est dirigé par Honey, une afro-américaine qui anime l'émission radio Phoenix Radio. Il y a également une armée de femmes, dirigée par Hilary Hurst et conseillée par Zella à laquelle Honey et Isabel refusent de se joindre, dans un premier temps.

Un impitoyable agent du FBI (Ron Vawter) va enquêter sur ce groupe, ainsi que sur Norris et les stations de radio. La progression du groupe est suivie par trois stagiaires (Becky Johnston, Pat Murphy, Kathryn Bigelow) d'un journal socialiste dirigé par Ed Bowes. La communauté locale est incitée à l'action après l'arrestation d'une activiste voyageant à travers le monde, Adelaide Norris (Jean Satterfield) qui est arrêtée à son arrivée à un aéroport de New York, et meurt étrangement en garde à vue. Les médias diffusent l'information d'un suicide tandis que les femmes activistes émettent la thèse d'un assassinat orchestré par le gouvernement.

La mort d'Adelaide Norris déclenche d'une série d'évènements. Quatre militantes de l'Armée des Femmes interrompent la retransmission d'une allocution du président des États-Unis, pendant laquelle il propose que les femmes au foyer soient rémunérées pour leur travail domestique. Les journaux reprennent l'action en gros titres, se demandant si ces femmes sont des terroristes ou des révolutionnaires. Les deux stations de radio sont étrangement détruites par un incendie . Honey et Isabel décident de rejoindre l'Armée de Femmes. Elles volent des camions de déménagement et prennent à nouveau l'antenne dans New Phoenix Ragazza Radio. Elles dénoncent le sexisme et les autorités dominantes. Elles revendiquent des droits plus justes et équitablement répartis. Elles invitent femmes et minorités à rejoindre leur cause. Le journal télévisé de la chaîne officielle new-yorkaise, qui commente l'action, est finalement interrompu par une explosion au-dessus du World Trade Center[4],[5].

Fiche technique

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Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.

Distribution

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Analyse

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Le film met en scènes des femmes luttant et s'organisant contre le sexisme mais ayant différents points de vue. Plusieurs séquences du film montrent des exemples de sexisme, et comment celui-ci peut être contré en ayant recours à l'action directe. L'une des scènes des plus célèbres filme deux hommes qui agressent une femme dans la rue ; ils sont interrompus et chassés par des dizaines de femmes arrivant sur les lieux, équipées de sifflets et de bicyclettes.

Le film présente des femmes qui ont des idées différentes sur la façon dont le sexisme doit être contré ; si leurs opinions diffèrent, toutes pensent que c'est aux femmes de passer à l'action, car le gouvernement ne fait pas attention à elles et n'interviendra pas[6]. Born in Flames suit des femmes qui organisent des rencontres, débattent, animent des émissions de radio, créent de l'art, travaillent souvent dans des conditions pénibles, se prennent en main, tâchant de s'affranchir des hommes, aussi bien des points de vue social, politique, qu'intellectuel ou sexuel.

Le film dépeint un monde imprégné par les violences faites aux femmes et souligne le fait que celles-ci sont le plus atteintes par le chômage et l'oppression gouvernementale. Dans le film, les femmes se réunissent pour avoir plus d'impact. Cette fédération et les moyens employés sont vus par certains comme une forme de terrorisme[7],[8].

Autour du film

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Anecdotes

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Dans la culture populaire

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Adaptations

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  • Une “traduction graphique” du film par l'artiste Kaisa Lassinaro, comprenant une interview de Lizzie Borden, a été publiée par Occasional Papers en 2011[10]. Le livre est une sorte de roman photo à partir de scènes du film et d'une sélection de dialogues.

Distinctions

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En 1983, le film gagne le prix du "Reader Jury" au Festival international du film de Berlin et le Grand Prix au Festival international de films de femmes de Créteil.

Notes et références

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  1. (en)Janet Maslin, « FILM: 'BORN IN FLAMES,' RADICAL FEMINIST IDEAS », sur The New York Times,
  2. (en) Greg Baise, « Lizzie Borden talks about her scrappy, feminist magnum opus, 'Born in Flames' », sur Detroit Metro Times (consulté le )
  3. « Ce que le film militant des 80’s “Born in Flames” dit de notre époque | Les Inrocks », sur https://www.lesinrocks.com/ (consulté le )
  4. SensCritique, « Born in Flames - Film (1983) », sur SensCritique (consulté le )
  5. Charlène Dinhut, Charlotte Ferchaud, « Born in Flames, Lizzie Borden » Accès libre, sur Tenk (consulté le )
  6. cinémathèque qc, « Born in Flames » Accès libre, sur https://www.cinematheque.qc.ca/ (consulté le )
  7. (en-GB) Peter Bradshaw, « Born in Flames review – subversive spirit of 80s agitprop lives on », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Neda Ulaby, « This 1983 Feminist Film Was Set In The Dystopian Future, So Basically Right Now » Accès libre, sur www.npr.org, (consulté le )
  9. (en)Greg Baise, « Lizzie Borden talks about her scrappy, feminist magnum opus, 'Born in Flames' », sur Detroit Metro Times,
  10. Borden, Lizzie., Born in flames : a film., Occasional Papers, , 50 p. (ISBN 978-0-9562605-9-8 et 0956260594, OCLC 781383227, lire en ligne)

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Elsa Dorlin, Se défendre, une philosophie de la violence, Zones, 2017

Article connexe

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Liens externes

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