Bors (canton de Tude-et-Lavalette)

commune française du département de la Charente (canton de Tude-et-Lavalette)

Bors est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Bors
Bors (canton de Tude-et-Lavalette)
La mairie-école de Bors-de-Montmoreau.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité Communauté de communes Lavalette Tude Dronne
Maire
Mandat
Jacky Renaudin
2020-2026
Code postal 16190
Code commune 16052
Démographie
Gentilé Borsois
Population
municipale
231 hab. (2021 en évolution de −12,5 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 35″ nord, 0° 10′ 02″ est
Altitude Min. 56 m
Max. 165 m
Superficie 16,14 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Tude-et-Lavalette
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bors
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Bors
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Bors
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Bors

Elle est aussi appelée localement Bors-de-Montmoreau[1] pour la distinguer de la commune de Bors-de-Baignes.

Ses habitants sont appelés les Borsois et les Borsoises[2].

Géographie

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Localisation et accès

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La D 10 traverse le village.

La commune de Bors est une commune du Sud-Charente, limitée par la Tude à l'ouest, qu'emprunte la ligne Paris - Bordeaux.

Bors est à 7 km au sud-est de Montmoreau-Saint-Cybard, chef-lieu de son canton, 8 km au nord d'Aubeterre-sur-Dronne et 34 km au sud d'Angoulême. Bors est aussi à 13 km de Chalais, 17 km de Ribérac[3].

Bors est traversée du nord au sud par la route départementale 10, qui va de Montmoreau à Aubeterre, et qui est une route de crête entre la Tude à l'ouest et l'Auzonne à l'est. La commune est aussi traversée par des routes départementales de moindre importance, comme la D 89, est-ouest, qui coupe la D 10 au bourg, et la D 21 à l'ouest. La D 709, route de Montmoreau à Ribérac, longe la commune au nord-est à 1,5 km du bourg[4].

La gare la plus proche est celle de Montmoreau, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.

Hameaux et lieux-dits

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Les hameaux sont nombreux dans la commune de Bors mais ils sont en général peu importants. On peut citer, d'ouest en est, Lérignac, le Montazeau, le Pignier, les Gauthiers, le Plasson au pied du bourg, le Grand Cadiot, etc. ainsi que des fermes[4]

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Bors
Montmoreau Juignac
Montboyer Bors Pillac
Bellon

Géologie et relief

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Géologiquement, la commune est située dans les coteaux calcaires du Bassin aquitain datant du Crétacé supérieur, comme toute la moitié sud du département de la Charente.

Le Campanien, calcaire crayeux, occupe une grande partie de la surface communale. Les hauteurs au centre de la commune et au sud du bourg sont recouvertes de dépôts du Cénozoïque composés de galets, sables et argiles, propices aux bois de châtaigniers. On trouve une ancienne tuilerie au Maine Blanc.

La vallée de la Tude, à l'ouest, est couverte par des alluvions récentes du Quaternaire[5],[6],[7].

La commune fait partie des coteaux du Montmorélien. Elle s'étend entre les vallées de la Tude à l'ouest et celle de l'Auzonne à l'est. Son point culminant est à une altitude de 165 m, situé en limite sud-est au Pechbrie, mais des hauteurs dépassant les 150 m occupent tout le centre de la commune. Le point le plus bas est à 56 m, situé le long de la Tude en limite sud-ouest. Le bourg de Bors, situé sur une crête, est à 145 m d'altitude[4].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Tude, l'Auzonne, un bras de la Tude le ruisseau du Levraud et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[9],[Carte 1].

La Tude arrose l'ouest de la commune. D'une longueur totale de 43,3 km, elle prend sa source dans la commune de Boisné-La Tude et se jette dans la Dronne dans la Dordogne, à Parcoul-Chenaud, après avoir traversé 15 communes[10].

L'Auzonne limite la commune à l'est. D'une longueur totale de 4 km, elleprend sa source dans la commune de Salles-Lavalette et se jette dans la Dronne à Nabinaud, après avoir traversé 7 communes[11].

La commune compte aussi de nombreuses petites retenues d'eau et des sources, dû au relief vallonné et la nature imperméable du sol sur les sommets[4].

Gestion des cours d'eau

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[12]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [13].

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Milieux naturels et biodiversité

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Natura 2000

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Bordé à l'ouest par la Tude, le territoire communal est concerné par le site Vallée de la Tude, identifié dans le réseau Natura 2000 comme important pour la conservation d'espèces animales européennes menacées[14],[15].

Seize espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[14].

Vingt-six autres espèces animales importantes y ont été recensées dont quatorze sont concernées par l'annexe IV de la directive habitats.

À Bors, sur un périmètre quasi identique à celui du site Natura 2000 ci-dessus, la vallée de la Tude fait partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[16],[17].

Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[16] :

Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[16].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Bors (Canton de Tude-et-Lavalette) est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19] et hors attraction des villes[20],[21].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,4 %), forêts (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), cultures permanentes (1,7 %), prairies (1,6 %)[22].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Bors (canton de Tude-et-Lavalette) est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Bors (canton de Tude-et-Lavalette) est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de Bors – Pillac – Saint-Romain. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été élaboré pour la période 2017-2026, faisant suite à un plan 2007-2016[25]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du règlemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 1],[25],[26],[27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bors (canton de Tude-et-Lavalette).

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 78,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 175 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 140 sont en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993, 1999, 2000 et 2021. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[23].

Toponymie

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Les formes anciennes sont Borno en 1110[30], Borno en 1004, Borno Agulherii en 1299[31], Borno Laguleyr en 1330, Bors-Légulier (non daté, peut-être XVe siècle)[32].

D'après Dauzat, l'origine du nom de Bors (aussi bien pour Bors-de-Baignes) remonterait au pré-latin borna (bornae au pluriel), qui signifierait « les sources »[33].

Agulherius pourrait être la déformation d'un nom germanique, Agulthar (?)[34], ou plus vraisemblablement occitan Agulher (aiguillier).

Histoire

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À l'ouest de la commune, une voie romaine présumée Pons-Ribérac traversait la Tude au moulin Châtaignier et passait non loin du Pignier[35].

Le logis des Plassons était au Moyen Âge le siège d'un fief noble dépendant de la châtellenie d'Aubeterre et tenu à foi et hommage du seigneur d'Aubeterre, au devoir de 20 sols.

Dans les premières années du XVIe siècle, le fief des Plassons appartenait à Nicolas Raymond, écuyer, seigneur de Ribérolles et de Mazotte. Il passa ensuite, par ventes successives jusqu'en 1557, aux mains de Guy Bouchard d'Aubeterre, évêque de Périgueux et abbé de l'église collégiale d'Aubeterre.

Les Plassons passèrent ensuite par héritage entre les mains de Pierre Bouchard d'Aubeterre et restèrent jusqu'à la Révolution entre les mains de cette famille qui était représentée, à la fin du XVIIIe siècle par Madame de Lageard, veuve de Bouchard des Plassons.

Au début du XXe siècle, les Plassons appartenaient à Jean Hennessy, qui en avait fait le centre d'une importante exploitation vinicole et distillerie produisant du cognac. Le moulin Châtaignier, sur la Tude, tournait quelques semaines par an pour fournir de l'huile de noix[36].

Administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2020 Christian Maussion SE Mécanicien
2020 En cours Jacky Renaudin SE  

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].

En 2021, la commune comptait 231 habitants[Note 2], en évolution de −12,5 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
649589636703660677686702682
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
692637569577553557541480478
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
488504434431386417434410407
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
404344346283270271270245264
2020 2021 - - - - - - -
235231-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 18,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,8 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 135 hommes pour 122 femmes, soit un taux de 52,53 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
2,7 
14,6 
75-89 ans
18,7 
30,1 
60-74 ans
27,7 
20,3 
45-59 ans
23,2 
15,4 
30-44 ans
10,7 
9,8 
15-29 ans
8,9 
9,8 
0-14 ans
8,0 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Enseignement

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L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Bors et Juignac. Juignac accueille l'école primaire, et Bors l'école élémentaire[43].

Économie

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Agriculture

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La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »[44] et de l'AOC/AOP Noix du Périgord[45].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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L'église paroissiale Saint-Paul-et-Saint-Pierre[46], ou Notre-Dame[47] de Bors était aux XIIe et XIIIe siècles une cure du diocèse de Périgueux.

Elle fut reconstruite presque totalement au XVIe siècle et subit une restauration radicale à la fin du XIXe siècle : nef revoûtée, clocher remonté, façade. Seuls restent du XIIe siècle des chapiteaux et un sarcophage devant la façade.

Elle comporte deux scènes sculptées en bois, polychromie du XVIIe siècle, sur les côtés du tabernacle et une dalle funéraire du XIVe siècle. Ces objets sont classés MH au titre d'objet[48].

Patrimoine civil

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Château des Plassons
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Ce château date des XVe et XVIIe siècles. Entre 1633 et 1905, il contenait une chapelle dédiée à Notre-Dame[46].

Moulin de Perdrigeau
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Le moulin de (ou du) Perdrigeau, qui date de la fin du XVIIIe siècle, est situé au sud-ouest de la commune, au lieu-dit Sous les moulins à vent à 163 m d'altitude. Il a cessé de fonctionner à la fin du XIXe siècle. Utilisé comme poste d'observation par les Allemands en 1940-41, il devient propriété de la commune depuis 1973, et sert aujourd'hui pour la prévention des incendies, en liaison avec Montlieu-la-Garde. Au sommet de la tour, une table d'orientation permet de découvrir le paysage environnant[49].

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Bors (canton de Tude-et-Lavalette) » sur Géoportail (consulté le 20 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Journal Charente libre, « Volet Bors-de-Montmoreau », (consulté le ).
  2. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  3. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  4. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. Carte du BRGM sous Géoportail
  7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ribérac », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1757-0, consulté le ).
  8. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  9. « Fiche communale de Bors (canton de Tude-et-Lavalette) », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  10. Sandre, « la Tude »
  11. Sandre, « l'Auzonne »
  12. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  13. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. a et b [PDF] - FR5400419 - Vallée de la Tude, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  15. Carte du site « Vallée de la Tude », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  16. a b et c [PDF] - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  17. Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  19. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Bors (canton de Tude-et-Lavalette) », sur Géorisques (consulté le ).
  24. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  25. a et b « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Arrêté portant classement de massifs forestiers et obligation de débroussaillement. », sur charente.gouv.fr, (consulté le ).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  29. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bors (canton de Tude-et-Lavalette) », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  30. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 126
  31. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 63,221
  32. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 117
  33. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 98.
  34. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  35. Joseph Piveteau in Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 154
  36. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 88-89
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  43. Site de l'inspection académique de la Charente
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  45. Bulletin officiel du Ministère de l'Agriculture, « Cahier des charges de l'appellation d'origine « Noix du Périgord » » [PDF], (consulté le )
  46. a et b Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 80
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  49. « Patrimoine du Sud Charente », sur eklablog.com (consulté le ).