Avenue Jacques-Chirac
L'avenue Jacques-Chirac (en occitan : avenguda Jacme Chirac) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
La dernière partie de l'avenue Jacques-Chirac. | |
Situation | |
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Coordonnées | 43° 36′ 14″ nord, 1° 28′ 29″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Quartier(s) | Guilheméry • Marengo-Jolimont (ouest) Château-de-l'Hers • Soupetard • Juncasse-Argoulets (est) |
Début | no 85 avenue de Castres |
Fin | no 2 avenue Yves-Brunaud |
Morphologie | |
Longueur | 1 756 m |
Largeur | env. 20 m |
Transports | |
Modèle vide Métro | |
Bus | 37 L12351 (à proximité) |
Odonymie | |
Anciens noms | Boulevard des Crêtes (1975-2019) |
Nom actuel | 18 octobre 2019 |
Nom occitan | Avenguda Jacme Chirac |
Histoire et patrimoine | |
Création | 1974-1975 |
Notice | |
Archives | 315559000545 |
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Situation et accès
modifierDescription
modifierL'avenue Jacques-Chirac est une voie publique. Elle sépare les quartiers de Guilheméry et de Marengo-Jolimont, à l'ouest, des quartiers du Château-de-l'Hers, de Soupetard et de la Juncasse-Argoulets, à l'est.
Elle naît perpendiculairement à l'avenue de Castres. Elle est orientée au nord, décrivant de larges courbes en suivant approximativement les courbures de la butte du Calvinet elle-même. Elle se termine au niveau du rond-point du Capitaine-Alfred-Dreyfus, au carrefour de l'avenue Yves-Brunaud.
Voies rencontrées
modifierL'avenue Jacques-Chirac rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Avenue de Castres
- Chemin des Fontanelles - accès piéton
- Chemin Sansou (g)
- Rue des Arbustes (d)
- Avenue Jean-Chaubet
- Rue François-Oulié (d)
- Avenue de la Gloire (d)
- Chemin de Pelleport (d)
- Rue de la Coquille (g)
- Avenue de la Gloire (g)
- Impasse de Soupetard - accès piéton (g)
- Rue de Soupetard - accès piéton (d)
- Impasse de Salonique - accès piéton (g)
- Chemin de Hérédia - accès piéton (d)
- Avenue Henri-Guillaumet
- Avenue Léon-Blum (g)
- Avenue Yves-Brunaud
- Rond-point du Capitaine-Alfred-Dreyfus
Transports
modifierL'avenue Jacques-Chirac est parcourue par la ligne de bus 37. Elle aboutit, au nord, sur l'avenue Yves-Brunaud, près de la station Jolimont, sur la ligne de métro .
Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse à proximité immédiate de l'avenue Jacques-Chirac : les stations no 212 (rue de la Chaumière), no 214 (48 avenue de Castres), no 337 (1 rue David-Elbaz), no 341 (42 rue de Soupetard), no 342 (face au 2 bis chemin de Pelleport) et no 343 (rue François-Oulié).
Odonymie
modifierLors du conseil municipal du 19 octobre 2019, l'avenue a été nommée en hommage à Jacques Chirac (1932-2019), homme politique et président de la République de 1995 à 2007[1].
Depuis qu'elle avait été percée, entre 1974 et 1975, l'avenue était connue comme le boulevard des Crêtes[2]. Elle suit en effet à peu près la ligne de crête du coteau de Jolimont.
Histoire
modifierMoyen Âge et période moderne
modifierÉpoque contemporaine
modifierLe percement du boulevard des Crêtes s'inscrit dans le cadre de l'aménagement de nouvelles voies de circulation rapide à l'est de la ville : il permet de relier le boulevard Deltour, au sud, à la nouvelle avenue Yves-Brunaud, percée seulement en 1968, au nord[3].
Les premiers travaux du boulevard sont commencés en 1973 entre la rue de Soupetard et le chemin de Hérédia, au moment de la construction de la cité de Soupetard, dans l'impasse du même nom (actuels no 42-48), par la société des Chalets[4]. La nouvelle voie présente l'originalité d'être déconnectée du réseau viaire secondaire, afin de favoriser la vitesse en supprimant des carrefours inutiles : la mesure provoque cependant la coupure et la mise en impasse de plusieurs voies, telles l'impasse de Salonique, l'impasse de Soupetard, l'impasse de Pelleport et le chemin Sansou[4]. Les travaux sont finalement achevés en 1975, faisant disparaître la plupart des jardins ouvriers qui occupaient l'emprise de la nouvelle voie[2].
Au début du XXIe siècle, la réflexion sur l'apaisement des circulations en ville amène la municipalité à prendre progressivement plusieurs mesures de transformation du boulevard. En 2001, on décide l'abaissement de la vitesse à 50 km/h[5], tandis que, de chaque côté de la chaussée, une des deux voies est réservée à la circulation des bus et des cyclistes. Enfin, en 2012, plusieurs plateaux ralentisseurs sont créés au niveau des passages piétonniers les plus dangereux.
Notes et références
modifier- Vincent Albinet, « A Toulouse, une avenue portera bientôt le nom de Jacques Chirac », sur le site de France 3 Occitanie, 2 octobre 2019, mis à jour le 11 juin 2020 (consulté le 19 septembre 2020).
- Salies 1989, vol. 1, p. 333.
- Salies 1989, vol. 1, p. 174.
- Salies 1989, vol. 2, p. 485.
- Myriam Laffont, « Pas vraiment un code de bonne conduite », La Dépêche du Midi, 28 avril 2001.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Article connexe
modifierLiens externes
modifier- « Notice no 315559000545 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).