Bourgogne (ancienne région administrative)

ancienne région administrative française
Région Bourgogne

19602015

Drapeau Blason
Ancien logo de la région Bourgogne
Description de cette image, également commentée ci-après
La région Bourgogne au sein des anciennes régions françaises (1960–2015).
Informations générales
Statut Région française
Préfecture de région Dijon
Langue(s) Français
Bourguignon-morvandiau
Arpitan
Démographie
Population 1 622 967 hab. (2020)
Densité 52 hab./km2
Gentilé Bourguignon
Superficie
Superficie 31 582 km2
Histoire et événements
1960 Création de la région de programme de Bourgogne
1er janvier 2016 Fusion dans la Bourgogne-Franche-Comté.
Président
2004-2015 François Patriat (PS)
Préfet
2014-2015 Éric Delzant

Entités suivantes :

La Bourgogne est une ancienne région administrative française constituée de quatre départements : la Côte-d'Or, la Nièvre, la Saône-et-Loire et l'Yonne. Elle correspond à une partie de la province historique et culturelle située au centre-est de la France.

La région administrative, et avant elle la province, doivent leur nom aux Burgondes du temps d'avant les Mérovingiens, qui créèrent le royaume de Burgondie, devenu royaume de Bourgogne puis des Deux-Bourgognes à l'époque carolingienne. Par la suite on distinguera le comté de Bourgogne (ou Franche-Comté de Bourgogne), qui correspond à l'actuelle Franche-Comté, du duché de Bourgogne qui correspond à peu près à l'actuelle région de Bourgogne avec Dijon pour capitale.

Ses habitants sont appelés les Bourguignons.

Dans le cadre de la réforme territoriale, la région Bourgogne a fusionné avec la Franche-Comté le pour former la région Bourgogne-Franche-Comté.

Histoire modifier

Philippe le Bon portant le collier de l'ordre de la Toison d'or.

Le nom de Bourgogne a désigné des territoires assez différents suivant les époques. Elle doit son nom à la peuplade des Burgondes qui créèrent le royaume de Burgondie. Ce dernier devint royaume de Bourgogne puis des Deux-Bourgogne à l'époque carolingienne. Au Moyen Âge, il convient de distinguer le comté de Bourgogne du duché de Bourgogne. Le premier (maintenant la Franche-Comté) était terre d'Empire, le second constitué des comtés de Mâcon, Chalon, Sens, Auxerre, Tonnerre, Nevers, Autun appartenait au royaume de France[1].

Aux XIVe et XVe siècles, l'État bourguignon, vassal du royaume de France mais quasi indépendant en fait, a recouvert des parties de la France, des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg actuels. Les ducs de Bourgogne étaient vassaux du roi de France pour le duché de Bourgogne, l'Artois et la Flandre, et vassaux de l'Empereur pour le comté de Bourgogne, la Gueldre, le Hainaut, le Brabant et d'autres terres[2].

Après la mort de Charles le Téméraire en 1477 et la guerre de succession de Bourgogne, le duché de Bourgogne est rattaché au royaume de France et devient un gouvernement général, le gouvernement de Bourgogne. En 1542, apparaît la généralité de Bourgogne, une des 17 recettes générales créées par le roi Henri II. Outre l'ancien duché, elle inclut à partir de 1601 la plupart des provinces savoyardes de la rive droite du Rhône et par la suite la souveraineté de Dombes, qui lui est rattachée en 1781. Ces dernières acquisitions constituent en 1790 le département de l'Ain. La Bourgogne conserve jusqu'à la Révolution française une certaine forme d'autonomie avec les états de Bourgogne et le Parlement de Dijon[3].

Après une régionalisation manquée sous le régime de Vichy de 1940 à 1944, le nom historique est repris pour désigner une région française de la Cinquième République créée en 1960. En 2016, avec la loi de réforme des régions, elle fusionne avec la Franche-Comté dans la nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté[4].

La région se nomme Bregogne en bourguignon-morvandiau et Borgogne en arpitan.

Les 4 départements de Bourgogne (et les 4 de Franche-Comté) montrant les provinces et États qui existaient sur son territoire au XVIIIe siècle.

Administration modifier

Identité visuelle modifier

Anciens logos de la région :

Géographie modifier

Relief et principales agglomérations.

La Bourgogne historique, ancien royaume européen, fut partagée par les grandes puissances en deux Bourgognes :

Le comté de Bourgogne ou Franche-Comté de Bourgogne (qui signifie « comté libre de Bourgogne »), constitue la majeure partie de la Franche-Comté actuelle. Le duché de Bourgogne, quant à lui, correspond à peu près à la région Bourgogne moins la Nièvre.

La région Bourgogne se situe dans le Centre-Est de la France. Elle est limitrophe de la Franche-Comté à l'est, de Rhône-Alpes au sud-est, de l'Auvergne au sud-ouest, du Centre-Val de Loire à l'ouest, de la Champagne-Ardenne au nord et de l'Île-de-France au nord-ouest.

Nord modifier

La basse Bourgogne est une région de plaines sédimentaires. Elle englobe le Sénonais agricole et le pays d'Othe forestier, qui domine les vallées de l'Yonne et de l'Armançon. On y trouve la ville d'Auxerre[5].

Auxerre.

Est modifier

Les pays de la Saône correspondent à des plaines d'effondrement couvertes de grasses prairies et de champs (blé, maïs, oléoprotéagineux, maraîchage)[6].

Centre modifier

Les plateaux bourguignons, calcaires, s'inclinent doucement vers le nord-ouest mais s'abaissent brusquement vers le sud-est. Ils comprennent l'Auxerrois, plate-forme rocailleuse où s'est établie la vigne (Chablis), le Tonnerrois, d'altitude plus basse, le Châtillonnais, région d'importants massifs forestiers, le carrefour dijonnais et la Côte-d'Or, dernier escarpement abrupt de la « Montagne », qui porte l'un des vignobles les plus fameux de France.

Le Morvan, massif ancien forestier, classé parc naturel régional, est entouré de plaines argileuses où l'on pratique l'élevage, incisé par la dépression houillère de la Dheune-Bourbince.

Sud modifier

Le Mâconnais, pays de polyculture, d'élevage et de vignoble, s'appuie sur les premiers contreforts du Massif central. Le Mâconnais constitue la partie la plus méridionale de la Bourgogne et offre une géographie particulière avec la plaine de Saône et un paysage plus vallonné culminant à 771 mètres (commune de Montmelard), 758 mètres (commune de Tramayes) et 746 mètres (commune de Pierreclos)[7].

Transports modifier

Ferroviaire modifier

La grande gare de l'Auxerrois, Laroche - Migennes

TER modifier

TGV modifier

Depuis 1981, le TGV Sud-Est met la capitale de la Bourgogne Dijon à portée de Paris (1 heure 37), de Roissy (1 heure 51), de Marseille (3 heures 22), et Montbard à 1 h tout juste de Paris, avec 4 TGV Montbard/Paris et 5 TGV Paris/Montbard chaque jour.

Des liaisons partent aussi de Chalon-sur-Saône vers Paris.

Des liaisons Paris-Lyon via la gare du Creusot - Montceau - Montchanin TGV et la gare de Mâcon-Loché-TGV.

La LGV Sud-Est passe par 6 départements dont 3 en bourgogne (l'Yonne, la Côte-d'Or, la Saône-et-Loire). La gare de secours de la LGV entre Paris et Lyon est située en Côte d'Or, dans le village de Lacour-d'Arcenay.

Le TGV Lyria :

Le TGV Méditerranée, reliant par exemple Dijon à Montpellier en 3 heures et 33 minutes ;

La LGV Rhin-Rhône, qui relie Dijon au reste de l'Europe, a été mise en service fin 2011.

Routier modifier

Réseau autoroutier modifier

Le siège d'Autoroutes Paris-Rhin-Rhône est situé à Saint-Apollinaire, dans la banlieue de Dijon.

Fluvial modifier

L'Yonne à Auxerre.

Principales voies navigables en Bourgogne :

Économie modifier

L'agriculture bourguignonne est dynamique, puissante et très spécialisée : céréales (blé et orge dans l'Yonne et la Côte-d'Or), oléagineux, élevage bovin (Charolais, Morvan, Nivernais), viticulture (Côtes de Beaune, Nuits, Hautes-Côtes, Côte Chalonnaise, Mâconnais, Beaujolais, Chablisien). L'agriculture emploie 5 % d'actifs. La surface agricole utile (SAU) représente près de 60 % de la superficie de la Bourgogne. Deuxième région productrice de bovins, derrière l'Auvergne, le territoire est surtout spécialisé dans les céréales, les oléagineux et bien sûr le vin, qui occupe près de 31 000 hectares, essentiellement plantés de pinot noir et de chardonnay[8].

L'industrie, qui s'est développée dès le XIXe siècle (charbon de Montceau-les-Mines, sidérurgie du Creusot, mines de La Machine), a connu un nouvel essor après 1945, particulièrement dans la vallée de la Saône (Mâcon, Chalon-sur-Saône), à Dijon et dans l'Yonne, mais n'a pas été épargnée par la crise. Parmi les entreprises internationales implantées en Bourgogne peuvent être citées Amora Maille (groupe Unilever), dont les usines d'Appoigny (Yonne) et de Dijon (Côte-d'Or) ont fermé fin août 2009, les laboratoires pharmaceutiques Urgo à Chenôve et Chevigny-Saint-Sauveur, l'usine Fulmen, plus gros employeur d'Auxerre (usine fermée), les laboratoires Vendôme (Le petit Marseillais…) à Quetigny (Communauté urbaine dijonaise) et l'usine historique du groupe SEB à Selongey.

En revanche, le Nord de la région, pauvre en grandes entreprises, a profité de l'installation d'industries moins lourdes, plus diversifiées : chimie, industrie pharmaceutique, électronique, plasturgie, papeterie, industries mécaniques et automobiles, agroalimentaire.

Enfin, le tourisme avec la gastronomie, l'histoire, la culture, le tourisme fluvial, le thermalisme, le tourisme industriel et le tourisme vert avec les nombreuses bases de loisirs aventure implantées dans les villages de la vallée de l'Armançon et du parc naturel régional du Morvan fournissent à la région ses plus grosses ressources complémentaires.

Le commerce et les services tiennent une place importante en Bourgogne (Avallon est le siège du groupe de distribution Schiever). À titre d'exemple, Dijon est classée ville où les entreprises sont les plus compétitives de France.

Depuis 2005, la Bourgogne affiche la présence de deux pôles de compétitivité : le pôle nucléaire Bourgogne et Vitagora Goût-Nutrition-Santé (agroalimentaire).

La Bourgogne a créé la Super Cocotte SEB, les avions Jodel et les collants Dim dans les années 1950. Désormais, elle fabrique le cœur des centrales nucléaires, les bogies du TGV, les pansements Urgo et les cosmétiques des laboratoires Vendôme[9].

Démographie modifier

Le peuplement de la Bourgogne est peu dense et inégalement réparti. La population se concentre sur les axes de communication alors que le Morvan se vide. La Bourgogne est actuellement moins peuplée qu'elle ne l'était en 1851. La région comptait 1 622 967 habitants en 2020.

Depuis 1990, le déséquilibre démographique s'est accentué entre la Bourgogne et les régions dominantes qui l'encadrent (Île-de-France et Rhône-Alpes). À ces deux fortes croissances, la Bourgogne n'oppose qu'une stagnation. Le solde migratoire annuel n'est passé que de –0,03 % à –0,04 % entre les deux derniers recensements mais l'excédent naturel annuel est tombé de 0,13 à 0,04 %. Cela se traduit par un vieillissement de la population, la région attire en effet davantage les retraités que les jeunes ménages.

Seule Dijon, la capitale de la Bourgogne et son agglomération, ainsi que la vallée de la Saône (de Chalon-sur-Saône à Mâcon) tirent leur épingle du jeu. Après Dijon, les plus grandes villes de la région sont Chalon-sur-Saône, Nevers, Auxerre, Mâcon, Sens, Le Creusot, Beaune, Montceau-les-Mines et Autun.

Lac et arboretum de Pézanin.

Culture et tourisme modifier

Région réputée pour sa gastronomie, la Bourgogne est également riche de son patrimoine naturel mais aussi bâti, des châteaux forts aux cadoles, en passant par les abbayes et les cathédrales[10].

Il y est possible de visiter le site d'Alésia et son MuséoParc Alésia, où Vercingétorix tint un siège contre les armées de Jules César en 52 av. J.-C., ainsi que le site de Cluny où les bénédictins firent de leur abbaye au Xe siècle le plus grand foyer spirituel et intellectuel d'Europe.

La Bourgogne est une terre riche de sites culturels, certains uniques parmi lesquels le palais des ducs de Bourgogne à Dijon, les Hospices de Beaune, l'abbaye Saint-Philibert de Tournus, l'abbaye de Cîteaux, l'abbaye de Fontenay, l'abbaye de Pontigny, l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre, la cathédrale Saint-Étienne de Sens, la cathédrale Saint-Lazare d'Autun, la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Nevers, la cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre, la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay, la basilique du Sacré-Coeur de Paray-le-Monial, l'église Notre-Dame de La Charité-sur-Loire, les châteaux de Guédelon, de Pierreclos, de Tanlay, de Bussy-Rabutin, de Cormatin, d'Ancy-le-Franc et de Bazoches, l'arboretum de Pézanin, qui rendent ce territoire attractif et à fort potentiel touristique.

Grâce à Nicéphore Niépce (1765-1833) qui inventa la photographie, la Bourgogne a ainsi développé à Chalon-sur-Saône le musée de la photographie et un pôle image et son.

Le musée des Beaux-Arts de Dijon est également important.

Cinéma modifier

Plus de 50 films et téléfilms (répertoriés) ont été tournés — entièrement ou quelques scènes — en Bourgogne, entre 1938 et 2010. En voici les lieux de tournage (par département, anti-chronologiquement), ainsi que les titres et réalisateurs[11],[12][source insuffisante].

Personnalités modifier

Emblèmes traditionnels de la Bourgogne modifier

Les armoiries de la Bourgogne

Les armoiries de la Bourgogne se blasonnent ainsi :
Écartelé : au premier et au quatrième, d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée d'argent et de gueules ; au deuxième et troisième, bandé de six pièces d'azur et d'or à la bordure de gueules. Les armoiries combinent les armoiries des ducs Valois (1 et 4) avec celles des ducs capétiens (2 et 3).


La croix de Bourgogne

La croix de Bourgogne a été l'emblème de la Bourgogne (puis des Pays-Bas espagnols et de l'Empire espagnol des Amériques) à partir de Jean Ier de Bourgogne, dit Jean sans Peur, duc de Bourgogne, comte de Flandre, d'Artois, comte palatin de Bourgogne (c'est-à-dire de Franche-Comté) (° à Dijon - † ). La croix de Bourgogne est fréquente dans l'héraldique espagnole (connue sous le nom de cruz de Borgoña), et fait encore partie des armes du roi d'Espagne. En tant qu'emblème de la grande Bourgogne, cet emblème est aussi fréquemment employé en Franche-Comté.

En 2010, une pièce de 10  en argent, gravée par Joaquin Jimenez, a été mise en circulation en Bourgogne. Elle représente la carte et le drapeau armorié de la région. Elle a cours légal dans toute la France.

Sciences modifier

Gastronomie et vins modifier

Gastronomie modifier

  • ami-chambertin (fromage)
  • andouillettes d'Arnay-le-Duc, de Mâcon, de Clamecy et de Châblis
  • anis de Flavigny
  • asperge de Ruffey
  • baratin de Clamecy et les chi dans l'iau
  • bénédictin (fromage)
  • beurdin, biscuit de Bourbon-Lancy
  • biscuit de Chablis ou biscuit duché
  • bœuf bourguignon
  • bouton-de-culotte (fromage de chèvre)
  • brochet braisé ou en quenelles
  • cabriotte
  • cacous aux cerises
  • cassis de Bourgogne
  • cassissine, pâte de fruit au cassis
  • cerise marmotte
  • chaource (fromage)
  • chariton de la Charité-sur-Loire
  • cidre du Morvan
  • cistercien (fromage)
  • cîteaux (fromage)
  • civet
  • claquebitou (fromage)
  • coq au vin
  • cornichons
  • corniottes
  • cosne (fromage)
  • crâpiau
  • craquants du Val de Loire ( Pouilly-sur-Loire)
  • crème de cassis
  • crottin du Morvan (fromage)
  • cuisses de grenouille
  • eaux-de-vie
  • entrecôte charolaise
  • Époisses (AOC)
  • escargots de Bourgogne
  • fromage charolais (AOP)
  • charolais à l'époisses
  • faisselle
  • flamusse
  • fritures de goujons
  • gâteau de foies blonds
  • gaufrette mâconnaise
  • gougères
  • granit rose de Semur-en-Auxois
  • gratin de queues d'écrevisses
  • grattons
  • greuze émotion (chocolat)
  • jambon à la châblisienne
  • jambon cru du Morvan
  • jambon persillé
  • judru de Nolay
  • kir
  • lapin à la dijonnaise
  • liqueur de cassis
  • mâconnais (fromage)
  • marc de Bourgogne
  • meurette de poisson
  • miel du Morvan
  • morvandiau (fromage)
  • moutarde de Dijon
  • négus et nougatine de Nevers
  • nivernais (fromage)
  • nonnettes
  • nuits-saint-georges (fromage)
  • œufs en meurette
  • oignon du Val de Saône
  • pain d'épices
  • pauchouse
  • pavé de bœuf
  • pierre-qui-vire (fromage)
  • pigeonneau rôti
  • poissons de rivière, d'étang, de lac : tanche, brochet, sandre, truite, ablette, goujon, anguille...
  • pomme à cidre
  • potée bourguignonne
  • poularde à la bourgeoise
  • poulet à la crème et aux morilles
  • poulet Gaston Gérard
  • prune
  • pruneau de Vitteaux
  • ratafia de Bourgogne
  • râpée
  • rochefontaine (fromage)
  • rosette du Morvan
  • saint-florentin (fromage)
  • salade bourguignonne
  • sirops
  • saupiquet
  • soumaintrain (fromage)
  • soupe à l'oignon
  • tartes aux fruits
  • tartouillats
  • tournusien (gâteau)
  • truffe de Bourgogne
  • vézelais (fromage)
  • viande charolaise
  • volaille de Bresse (AOC).

La gastronomie bourguignonne se décline également par ses grands noms régionaux :

Il existe plusieurs congrégations gastronomiques comme celles de l'Escargot, de la Truffe, du Pain d'épice, du Cassis ou de la Moutarde de Dijon.

Vins modifier

Bouteille et verre de bourgogne rouge.

La Bourgogne est réputée dans le monde entier pour ses vignobles, notamment la côte de Nuits, la côte de Beaune, la côte chalonnaise, le mâconnais, le beaujolais et le chablisien[13]. Les « Climats du vignoble de Bourgogne » sont inscrits par l’UNESCO au patrimoine mondial de l'humanité depuis 2015[14].

C'est parce que leur vin ne se vendait plus après la crise de 1929 que les Bourguignons ont eu l'idée de créer la confrérie des chevaliers du tastevin, à Nuits-Saint-Georges en 1934.[citation nécessaire]

Notes et références modifier

  1. Léon Gauthier, Les Lombards dans les Deux-Bourgognes.
  2. Les Deux Bourgognes.
  3. Edme Béguillet, Histoire des guerres des deux Bourgognes sous les règnes de Louis XIII et Louis XIV.
  4. [1].
  5. « Le vignoble / L'AUXERROIS - L'YONNE / Bourgogne / Régions / Vins VignesVignerons », sur www.vinsvignesvignerons.com (consulté le )
  6. « Les plaines de la Saône et leurs bordures montagneuses », L'Information Géographique, vol. 20, no 3,‎ , p. 120–122 (lire en ligne, consulté le )
  7. « Le Mâconnais, terroir le plus méridional de la Bourgogne - Vins de Bourgogne », sur vins-bourgogne.fr (consulté le )
  8. « Les cépages et couleurs du vignoble de Bourgogne - Vins de Bourgogne », sur vins-bourgogne.fr (consulté le )
  9. GEO no 403 de septembre 2012 p. 129.
  10. Bullier, Quarré, Oursel et de St Jacob, « Carte de la Bourgogne monumentale », dans Visages de la Bourgogne(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur carto-mondo.fr, éd. Horizons de France, .
  11. l2tc.com.
  12. allocine.fr.
  13. Bullier, Quarré, Oursel et de St Jacob, « Carte des Vins de Bourgogne 1941 », dans Visages de la Bourgogne(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur carto-mondo.fr, éd. Horizons de France, .
  14. « Climats du vignoble de Bourgogne », sur whc.unesco.org (consulté le ).

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • [Salch et Auloy] Charles-Laurent Salch et Gilles Auloy, Grands donjons romans en Bourgogne médiévale, Strasbourg, éd. du Centre d'étude des châteaux-forts, coll. « Castrum Europe, Châteaux-forts d’Europe » (no 32) (ISSN 1253-6008, lire en ligne)
  • [Salch et al.] Charles-Laurent Salch, Gilles Auloy et Michel Maerten, Donjons des XIIIe et XIVe siècles en Bourgogne médiévale, Strasbourg, Éditions du Centre d'étude des châteaux-forts, coll. « Castrum Europe, Châteaux-forts d’Europe » (no 35/36) (ISSN 1253-6008, lire en ligne)
  • Jean-Robert Pitte, Dictionnaire amoureux de la Bourgogne, Paris, Plon, 2015
  • Yves Baticle, Robert Chapuis, Jean-Bernard Charrier, Jean Chiffre, Danièle Legras et Pierre Levêque, La Bourgogne, Espace et société, civilisations populaires régionales, éd. Horvath, 1987
  • [Colombet 1985] Albert Colombet, Bourgogne, multiples richesses, Paris, France Empire,
  • Edme Béguillet, Histoire des guerres des deux Bourgognes sous les règnes de Louis XIII et Louis XIV, 1772 [2]

Articles connexes modifier

Liens externes modifier