Bouyon

commune française du département des Alpes-Maritimes

Bouyon est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Bouyon
Bouyon
Vue sur le village depuis la route de Nice.
Blason de Bouyon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis
Maire
Mandat
Jean-Pierre Mascarelli
2020-2026
Code postal 06510
Code commune 06022
Démographie
Gentilé Bouyonnais
Population
municipale
543 hab. (2021 en évolution de +9,92 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 49′ 31″ nord, 7° 07′ 26″ est
Altitude Min. 159 m
Max. 1 260 m
Superficie 12,29 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vence
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bouyon
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Bouyon
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Bouyon

Géographie

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Localisation

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Située à 35 km au nord-ouest de Nice, Bouyon se trouve à une altitude moyenne de 650 m.

Géologie et relief

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Village perché, son territoire est composé de reliefs de montagne appartenant aux contreforts du Cheiron à l'ouest (point culminant 1 224 m à la crête de Perrière), s'abaissant au nord vers la vallée de l'Estéron (en limite de la commune) à 173 m et au centre avec le vallon de Bouyon pour remonter au sud avec l'adrech de Berdine (946 m).

Sismicité

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Le village a été détruit en partie par le Séisme du 23 février 1887 en Ligurie[1].

Commune située dans une zone de sismicité moyenne[2].

Hydrographie et les eaux souterraines

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En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 035 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Levens », sur la commune de Levens à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 982,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −7,8 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communications et transports

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Voies routières

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  • RD 1 depuis Les Ferres, Le Broc[10], Nice
  • RD 8 depuis Bézaudun-les-Alpes.

Transports en commun

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Intercommunalité

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Commune membre de la Communauté d'agglomération Sophia Antipolis.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Bouyon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Attestations anciennes

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Le toponyme latin Buzidonis (au génitif), ou Buzido (à l'ablatif), apparaît le 21 août 1155 dans le cartulaire de l’abbaye de Lérins, à l’occasion d’une donation de biens faite par un certain Bertrannus Engilranus, de Coursegoules, au monastère[17] :

Donatio bonorum, in territorio Corsegolis, Buzidonis, Besalduni et Alagaudae, a Bertranno Engilranno monasterio Lirinensi facta.

Donation de biens, sur les territoires de Coursegoules, Bouyon, Bézaudun et La Gaude, faite par Bertrannus Engilranus au monastère de Lérins.

En 1664, La Chorographie ou Description de Provence et l'histoire chronologique du même pays[18], du sieur Honoré Bouche, mentionne le « Castrum de Bosisone » (château de Bouyon) dans un dénombrement des villages de Provence qu’il date vers l’an 1200, dans le registre pergamenorum, aux Archives du Roy en la ville d’Aix. Il précise au lecteur qu'il s'agit de Bojon, aux Etats du Duc de Sauoye (sur la dernière ligne).

“Castrum de Bosisone”. Extrait de la page 287 de La chorographie ou Description de Provence et l'histoire chronologique du même pays par le sieur Honoré Bouche. Aix, 1664.
“Castrum de Bosisone”. Extrait de la page 287 de La chorographie ou Description de Provence et l'histoire chronologique du même pays par le sieur Honoré Bouche. Aix, 1664.

Un peu plus tard, un certain P. de Boisesono paraphe, en tant que témoin, dans le cartulaire de Lérins[19] aux sixièmes calendes d’avril (soit le 12 mars) 1238.

On trouve ensuite la forme Boysono (à l'ablatif) dans le manuscrit B 1054 des Archives départementales des Bouches-du Rhône, daté de 1333 et relatif aux droits du roi de Naples et comte de Provence, Robert d'Anjou, dans la viguerie de Grasse et le bailliage de Villeneuve et Vence[20].

"De Boysono", extrait du folio 50 du manuscrit B 1054 des Archives départementales des Bouches-du-Rhône, daté de 1333 et relatif aux droits du roi sur le village de Bouyon.
"De Boysono", extrait du folio 50 du manuscrit B 1054 des Archives départementales des Bouches-du-Rhône, daté de 1333 et relatif aux droits du roi sur le village de Bouyon.

En 1496, une « Déclaration sur la précédence de la viguerie de Sospel sur celle de Barcelone » adressée en latin au duc Philippe de Savoie nous apprend que les nobles Petrus de Briga, Pontius Laugeri et Porzetus Berardi sont co-seigneurs de Boiono[21].

De Boiono. Extrait de la page 502 de l'Istoria della citta di Sospello de Sigismondo Alberti, Turin, 1728.
De Boiono. Extrait de la page 502 de l'Istoria della citta di Sospello de Sigismondo Alberti, Turin, 1728.

En 1604, Boyon est mentionné dans le procès-verbal (en français) des visites pastorales de Mgr Pierre du Vair, évêque de Vence[22].

"Boyon", extrait du folio 13 du document G 1219 Évêché de Vence du 01/01/1604 au 31/12/1609 des Archives départementales des Alpes-Maritimes. http://www.basesdocumentaires-cg06.fr/os-html/arca/home.html
"Boyon", extrait du folio 13 du document G 1219 Évêché de Vence du 01/01/1604 au 31/12/1609 des Archives départementales des Alpes-Maritimes. http://www.basesdocumentaires-cg06.fr/os-html/arca/home.html

Publiée en 1680, la Carta generale de Stati di Sua Altezza Reale[23] de Giovanni Tommaso Borgonio fait, en italien, mention de la paroisse de Boion, orthographiée Bojon dans sa version corrigée de 1772[24].

Boion, sur la Carta generale de Stati di Sua Altezza Reale de Giovanni Tommaso Borgonio, 1680.
Boion, sur la Carta generale de Stati di Sua Altezza Reale de Giovanni Tommaso Borgonio, 1680.
Bojon. Détail de la Carta corografica degli stati di S.M. il re di Sardegna, 1772. D'après la carte générale de Borgognio, 1680.
Bojon. Détail de la Carta corografica degli stati di S.M. il re di Sardegna, 1772. D'après la carte générale de Borgognio, 1680.

Toujours en italien, dans les années 1750, le Contrôle général des Finances de Turin utilise le nom Boyone[25].

"Boyone", extrait du folio 49 du document NI FINANCES MAZZO 007 du 01/01/1751 au 31/12/1754 des Archives départementales des Alpes-Maritimes.
"Boyone", extrait du folio 49 du document NI FINANCES MAZZO 007 du 01/01/1751 au 31/12/1754 des Archives départementales des Alpes-Maritimes. http://www.basesdocumentaires-cg06.fr/os-html/arca/home.html

En français, Boyon cède le pas à Bouyon dans les registres paroissiaux au cours des années 1770. Le registre des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse[26] est à cet égard éloquent, présentant, planche 53, Boyon en page de gauche pour 1773, et Bouyon à droite pour 1774.

Détail de la planche 53 du registre des baptêmes, mariages et sépultures (1760 à 1792). Cote 5 Mi 22/1, Archives départementales des Alpes-Maritimes.
Détail de la planche 53 du registre des baptêmes, mariages et sépultures (1760 à 1792). Cote 5 Mi 22/1, Archives départementales des Alpes-Maritimes.

Au tournant du XIXe, Bouyon s’impose dans la littérature administrative, quand bien même quelques anomalies peuvent ponctuellement perdurer : l’injustifiable Bouylon , ou Bouyſon, de la carte de Cassini[27] est une erreur manifeste tandis que le fond de carte utilisé par le Conseil d’Etat pour présenter la division des Alpes-Maritimes en 1800[28] est anachronique et non-sourcé. L’un et l’autre sont contredits par le recensement de 1793, dit Copie de de l’an II, et les Arrêtés de réduction des justices de paix, publiés en 1801, qui ne témoignent déjà plus que d’un seul toponyme : Bouyon[29].

Bouylon, ou Bouyſon, erreur sur la carte de Cassini.
Bouylon, ou Bouyſon, erreur sur la carte de Cassini.
« Département des Alpes Maritimes. Division présentée. N°6. Carte déposée aux Archives Nationales conformément à la note mise en tête du tableau annexé au projet de loi concernant la division du territoire de la République et l'administration ». Signature du secrétaire général du Conseil d'État Jean Guillaume Locré.
« Département des Alpes Maritimes. Division présentée. N°6. Carte déposée aux Archives Nationales conformément à la note mise en tête du tableau annexé au projet de loi concernant la division du territoire de la République et l'administration ». Signature du secrétaire général du Conseil d'État Jean Guillaume Locré.

En 1866, dans son Armorial des communes de Provence[30], Louis de Bresc précise que Bouyon se dit “quelquefois” Boyon, et Bouyoun “en langue du pays”.

Blason de Boyo : d’argent, à un peson d’une balance, nommé Bouyoun en langue du pays, de gueules.
Blason de Boyon : d’argent, à un peson d’une balance, nommé Bouyoun en langue du pays, de gueules[31].

Enfin, dans les années 1880, l’entrée Bouioun du Tresor dóu Felibrige recense encore d’autres formes, sans toutefois présenter de sources :

BOUIOUN (rom. Boion, b. lat. Boyo, Boysono, Bosiono, Bozisone, Bisodono). n. de l. Bouyon (Var), village qui porte dans ses armes un poids de romaine, bouioun[32].

Étymologie

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D'après Ernest Nègre[33] :

En pays de langue d'oc, buxetum donne le nom commun boissset [sic], bouisset « lieu plein de buis ». Aussi la plupart des NL [noms de lieux] méridionaux du type Boisset, avec ou sans article, peuvent être considérés comme de l'époque dialectale.

[...]

Bouyon, Alpes-Mar., in Buzido, 1155, de Bosisone, v. 1200, qui est le NL [nom de lieu] Boisset + suff. dim. -on : -t- entre voyelles devient -d-, puis -z-, puis disparaît.

André Compan adopte la même hypothèse[34] :

Il s’agit plus simplement du latin * buxetum, de buxus, buis, et suff. -onem, avec chute intervocalique propre au nissart.

Histoire

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Seigneurie des Laugier en 1351, puis pour partie des Grimaldi (seigneurs Grimaldi de Bouyon) relevant ainsi du comté de Provence de 1364 à 1385.

En 1385, il passa aux mains de Charles de Duras et en 1388 Bouyon devint territoire savoyard.

Ce n'est qu'avec le traité de Turin, en 1760, qu'il revint en Provence. Il avait pour cela, d’après les Archives départementales des Alpes-Maritimes, fait l'objet d'un inventaire sommaire relayé dans une "Note des écritures laissées aux archives du roy à la disposition de M. le Baron Foncet le 21 août 1760"[35] :

L'état du village et terroir de Bouyon (comté de Nice, diocèse de Vence), mentionne (renseignements fournis par Alziary, notaire des Ferres) : 8 prêtres, 100 mulets, 30 bourriques, 20 paires de bœufs, 1 500 bêtes d'avérage, des cochons pour la provision ; il note que "la contrebande se fait sans risque d'un État à l'autre"[36].

En 1790, il est rattaché au canton de Coursegoules.

Bouyon est détaché du département du Var avec la création du département des Alpes-Maritimes après l'annexion du comté de Nice par la France, le .

Émission de Radio-Nice, Partie 1 ‘’Visages et Villages’’, reportage à Bouyon – Fonds Francis Gag[37]

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1929   Félix Funel    
1935   Félix Funel    
1953 1983 Michel Salvadori DVD Conseiller général du canton de Coursegoules
1983[38] En cours Jean Pierre Mascarelli UMP-LR Ingénieur conseil
Ancien conseiller général du canton de Coursegoules

Budget et fiscalité 2019

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En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[39] :

  • total des produits de fonctionnement : 591 000 , soit 1 137  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 542 000 , soit 104  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 438 000 , soit 843  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 593 000 , soit 1 141  par habitant ;
  • endettement : 590 000 , soit 1 134  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 14,74 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,75 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 82,06 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 110 [40].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Ses habitants sont appelés les Bouyonnais.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

En 2021, la commune comptait 543 habitants[Note 3], en évolution de +9,92 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
302442500504529600621640648
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
594492464442426390377333326
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
301258272195186173185180229
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
288157202229243352436460485
2018 2021 - - - - - - -
560543-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Établissements d'enseignements[45] :

  • École maternelle,
  • École primaire[46],
  • Collèges à Carros, Saint-Martin-du-Var, Saint-Jeannet,
  • Lycées à Vence.

Professionnels et établissements de santé[47] :

  • Médecins à Bouyon, Gilette, Carros,
  • Pharmacies à Gilette, Carros,
  • Hôpitaux à Saint-Jeannet.
  • Culte catholique, Notre-Dame de l'Assomption-Sainte Trophime[48],

Manifestations culturelles et festivités

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Fin mai ou début juin, la « Procession aux Limaces » se déroule dans les rues et places de Bouyon. Celles-ci sont éclairées par des milliers de bougies et des coquilles d'escargots (limaces) remplies d'huile (calen) avec une mèche. Des oratoires sont érigés où la procession fait halte pour prier. Cette procession remonte à très loin dans le temps, à l'origine elle était faite pour prier afin que la récolte des olives soit bonne.

Film tourné en partie sur Bouyon

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Il s'agit du film Le Saut de l'ange dont les scènes concernant la cérémonie à l'église et l'enterrement, censées se dérouler dans un village Corse, ont été tournées dans les rues et le cimetière de Bouyon.

Économie

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Entreprises et commerces

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Agriculture

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  • La Fromagerie de la Chèvre Blanche[49].
  • La Cueillette Provençale, agriculteur[50].
  • Terrasses cultivées en jardins potagers[51].

Tourisme

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  • Hébergement La Maison Barnoin. Location de chambres à la nuitée. Établissement ouvert à l'année[52].
  • Snack, pizzeria.
  • Piscine de Bouyon. La piscine et son snack ouvrent leurs portes chaque été.

Commerces

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  • Commerces et services de proximité[53].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Bouyon vue de la route de Bézaudun.
Chapelle Saint-Roch.

Patrimoine religieux :

  • Église Saint-Trophime[54] : la paroisse de Bouyon est mentionnée dès 1312. En 1683, saint Trophime en est déclaré le patron (dans l'église, buste en bois polychrome de 1683 le représentant - ce buste renferme ses reliques). En 1787, l'église est consacrée à Notre Dame de l'Assomption, d'où son nom de « Saint-Trophime et Notre Dame de l'Assomption »[55]. Après le tremblement de terre de 1887 elle est entièrement reconstruite entre 1889 et 1891[56]. On peut y découvrir un très beau retable de la Vierge du XVe siècle à l'huile sur bois.
    • Retable de la Vierge (vers 1450) : à l'huile sur bois (tilleul) parfois attribué à l'artiste niçois Jacques Durandi (Jacopo Durandi, vers 1400-1469) (dimensions h = 184 - l = 150)[57].
  • Chapelle Saint-Pons : construite en 1602 (date gravée dans une pierre de l'arc de façade), anciennement dédiée au Saint-Sépulcre[58], elle est la plus ancienne de la commune[59].
  • Chapelle Saint-Roch[60] : date de 1714[61]. Elle a été construite à l'entrée ouest du village pour éradiquer l'épidémie de peste qui sévit dans la région au début du XVIIIe siècle : en 1673 la paroisse de Bouyon comptait environ 470 personnes. La chapelle abrite un tableau représentant Dieu envoyant à saint Roch le fléau de la peste. Ce saint protecteur intercède alors en faveur des humains[62].
  • Chapelle Saint-Bernardin des Pénitents Blancs[63].
  • Monument aux morts[64] : Conflits commémorés : Guerre franco-allemande de 1914-1918 - 1939-1945[65],[66].

Autres patrimoines :

  • Four à pain communal[67] : il date du début du XXe siècle. On peut voir sur sa façade le blason du village[68].
  • Pontis : des maisons ont remplacé les remparts primitifs et quatre des anciens accès au village médiéval sont des passages sous maisons. Ce type de construction est fréquent dans de nombreux villages. Il permet, outre un gain de place, d'avoir des façades en continuité.
  • Place de la Fontaine : cette fontaine en calcaire[69], a été construite en 1822 par l'entreprise Lombardini sur les plans de l'architecte Goby[70]. C'est par une délibération du que le conseil municipal (maire Giraudy) a décidé sa construction. Elle devait au départ être implantée contre une des maisons de la place de Tourre. Devant le refus des propriétaires et moyennant un surplus de 28 000 francs, elle est édifiée au centre de la place devenue depuis place de la Fontaine.

Héraldique

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Blason de Bouyon Blason
D’argent au peson de gueules[71].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. André Laurenti, « Effets sur le village de Bouyon », sur Azurseisme (consulté le ).
  2. Didacticiel de la réglementation parasismique
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Bouyon et Levens », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Levens », sur la commune de Levens - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Levens », sur la commune de Levens - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. Itinéraire depuis Le Broc
  11. Réseau de transports Zou !
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
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  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  17. « Bertrannus Engilranus de Coursegoules pour Lérins (abbaye Saint-Honorat) » (consulté le ).
  18. Honoré Bouche, La chorographie ou Description de Provence et l'histoire chronologique du même pays, Aix-en-Provence, (lire en ligne), p. 287
  19. Henri Moris, Cartulaire de l'abbaye de Lérins publié sous les auspices du ministère de l'instruction publique. Partie 2, Paris, H. Champion, (lire en ligne), p. 161
  20. « Manuscrit B 1054 du fonds ancien des Archives départementales des Bouches-du-Rhône ».
  21. (it) Sigismondo Alberti, Istoria della citta di Sospello, Turin, (lire en ligne), p. 502
  22. "Boyon", extrait du folio 13 du document G 1219 Évêché de Vence du 01/01/1604 au 31/12/1609 des Archives départementales des Alpes-Maritimes. http://www.basesdocumentaires-cg06.fr/os-html/arca/home.html
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  24. Bibliothèque nationale de France, « Carta corografica degli stati di S.M. il re di Sardegna, 1772. D'après la carte générale de Borgognio, 1680. » (consulté le ).
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  27. (en) Library of Congress, « Carte de France » (consulté le ).
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  29. EHESS, « Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui » (consulté le ).
  30. Armorial des communes de Provence, ou Dictionnaire géographique et héraldique des villes et villages des Bouches-du-Rhône, du Var, des Basses-Alpes, de Vaucluse et des Alpes-Maritimes, Éditions Bachelin-Deflorenne, 1866.
  31. Armorial des communes de Provence, ou Dictionnaire géographique et héraldique des villes et villages des Bouches-du-Rhône, du Var, des Basses-Alpes, de Vaucluse et des Alpes-Maritimes, Éditions Bachelin-Deflorenne, 1866.
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  34. André Compan, « Étude sur l’origine des noms des communes dans les Alpes-Maritimes », CNDP-CRDP Nice, brochure B.035,‎ non-daté, p. 11 (lire en ligne)
  35. Archives départementales des Alpes-Maritimes : Cour de Turin, document NI FIUME VARO MAZZO 006 du 01/01/1334 au 31/12/1790.
  36. Royaumes de France et de Sardaigne.
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  38. « Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  39. Les comptes de la commune
  40. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. Établissements d'enseignements
  46. École primaire
  47. Professionnels et établissements de santé
  48. Notre-Dame de l'Assomption-Sainte Trophime
  49. La Fromagerie de la Chèvre Blanche
  50. La Cueillette Provençale
  51. Terrasses cultivées en jardins potagers, sur dossiersinventaire.maregionsud.fr/illustration/
  52. La Maison Barnoin
  53. Commerces et services de proximité
  54. Église paroissiale
  55. Église Saint Trophime
  56. Ex-voto, tableau
  57. Retable (triptyque) : Vierge à l'Enfant
  58. Chapelle Saint-Sépulcre, Saint-Pons
  59. Chapelle Saint Pons
  60. Chapelle Saint-Roch, sur www.pop.culture.gouv.fr/
  61. Chapelle Saint Roch Bouyon, sur
  62. Le mobilier de la chapelle Saint-Roch
  63. Chapelle Saint Bernardin des Pénitents Blancs
  64. Monument aux morts
  65. Bouyon - Morts aux guerres, sur geneawiki.com/
  66. Plaque commémorative, de la guerre de 1914-1918, sur dossiersinventaire.maregionsud.fr/
  67. L'ancien four communal
  68. Four à pain
  69. Fontaine, sur
  70. Bouyon - Place de la Fontaine
  71. Dominique Cureau, « Communauté d'agglomération Sophia Antipolis (canton de Coursegoules) : Bouyon », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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