Boyd Rice

compositeur et interprète de rock expérimental et de musique industrielle

Boyd Blake Rice (né le ) est un musicien américain de musique expérimentale qui utilise le nom de NON depuis le milieu des années 1970. Pionnier de la musique industrielle, Rice est l'un des premiers artistes à utiliser un échantillonneur et un phonographe comme instrument[1]. Il est également archiviste, acteur, photographe, auteur, membre du groupe religieux Partridge Family Temple, cofondateur du mouvement artistique UNPOP et ancien rédacteur pour le magazine Modern Drunkard, autrefois disparu et toujours en activité[2].

Boyd Rice
Surnom NON
Nom de naissance Boyd Blake Rice
Naissance Lemon Grove, Californie, États-Unis
Activité principale Musicien
Activités annexes Archiviste, acteur, photographe, auteur
Genre musical Musique expérimentale, musique bruitiste, musique industrielle, drone, néofolk
Années actives Depuis 1975
Labels Mute

Biographie

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Rice est né le à Lemon Grove, en Californie[3]. Il se fait connaître par son implication dans les publications RE/Search de V. Vale. Il est présenté dans RE/Search #6/7 : Industrial Culture Handbook[4] et Pranks![5]. Dans cette interview, il met l'accent sur la nature consensuelle de la réalité et sur les ravages que l'on peut causer en refusant de jouer selon les règles collectives qui dictent la perception du monde extérieur par la plupart des gens.

Au milieu des années 1980, Rice se lie d'amitié avec Anton LaVey, fondateur et grand prêtre de l'Église de Satan, et a été nommé prêtre, puis magister au sein du Conseil des Neuf de l'Église. Les deux hommes admiraient la même musique et partageaient la même vision misanthropique. Chacun d'entre eux s'inspire de Might Is Right pour créer diverses œuvres : LaVey dans sa Bible satanique et Rice dans plusieurs enregistrements.

Rice documente les écrits de Charles Manson en tant qu'éditeur collaborateur de The Manson File. Rice est invité à Talk Back, une émission de radio animée par le chrétien évangélique Bob Larson[6], où il effectue cinq apparitions. Au cours d'une interview, Rice décrit la philosophie de base de sa fondation comme étant « Les forts gouvernent les faibles, et les intelligents gouvernent les forts »[7].

Bien que Rice ait parfois été présenté comme possédant la plus grande collection au monde de Barbie, il avoue en 2003, lors d'une interview avec Brian M. Clark, n'en posséder que quelques-unes[8].

Rice participe à la création d'un bar Tiki appelé Tiki Boyd's à l'East Coast Bar de Denver, dans le Colorado. Rice décore tout l'établissement de sa poche en raison de son attachement à la culture tiki, demandant en retour une table ouverte au bar. Rice a longtemps exprimé son amour de la culture tiki, contrairement à d'autres éléments de son personnage public[9].

C'est en son honneur que le Tiki Boyd's est baptisé[10] En raison de désaccords entre Rice et les propriétaires, Rice s'est retiré de l'affaire et a récupéré toutes ses décorations tiki. L'avenir du bar tel qu'il existe aujourd'hui est incertain. Rice prévoit de rétablir un autre Tiki Bar ailleurs à Denver[9].

Le , le magazine pour adolescents Galore diffuse en avant-première un clip vidéo pour la chanson Resort Beyond the Last Resort du groupe Collapsing Scenery, dans lequel Rice joue. La vidéo est réalisée par Kansas Bowling, et parodie l'essai de Boyd dans Answer Me! intitulé Revolt Against Penis Envy (Révolte contre l'envie de pénis). Dans la vidéo, Rice se rend à la Casa Bonita à Denver, puis se fait droguer et violer par une femme[11].

Style musical

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Dans ses concerts il délivre une totalisante et tétanisante non-musique avec des murs de sons ou bruits qui obligeaient le spectateur/public à réagir : se soumettre ou ne pas se soumettre[style à revoir]. Durant la période post-industrielle, le temps aidant, l'artiste s'est un peu assagi avec des musiques moins violentes quoique dures ou plus douces aux paroles liées à une philosophie nihiliste. Cependant ses inspirations (pas toujours avouées très clairement), en questionnent plus d'un, ces dernières étant fortement influencées par l'idéologie d'extrême droite et le satanisme. Soupçonné de néo-nazisme après avoir posé en photo avec un nazi américain, connu pour être l'un des hauts dignitaires de l'Église de Satan (il a initié Marc Almond et Marilyn Manson), chantre du darwinisme social, Boyd Rice est surtout un provocateur dont les idées réelles sont difficiles à déterminer.

Discographie

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Notes et références

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  1. (en) Maria Schurr, « BOYD RICE/NON: 24 JANUARY 2013 – BROOKLYN, NY », PopMatters, (consulté le ).
  2. (en) « Modern Drunkard Magazine Online staff writer list », .
  3. (en) « Boyd Rice Songs, Albums, Reviews, Bio & More », sur AllMusic.
  4. (en) Vale, V. Juno, Andrea. Re/Search #6/7: Industrial Culture Handbook (1983) (ISBN 0-940642-07-7).
  5. (en) Juno, Andrea (éditeur), Ballard, J. G. (éditeur), Re/Search #11: Pranks (1987) (ISBN 0-940642-10-7)
  6. (en) « My Dinner with Bob Larson », sur Snake Oil Magazine, 0
  7. (en) « Boyd Rice vs. Bob Larson Interview Talk Back Broadcasts 1-5 », YouTube, (consulté le )
  8. (en) « The Black Pimp Speaks, 2003 interview with Boyd Rice appearing in Rated Rookie magazine » (consulté le ).
  9. a et b (en) « Tiki Boyd's – Denver's Newest & Only Tiki Bar », Boydrice.com (consulté le ).
  10. (en) « Tiki Boyd's », DISCRIMINATE MEDIA (consulté le ).
  11. (en) Mallie Koczon, « This young, female director just created this unreal video for Collapsing Scenery », sur Galore, (consulté le ).

Ressources

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