Le braquemard (aussi orthographié braquemart) est un couteau du Moyen Âge à lame longue et large à un tranchant, et parfois un court contre-tranchant.

Illustration de braquemards, traité d'Egerton Castle (en),1885.

Au XIVe siècle, ce mot désigne une épée courte, portée à la ceinture sur le ventre[1].

Étymologie

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Le mot « braquemard » apparaît au Moyen Âge et proviendrait du mot néerlandais Breecmes désignant un couteau qui serait destiné à hacher et à désherber. Celui-ci devait ainsi être robuste avec une lame courte, large et forte.

Le terme prend la signification d’épée dans la langue française grâce à Michel de Montaigne, dans le Journal du voyage en Italie. Cet auteur emploie le mot braquemart pour traduire l’épée des escrimeurs allemands, le messer ou le dussack.

Extrait :

« Après disner nous fumes voir escrimer en une sale publicque où il y avoit une grand’presse, & païe-t-on à l’antrée, com’aus bâteleurs, & outre cela les sieges des bancs. Ils y tirarent au pouignard, à l’espée à deus mains, au bâton à deus bouts, & au braquemart ; nous vimes après des jeus de pris à l’arbaleste & à l’arc, en lieu encore plus magnifique qu'à Schafrousse. »

Dans la culture populaire

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Par extension, le mot a servi à désigner le pénis en argot[2].

Notes et références

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  1. Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, tome 2, p. 255.
  2. Alfred Delvau, Dictionnaire érotique moderne par un professeur de langue verte, Freetown (Bruxelles), Bibliomaniac Society (J. Gay), , X-319 p. (lire en ligne), p. 53.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Marie-Anne Michaux, Glossaire des termes militaires du seizième siècle : complément du Dictionnaire de la langue française du XVIe siècle d'Edmond Huguet, Paris, Honoré Champion, coll. « Bibliothèque littéraire de la Renaissance » (no 70), , 446 p. (ISBN 978-2-7453-1538-0, présentation en ligne).

Articles connexes

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