Brasseries et glacières internationales
La société des Brasseries et glacières internationales (BGI), anciennement Brasseries et glacières d'Indochine, est une société financière française contrôlant plusieurs firmes présentes dans le secteur des boissons.
Brasseries et glacières internationales | |
Création | 5 décembre 1986 |
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Forme juridique | SA à conseil d'administration |
Siège social | 49-51 rue François Ier — 75008 Paris France |
Direction | Guy De Clercq |
Président | Guy De Clercq |
Activité | Fonds de placement et entités financières similaires (d)[1],[2],[3],[4] |
Produits | Bières, Boissons |
Société mère | Groupe Castel |
Filiales | Brasseries du Cameroun, Société de limonaderies et brasseries d'Afrique, Société des brasseries du Gabon, Bracongo, Société des brasseries de l'Ouest africain, Braniger, Société béninoise de brasseries, Brasseries du Tchad, Sobragui, Brasseries du Katanga, Bramali… |
Effectif | NC |
SIREN | 339412538 |
TVA européenne | FR11339412538[5] |
Site web | castel-afrique.com |
Fonds propres | 415 311 700 euros fin 2018 |
Chiffre d'affaires | 265 700 euros en 2018 |
Résultat net | 111 690 700 euros en 2018 |
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Historique
modifierLes Brasseries et glacières d'Indochine (BGI) sont fondées en septembre 1927 par la Maison Denis frères de Bordeaux et Saïgon, pour prendre la suite des Établissements Victor Larue. Elle crée en 1919 les Brasseries du Maroc, les Brasseries et glacières d'Algérie, en 1948 les Brasseries du Cameroun et en 1986 la Société des Brasseries du Mali (BRAMALI).
Elle rachète en 1954 la Compagnie fermière de l'établissement thermal de Vichy.
Puis, elle crée les Brasseries du Niger en 1967, ainsi que les Brasseries et Glacières du Laos en 1973 (nationalisées en 1975).
La BGI prend le nom de Brasseries et Glacières Internationales en 1975. Par l'intermédiaire de sa filiale l'Union de brasseries, elle prend le contrôle des brasseries Pelforth en 1980. En 1986, l'Union des brasseries est fusionnée avec la filiale française d'Heineken pour former la Française de brasserie (FRABRA). La FRABRA est ensuite englobée dans Heineken en 1990. Cette même année, le groupe BGI est racheté par le Groupe Castel[6], qui prend le contrôle de la Société de limonaderies et brasseries d'Afrique en 1994.
Le groupe sud africain SABMiller a établi en 2001 un accord de partenariat avec le groupe Castel, à l'issue duquel SABMiller détient 20 % des parts de BGI, tandis qu'en retour Castel détient 38 % de la division africaine de SABMiller[7].
Chiffres clés
modifierEn Angola, BGI détient 80 % du marché national, et sept usines brassent entre autres la Cuca, première marque de bière sur le marché.
En Éthiopie, BGI est le numéro un de la bière devant Heineken[8], avec des marques comme St George et Castel Beer.
En Algérie, le groupe est leader du marché des bières avec sa marque Beaufort.
BGI est présent dans 27 pays en Afrique avec plus de 120 usines.
Notes et références
modifier- data.gouv.fr (site web), consulté le .
- Sirene (registre national des sociétés), consulté le .
- Institut national de la propriété industrielle (office des brevets), consulté le .
- Sirene (registre national des sociétés).
- data.gouv.fr (site web).
- « Pierre Castel : Fondateur et président-directeur général du groupe Castel », sur LSA Conso (ISSN 0024-2632, consulté le ).
- Reuters, « SABMiller : intérêt pour Castel Afrique », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- Aaron Akinocho, « Heineken fourbit ses armes pour la bataille d’Éthiopie qui l’oppose à Diageo », sur Agence Ecofin, (consulté le ).
Sources
modifier- Paul Zoa, L'Expansion de la brasserie française : le cas des "Brasseries et glacières internationales" (B.G.I.), 1979
- Jean Suret-Canale, Afrique et capitaux : Géographie des capitaux et des investissements en Afrique tropicale d'expression française
- Alain Huetz de Lemps, Boissons et civilisations en Afrique, 2001