Brax (Lot-et-Garonne)
Brax [bʁaks] est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de Lot-et-Garonne en région Nouvelle-Aquitaine.
Brax | |||||
L'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Agen | ||||
Intercommunalité | Agglomération d'Agen | ||||
Maire Mandat |
Joël Ponsolle 2020-2026 |
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Code postal | 47310 | ||||
Code commune | 47040 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Braxois | ||||
Population municipale |
2 109 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 240 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 12′ 14″ nord, 0° 33′ 09″ est | ||||
Altitude | 54 m Min. 35 m Max. 60 m |
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Superficie | 8,80 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Agen (banlieue) |
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Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Ouest agenais | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | Site de la mairie | ||||
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Ses habitants sont appelés les Braxois.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCommune de l'aire d'attraction d'Agen située dans son unité urbaine à une dizaine de kilomètres à l'ouest d'Agen en Bruilhois. Elle se situe géographiquement à une altitude d’environ 57 mètres, dans la grande plaine de la Garonne, au sud d’Agen et s'étend sur 834 hectares dans un système de terrasses raccordé aux collines du canton.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Colayrac-Saint-Cirq, Le Passage, Roquefort et Sainte-Colombe-en-Bruilhois.
Climat
modifierHistoriquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 793 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estillac à 5,25 km à vol d'oiseau[5], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 708,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Brax est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Agen[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,1 %), zones urbanisées (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), cultures permanentes (8,1 %), prairies (6,3 %), mines, décharges et chantiers (5,2 %), eaux continentales[Note 4] (5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Brax est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
modifierLa commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Agen, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[17]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1435, 1875, 1930, 1712, 1770 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2008 et 2009[19],[15].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[21]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1996, 2003, 2005, 2011, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Toponymie
modifierBrax : du gaulois braco (terre boueuse, humide et fertile).
Étymologiquement BRAX tire son nom du « BRAS » de Garonne qui, il y a plusieurs millénaires, irriguait le territoire communal. La ville de BRAX a été fondée aux environs de 1071, à la même époque que le prieuré de MOIRAX. La ville de BRAX appartient au canton Ouest Agenais et à l'Agglomération d'Agen. Les habitants s'appellent les Braxoises et les Braxois et sont au nombre de 2108 au .
Histoire
modifierDans l'Antiquité, la région faisait partie du royaume des Nitiobroges, un peuple gaulois, dont le roi Teutomatos participa à la Guerre des Gaules aux côtés de Vercingétorix, au Ier siècle av. J.-C.. Quand la Gaule fut purement et simplement annexée par les Romains en 50 av. J.-C., la région intègre la Gaule narbonnaise.
L'église de Brax, dédiée à saint Pierre, est essentiellement de style roman. Elle date du Moyen Âge central (XIe siècle) et mérite un détour. L'édifice domine le centre-ville.
À la suite de la réforme territoriale initiée par la Révolution française en 1790, la commune de Brax rejoint le département du Lot-et-Garonne, nouvellement créé.
À partir du XIXe siècle, l'activité agricole, essentiellement tournée vers les cultures céréalières, fruitières et maraîchères, cède peu à peu sa place au développement de zones d’activités. La proximité de l’autoroute A62 et le développement des voies de communication (LGV) rendent ses territoires particulièrement attractifs. L'église a été restaurée durant cette période. Les bords du canal offrent des possibilités de promenade à pied ou à bicyclette.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierMichel Bernines fut candidat aux élections cantonales de 2008 dans le canton de Laplume sous l'étiquette « Nouveau Centre ». Il recueillit respectivement 32,9 % au premier tour et 43,5 % au second. Il ne réussit pas à battre le conseiller général sortant, le socialiste Jean Dreuil.
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2021, la commune comptait 2 109 habitants[Note 6], en évolution de +2,38 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports
modifierLa commune possède un complexe sportif, le complexe sportif Claude-Casse. La commune accueille :
- un club de badminton, l'AS Bad à Brax ;
- un club de handball, le HB Brax.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Pierre de Brax
Héraldique
modifierBlason | D'or au lion d'azur, couronné du champ, lampassé de gueules[27]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Agen comprend une ville-centre et 15 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Brax et Estillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Agen-La Garenne » (commune d'Estillac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Agen-La Garenne » (commune d'Estillac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Agen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Brax ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Agen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Brax », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Cartographie des risques d'inondations du TRI d’Agen », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Armorial de France