Bréhan
Bréhan [bʁeɑ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Bréhan | |||||
Entrée de l'abbaye Notre-Dame de Timadeuc. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Pontivy | ||||
Intercommunalité | Pontivy Communauté | ||||
Maire Mandat |
Jean Guillot 2020-2026 |
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Code postal | 56580 | ||||
Code commune | 56024 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bréhannais | ||||
Population municipale |
2 288 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
42 209 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 03′ 42″ nord, 2° 41′ 10″ ouest | ||||
Altitude | Min. 45 m Max. 158 m |
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Superficie | 51,65 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Loudéac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grand-Champ | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://www.brehan.fr/ | ||||
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Géographie
modifierLe canal de Nantes à Brest et le Lié bordent la commune.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Finistère nord » et « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée »[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 853 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Loudéac à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 922,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Bréhan est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudéac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierLe tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 2,1 % | 106 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 68,4 % | 3528 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 10,2 % | 526 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 14,9 % | 770 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 2,8 % | 145 |
Forêts de feuillus | 1,6 % | 80 |
Source : Corine Land Cover[12] |
L'occupation des sols est marqué par une nette prédominance des terres arables. Bréhan appartient en effet au bassin agricole de Pontivy, parfois surnommé la « Petite Beauce », une plaine s'étendant au nord, à l'est et au sud de cette ville vouée à l'agriculture intensive et caractérisée par la présence de grandes parcelles de céréales et de maïs et la rareté des haies d'arbres et des espaces boisés[13].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Brehant Lodoiac en 1269 et Brechant Loudeac en 1330[14].
Il s'agit d'un formation toponymique courante fondée sur un anthroponyme breton[14].
Le nom en gallo de la commune est Berhaund-Lódeyac et Brehant-Loudieg en breton, Loudieg car proche de Loudéac et pour le différencier des autres Brehan de Bretagne[15].
Histoire
modifierPréhistoire
modifier-
Trois anneaux (probablement des bracelets portés au-dessus du coude) en jadéite d'origine alpine trouvés en 1905 dans le tertre funéraire de la Ville Ruault (détruit depuis) situé dans l'abbaye de Timadeuc à Bréhan (vers 4900-4500 avant J.-C., musée de préhistoire de Carnac).
Moyen-Âge
modifierL'an 1080, la seigneurie de Bréhand-Loudeac appartenoit à Brehand-Levieux[16].
Le XVe siècle
modifierEn 1484, la première imprimerie de Bretagne fut installée à Bréhan-Loudéac, par vouloir de Jean Rohan-du-Gué-de-l'Isle. Deux imprimeurs la mirent en place, Robin Foucquet et Jean Crès[17]. Douze livres imprimés à Bréhan nous sont parvenus[18].
-
Pierre de Nesson ː L'Oraison à Notre-Dame faicte par Maistre Pierre de Nesson (imprimé par Robin Foucquet et Jean Crès, de Bréhan-Loudéac) en 1484-1485.
-
Une des pages de Coutumes et constitutions de Bretagne par Nicolas Dalier, Alain Bouchart, .. (livre imprimé en 1485 par Robin Foucquet et Jean Crès à Bréhan-Loudéac).
Temps modernes
modifierEn 1520, les manoirs de la Touche et celui de la Ville-Morvan appartenaient à Alain Aguesse ; et celui de Marn à Olivier de Barlagat[19].
Il existait à Bréhan une chapellenie à Doxtuel[20].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Bréhan-Loudéac en 1778 :
« Bréhand-Loudéac : dans un fond , entre les rivières d'Oust et du Lié ; à 11 lieues un quart au Sud de Saint-Brieuc, son Évêché ; à 15 lieues trois quarts de Rennes ; et à 3 lieues un quart de Josselin, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit à Ploërmel. On y compte 3 000 communiants[Note 2]. La Cure est à l'alternative. M. le Duc de Rohan en est le seigneur. Ce territoire, arrosé des rivières d'Oust et du Lié, et coupé d'une infinité de ruisseaux, renferme beaucoup de prairies. Les terres labourables sont fertiles en grains de toute espèce ; les landes y font en grand nombre[21]. »
Le même auteur écrit aussi que la maison de Bréhand, comte de Plélo (ses membres les plus connus sont Louis de Bréhan de Plélo et sa fille Louise-Félicité de Brehan, duchesse d'Aiguillon), et autres lieux, dispose des haute , moyenne et basse justice.
Révolution française
modifierPrêtre réfractaire, Pierre Le Verger[Note 3], chapelain des Forges, se réfugia à Bréhan-Loudéac, alors privé de prêtre, lors de la Terreur ; à partir du printemps 1795 i, y exerça de fait les fonctions de recteur, mais il fut arrêté le et fut emprisonné le , condamné à mort, guillotiné le sur la place de l'Hôtel-de-Ville de Vannes[22].
Le 5 chouans (Pierre Rouxel, 34 ans, de Bréhan ; Marc Barclé, 21 ans, de Plumieux ; Cyprien Raulo, 21 ans, de Bréhan ; Joseph Hautin, 21 ans, de Loudéac et Guillaume Huet, 22 ans, de Plessala) sont arrêtés à la Touche-d'en-Haut en Bréhan par des soldats bleus et conduits le surlendemain de Josselin à Vannes via Ploërmel. Lors d'un arrêt à Mi-Voie en Guillac, l'escorte des soldats (15 hommes de la 6e demi-brigade commandés par le sergent Pouet) les fusillèrent (ou les égorgèrent) pour les dépouiller, prétendant ensuite avoir été attaqués ; parmi eux Pierre Rouxel n'était probablement pas un chouan, mais un paysan qui était en train de battre du blé noir lorsqu'il fut arrêté et ayant plutôt des sympathies républicaines. Selon Jules Falher, en 1909 une croix en ruine marquait l'endroit des crimes et, de nos jours une croix s'y trouve toujours, au carrefour de la D 169 et de la D 724, près du lieu-dit "Les Cours Hello" en Guillac[23].
Le XIXe siècle
modifierA. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Bréhan en 1843 :
« Bréhand-Loudéac : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale (..) Foires à Saint-Yves-des-Landes, le 19 mai ; le 14 août à Bréhand ; le lendemain, si ce jour est férié. Géologie : schiste talqueux ; quelques minerais de fer. On parle le français [en fait le gallo][24]. »
Le XXe siècle
modifierLa Première Guerre mondiale
modifierLe monument aux morts de Bréhan porte les noms de 147 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[25].
La Seconde Guerre mondiale
modifierLe monument aux morts de Bréhan porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale [26].
L'après Seconde Guerre mondiale
modifierPar décret en date du la commune de Bréhan-Loudéac porte désormais le nouveau nom de Bréhan[27].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2021, la commune comptait 2 288 habitants[Note 4], en évolution de −1,46 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierL'imprimerie bréhannaise
modifierAu cours de l'année 1484, Jean I de Rohan-Gué-de-l'Isle s'assure les services de Robin Fouquet, maître imprimeur, et de Jean Crès, compagnon, afin de faire fonctionner la première presse d'imprimerie bretonne. La présence d'un, voire deux moulins à papier sur les rives du Lié, appartenant au même Jean I Rohan-Gué-de-l'Isle, aide à la réussite du projet et, le , sort le premier incunable breton : Le Trespassement Nostre-Dame[34],[35],[36].
À cette époque, le moulin à papier produit 1 000 rames de papier par an, principalement destinées à l'écriture et à l'emballage. À présent ce moulin est reconverti dans la production de farine, mais il a conservé le nom de « moulin à papier ».
L'église Notre-Dame de Bréhan
modifierReconstruite sur les ruines de l'ancienne église entre 1880 et 1884, l'église paroissiale de Bréhan a été inaugurée et consacrée le . De style néo-gothique, ce grand édifice en pierres enduites est dessiné sur le plan d'une croix latine. Le clocher inachevé est sujet à deux hypothèses : la première, veut que faute de moyens, la construction de l'édifice ait été arrêtée avant la fin. ; la seconde, suppose que le terrain n'aurait pas supporté le poids d'un clocher classique. L'intérieur en revanche est très richement doté, tant au point de vue mobilier que décoratif (statuaire, boiseries, stalles de bois).
Les chapelles
modifierLa chapelle Saint-Marc
modifierLa chapelle originelle date du XVIe siècle et a été dédiée à saint Samson. Partiellement démolie puis reconstruite en 1775 par le marquis de Grasse sur la même forme rectangulaire. La nouvelle chapelle conserve tout de même la charpente de son ainée, le dallage en terre cuite, l'allée centrale en schiste et les enduits de terre chaulée. Sur un fragment de vitrail, les armes de la Bretagne et de Rohan : « 9 hermines et 3 macles d'or » sont figées ainsi que sur deux dalles funéraires remarquables.
La chapelle Saint-Yves
modifierLa première chapelle en ce lieu date de 1535 et seuls quelques éléments de la charpente et une pierre gravée sont encore présents dans l'actuel édifice. La chapelle reconstruite au XIXe siècle sur un plan rectangulaire, la chapelle est dotée d'un chevet à trois pans. C'est ce chevet qui supporte le poids du clocher. En entrant, il est possible de voir sur le fronton du portail, les armes des Bréhan incrustées dans une rosace.
La chapelle Saint-Isidore
modifierC'est l'abbé Collet qui en 1718 prend l'initiative de construire grâce à la générosité des paroissiens une chapelle dédiée à saint Isidore. La procession du pour sa bénédiction reste dans les annales de la paroisse. L'édifice est relativement simple. Construit sur un plan rectangulaire et surmonté d'un clocheton charpenté l'extérieur sobre cache un mobilier somptueux.
Les calvaires
modifierLe calvaire de la croix Mal-Mise
modifierDaté de 1711, ce calvaire est composé d'une croix à double face reposant sur un socle en pierre. Malgré cette datation, certains éléments laissent à penser que le calvaire date en partie du XVIe siècle. Il est nommé ainsi à cause d'un élément remarquable par tout un chacun. En effet le pied gauche du Christ recouvrant le pied droit n'est pas habituel et ne correspond pas aux conventions de l'Église.
Le calvaire de Timadeuc
modifierÉlevé en 1946 en mémoire du père Guénaël de l'abbaye de Timadeuc, le calvaire de Timadeuc rappelle son courage et le rôle de l'abbaye qui servit d'accueil pour les résistants et les fugitifs, et de cache d'armes (après le parachutage d'armes, elles furent testées sur le lieu même). Arrêté le par la Gestapo et déporté pour faits de résistance, le père décède le au camp de Buchenwald. L'année suivante, l'abbaye a reçu la médaille de la Résistance française « pour son attitude courageuse face à l'envahisseur nazi » comme le rappelle une plaque sur le calvaire[37]. Ce calvaire est visible en remontant de l'écluse du même nom (sur le canal de Nantes à Brest) vers l'abbaye.
Le calvaire de Quengobrien
modifierC'est un des plus vieux monuments religieux de la paroisse. Les seuls décorations qu'on peut y trouver sont des aspérités sculptées sur le fût monolithe de la croix.
Calvaire et fontaine de Duran
modifierIci, il s'agit certainement du monument religieux le plus récent de la commune car daté du XXe siècle. La fontaine est surmontée du calvaire monolithe en granit posé sur un fronton sculpté. Si la fontaine et l'ouvrage semblent récents, le calvaire semble être antérieur à l'édification de ce lieu. Tous les 15 août pour l'Assomption, la statue de Notre-Dame de Bréhan est portée en procession jusqu'à la fontaine.
Croix Saint-Mélec
modifierCe calvaire est lié à une légende selon laquelle, saint Mélec, de passage dans la région aurait été mal accueilli par les habitants de Brémaudé. Très en colère, il leur aurait prédit les pires maux. Pris de remords ces derniers auraient élevé un calvaire dédié au saint homme afin d'éloigner le mauvais œil. En réalité, le calvaire date de 1770, et saint Mélec serait lié au fils d'un comte de Cornouaille ayant vécu au VIIIe siècle.
Notre-Dame de Bréhan
modifierLa patronne des Bréhannais et Bréhannaises est représentée en Vierge à l'Enfant, couronnée et vêtue d'un manteau brodé de fils d'or. Très honorée dans la paroisse, la statue est emmenée en procession tous les 15 août pour l'Assomption à la fontaine de Duran.
Le patrimoine historique
modifierL'Estuer
modifierFortifié en 1550, le château de l'Estuer abritait la seigneurie de la famille Estuer Roque. Une chapelle privée dédiée à saint Jean a été détruite lors de la Révolution, mais certains vestiges ont survécu tels que les ruines d'une tour de défense avec ses meurtrières ou l'entrée d'un souterrain reliant autrefois la commune de La Chèze à Rohan. Le manoir reste un élément important et magnifique de la commune.
Le moulin de La Fosse
modifierSur les rives du Lié dans un défilé remarquable de falaises de schistes, ce moulin est un des plus beaux exemples de ce type de monument dans la région. Construit en 1850, il a abrité pendant l'occupation allemande un poste radio émetteur de la résistance, en liaison directe avec Londres. Son activité de minoterie s'est prolongée pendant 116 ans avant l'arrêt définitif intervenu en 1966. À présent partagé entre gîte et centre d'art et de sculpture, il est le lieu de départ de très belles promenades. Son architecture très bien conservée permet de mieux comprendre le fonctionnement des minoteries traditionnelles.
Aspect médical
modifierLa commune de Bréhan a la particularité de disposer de six centres médicalisés sur son territoire. Ces centres sont une des principales sources d'emploi de la commune avec l'agriculture et l'industrie agroalimentaire. Environ 400 emplois sont donc générés par la présence des centres suivants :
- Maison de cure de Kerlaouën : hôpital longs séjours médicalisés pour membres de communautés religieuses.
- Centre Gwenn Ran : traitement de polyhandicaps.
- Barr Héol : soins et recherche sur la maladie d'Alzheimer.
- Maison de Kervihan : centre d'accueil d'enfants handicapés (-de 12 ans).
- Maison de Kersioul : centre d'accueil de jeunes adultes handicapés.
- Maison de repos de Penker : maison de convalescence et repos.
Jumelages
modifierLa ville est jumelée avec :
- Pomport en Dordogne (France) depuis 1987 ;
- Olveston en Angleterre depuis 1996.
Personnalités liées à la commune
modifier- Famille de Bréhan, noble d'extraction chevaleresque.
- Louis de Bréhan de Plélo (1699-1734), colonel, ambassadeur de France, tué en commandant l'assaut du siège de Dantzig.
- Louise Félicité de Brehan (1726-1796), épistolière française, dame de la cour.
Héraldique
modifierLes armoiries de Bréhan se blasonnent ainsi : |
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Personnes en âge de communier.
- Pierre Le Verger, baptisé le au bourg de Lanouée.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Bréhan et Loudéac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Loudeac » (commune de Loudéac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Loudeac » (commune de Loudéac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Bréhan ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Loudéac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- « Le pays de Pontivy est constitué de 4 unités paysagères » (consulté le ).
- Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN 978-2-903708-04-7), p. 250; 333
- « Villes bretonnes, nom breton », Geobreizh (consulté le ).
- Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Nantes, Vatar fils aîné, (lire en ligne), p. 114.
- Malcolm Walsby, The printed book in Brittany, 1484-1600, Brill, , 408 p. (ISBN 978-90-04-21194-0, 90-04-21194-2 et 1-283-16164-8, OCLC 741613180, lire en ligne), p. 21-25.
- (en) « ISTC (Incunabula Shorttitle Catalogue) », sur data.cerl.org (consulté le ).
- Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Nantes, Vatar fils aîné, (lire en ligne), p. 114.
- A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Rennes, Molliex, (lire en ligne), p. 109.
- Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Nantes, Vatar fils aîné, (lire en ligne), p. 114.
- Articles du procès de l'Ordinaire des martyrs bretons, (lire en ligne), p. 214 à 218.
- Jules Le Falher, La croix des « Chouans de Bréhan » à Mi-Voie, Vannes, Impr. de Lafolye frères, (lire en ligne), p. 1 à 6.
- A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Rennes, Molliex, (lire en ligne), p. 109.
- https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=29579&dpt=56.
- https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=29579&dpt=56.
- JO du 4 octobre 1977 sur Légifrance
- « Conseil municipal. Hervé Guillemin a été élu : Vendredi soir, les 19 élus au conseil municipal se sont réunis pour la première fois depuis le changement de mandature. », Le Télégramme, (lire en ligne).
- Hugo Huaumé, « Municipales. Installation tendue à Bréhan, l'ancien maire quitte la salle : Battu au premier tour par 41 voix d’écart, le maire sortant de Bréhan (Morbihan), Hervé Guillemin, a quitté le conseil municipal d’installation dès les premiers instants, ce mercredi 27 mai 2020, n’assistant pas à l’élection de son adversaire, Jean Guillot. », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le Trespassement Notre Dame, (lire en ligne).
- « 30 ans après Gutenberg, la première imprimerie bretonne », Le Télégramme{', 14 juin 2017.
- Gérard Gros, « Un récit en vers de l'Assomption (Le Trespassement Nostre Dame, imprimé de Bréhant-Loudéac, 1484) ».
- Plaque apposée en 1990 par la section du Morbihan de l'A.N.M.R.F. (Association nationale des Médaillés de la Résistance française)
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel de la commune
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Bréhan sur le site de l'Institut géographique national