Gézaincourt
Gézaincourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Gézaincourt | |||||
Carré militaire dans le cimetière. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire Nord Picardie | ||||
Maire Mandat |
Martine Botte 2020-2026 |
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Code postal | 80600 | ||||
Code commune | 80377 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
398 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 57 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 08′ 30″ nord, 2° 19′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 142 m |
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Superficie | 6,97 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Doullens | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://gezaincourt.fr | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierGézaincourt est un village picard de l'Amiénois proche du Ponthieu.
À vol d'oiseau, la localité est située à 2,1 km au sud-ouest de Doullens[1], à 27,8 km au nord d'Amiens[2], à 35 km à l'est d'Abbeville[3] et à 36,4 km au sud-ouest d'Arras[4].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Gezincourtoise et le Bagneux[5],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Authie ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 253 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Authie. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit est, en 2024, en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Canche Et Authie[6].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 830 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernaville à 11 km à vol d'oiseau[9], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 877,3 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Gézaincourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %), prairies (12,4 %), forêts (11 %), zones urbanisées (9,9 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transports
modifierLa localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, la ligne no 58 (Auxi-le-Château - Doullens), le jeudi et le samedi, jours de marché[18].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Gezini curtis ; Gésainecourt en 1240 ; Gisencourt en 1276 ; Gézainecourt en 1301 ; Gisainecourt en 1303 ; Gésaincourt en 1383 ; Gizencourt au XIVe siècle ; Gézamecourt en 1567 ; Gézincourt en 1582 ; Gosaincourt — Sésaincourt en 1648 ; Gézencourt en 1710 ; Gézancourt en 1753 ; Gesencourt en 1778 ; Gésincourt en 1784 ; Gézaincourt en 1784[19].
Beaucoup de noms de villages se terminent par -court. Ce sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages ; l'appellatif toponymique -court (> français moderne cour) est issu du gallo-roman CORTE qui signifie « domaine ». Cet appellatif est généralement précédé d'un nom de personne germanique. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du VIe siècle[Note 3],[20].
Brétel, hameau au nord de la commune, est attesté sous les formes Braytellam vers 1040 et 1055[21], Braietel en 1202 ; Braitel en 1243 ; Braiteil en 1243 ; Braieteil en 1243 ; Le Frétel en 1384 ; Brestel en 1424 ; Bretelle en 1579 ; Bretel en 1733 ; La Motte Bretel en 1784 ; Bretel-les-Gézaincourt[22].
Histoire
modifierMoyen Âge
modifierLa seigneurie de Gézaincourt est tenue du roi, à cause de son château de Doullens. Elle semble avoir appartenu à la famille Fretel, qui possède également celle de Visme-en-Vimeu.
Gézaincourt se voit octroyer une charte de commune en 1240 par son seigneur, le chevalier Robert Frestel[23].
Première Guerre mondiale
modifierUn hôpital de tentes est installé à Bagneux-Gézaincourt, il sert de poste de soins et d'évacuation des blessés lors du conflit[24].
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2021, la commune comptait 398 habitants[Note 4], en évolution de −4,1 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierUn syndicat scolaire (Sivu) liant la commune à celle de Hem-Hardinval[36] gère le transport scolaire et les activités péri-scolaires. Les deux communes sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[37].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Martin. Elle renferme une crucifixion réalisée par Gustave Riquet.
- Le château de Gézaincourt, probablement édifié au milieu du XIIIe siècle. Il a été reconstruit en 1846 par le baron Lallart de Lebucquière. Édifié en pierre crayeuse, il est converti en colonie de vacances de la Caisse d'allocations familiales de Valenciennes[38].
- Deux cimetières de la Commonwealth War Graves Commission :
-
L'église Saint-Martin.
-
Monument aux morts.
-
Chapelle-fondation dans le cimetière.
-
Chevet de Saint-Martin.
Personnalités liées à la commune
modifierFrançois, Casimir, Fulgence Carpentier, né le à Gézaincourt, professeur de philosophie au collège de Beauvais, chevalier de la Légion d'honneur en 1847.
Héraldique
modifierBlason | D'or à trois quintefeuilles de gueules mal ordonnées. |
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Détails | La famille De Fouquesolles fut seigneur du lieu au XVIIIe siècle. La commune s'est inspirée de ses armes pour constituer son blason[39]. |
Voir aussi
modifierLiens internes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Gézaincourt sur le site de l'Institut géographique national
- Gézaincourt sur le site de la Communauté de Communes du Doullennais
- Portail du Syndicat Mixte des Vals d'Authie, Nièvre et Somme Doullens et l'ensemble des communes du territoire.
- Site du Syndicat Mixte des Vals d'Authie, Nièvre et Somme
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Proposition émise en 1976, par Maurice Lebègue, professeur à l'École Normale d'Amiens, à la suite d'un travail réalisé sur l'origine des noms des communes de la Somme.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Gézaincourt » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Orthodromie entre Gézaincourt et Doullens », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Gézaincourt et Amiens », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Gézaincourt et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Gézaincourt et Arras », sur fr.distance.to (consulté le )
- Sandre, « le Bagneux »
- « SAGE Authie », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gézaincourt et Bernaville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Gézaincourt ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Trans80, Abbeville », sur trans80.hautsdefrance.fr.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 424 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, éditions Bonneton, 232 p., novembre 2000, p. 71 à p. 80, (ISBN 978-2-862-53265-3).
- Adigard des Gautries - Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) [article] page 231.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 168 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].
- http://www.somme.fr/oldpdf/application/12d398cf41f491af730b4060a4b64fac.pdf
- Le « Courrier picard », édition d'Abbeville, Bernaville, une revue d'histoire locale, 1er septembre 2016, p. 19.
- Éric Sara, « Olivier de Francqueville médaillé pour son dévouement : Le premier adjoint est au conseil municipal depuis 1977. Celui qui a aussi été président du Centre d'aide par le travail a reçu une médaille », Le Courrier picard, édition de Doullens, (lire en ligne).
- D. C., « Christian Vlaeminck, ancien maire de Doullens, s'est éteint : l a exercé 49 ans de mandat. Une longévité exceptionnelle pour cet homme qui n'avait pas son pareil pour faire aboutir des projets pour son canton entier. Ses obsèques se dérouleront jeudi 6 juillet 2023 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Extrait de la fiche de M. Christian Vlaeminck », sur lesbiographies.com, (consulté le ).
- « Le conseiller général Christian Vlaeminck ne se représente pas », Le Courrier picard, édition de Doullens, (lire en ligne).
- « Le maire de Gézaincourt, Alain Chevalier ne repart pas en mars », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « J'ai fait mon travail de maire sans influence. Un mandat de conseiller, trois mandats de maire soit 25 ans de vie publique. Un quart de siècle, cela fait un bon compte. Je me dis que les années ont passé très vite. J'ai aimé cette fonction faite de rapports humains, parfois exceptionnels, de satisfactions diverses, mais aussi quelquefois d'échecs qui pèsent aussi parfois sur la vie familiale ».
- « Martine Botte conduit la liste Unis pour Gézaincourt : Martine Botte est à la tête d'une liste qui aspire à prendre la relève du maire sortant qui souhaite passer la main », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Le SIVu sur Banatic, la base nationale sur l'intercommunalité ».
- « Les écoles en fête », Courrier picard, , p. 14.
- Archives départementales de la Somme, Fonds de la seigneurie de Gézaincourt.
- « Le blason dans l'Armorial des villages et villes de France » (consulté le ).