Breuil-Barret
Breuil-Barret, appelée localement « Le Breuil-Barret », est une ancienne commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.
Breuil-Barret | |||||
L'église Saint-Hilaire. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | Fontenay-le-Comte | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays-de-la-Châtaigneraie | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Louis-Marie Briffaud Depuis 2023 |
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Code postal | 85120 | ||||
Code commune | 85037 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Barretois | ||||
Population | 579 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 39′ 13″ nord, 0° 40′ 52″ ouest | ||||
Altitude | 173 m Min. 93 m Max. 246 m |
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Superficie | 14,92 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Châtaigneraie | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Terval | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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La commune est, depuis le , une des trois communes déléguées de la commune nouvelle de Terval.
Géographie
modifierLe territoire municipal de Breuil-Barret s'étend sur 1 492 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 173 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 93 et 246 mètres[1],[2].
Breuil-Barret se trouve dans la Vendée à environ une soixantaine de kilomètres de La Roche-sur-Yon, chef-lieu du département.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierBreuil-Barret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Chataigneraie dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,8 %), prairies (15,4 %), zones urbanisées (2,6 %), forêts (0,9 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierDe l'ancien français breuil, dérivé du gaulois brogilos[9], désignait un « petit bois »[10] ou un « petit bois entouré d'une haie ».
Histoire
modifierSuite découverte de plusieurs haches polies aux Ouchettes et à la Coussaie atteste l'établissement d'une population à l'époque néolithique. Un menhir subsista également jusqu'au début du XXe siècle au hameau de la Croix-Cocrion[12].
Les seigneuries d'Appelvoisin et des Echardières furent attestées dès le XVe siècle . La population du Breuil-Barret souffrira de la rivalité entre protestants et catholiques au cours des guerres de Religion, les huguenots étant très nombreux sur la paroisse. Durant la Révolution, la commune compte également plusieurs victimes comme le capitaine de paroisse Pierre Pouzin, exécuté à Niort[12].
Au XIXe siècle, Breuil-Barret connaît un essor industriel. En effet, les tisserands, déjà nombreux, exportent leurs flanelles renommées. Le chemin de fer contribue à ce développement. En 1907, la filature de M. Guillemet utilise déjà « une machine tubulaire de 20 chevaux qui permet de continuer le travail quand la force hydraulique fait défaut ». Une autre activité importante de la commune est la tannerie créée par les frères Gourde au cours du XIXe siècle. De nombreuses maisons bourgeoises dans le bourg témoignèrent également cette période de prospérité[12].
Ces industries ont oblitérées au début des années 80 du même titre que la gare[13]. Depuis, Le Breuil-Barret s'est maintenu avec l'activité agricole et à l'instar des autres communes du Pays-de-La Châtaigneraie[12].
À la suite de l'arrêté préfectoral du [14] portant création de la commune nouvelle Terval, Breuil-Barret devient une commune déléguée au .
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierListe des maires délégués
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2020, la commune comptait 579 habitants[Note 3], en évolution de −11,6 % par rapport à 2014 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,8 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 299 hommes pour 311 femmes, soit un taux de 50,98 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Hilaire.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Commune 29735 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Breuil-Barret », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Châtaigneraie », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- X. Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, (ISBN 2-87772-237-6 et 978-2-87772-237-7, OCLC 51898501, lire en ligne)
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 257
- Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 66.
- « Présentation de la commune | Breuil-Barret », sur breuil-barret.fr (consulté le ).
- Mogette, « Randofoto: La Tannerie au Breuil Barret », sur Randofoto, (consulté le ).
- « ARRÊTÉ no 2022-DCL-BCL-1317 portant création de la commune nouvelle « Terval » » [PDF], (consulté le ), p. 34-37.
- « Nécrologie : Jean Guillemet, ancien maire », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Ils repartent », Ouest-France, .
- « Élection municipale partielle à Breuil-Barret », Ouest-France, .
- « Michel Bernardeau est le nouveau maire », Ouest-France, .
- « Louis-Marie Briffaud, nouveau maire », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Vendée : Damien Crabeil, premier maire de la commune nouvelle de Terval », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Breuil-Barret (85037) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).