Bruno Bartoloni

journaliste italien

Bruno Bartoloni, né le à Rome où il meurt le , est un journaliste et écrivain italien spécialiste du Vatican.

Bruno Bartoloni
Bruno Bartoloni en 2017.
Biographie
Naissance
Décès
(à 84 ans)
Rome
Surnom
Bruno Bartoloni
Nationalité
Activité

Biographie

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Bruno Bartoloni est le fils de Marianne Dorn-Warschauer, juive allemande, petite fille de Felix Mendelssohn et du journaliste italo-argentin Giulio Bartoloni[1].

Il est converti au catholicisme pour échapper aux rafles des nazis[2]. Giulio Bartoloni, est tout d'abord sténographe en 1922 quand l'administration de Benoît XV décide de créer un bureau capable de répondre aux questions des journalistes qui commencent à venir en nombre au Vatican. Avec Giulio, qui devient alors le premier vaticaniste de l'histoire, apparaissent les ancêtres de ce qu'on nomme aujourd’hui les vaticanistes [3].

Quand il fait l'école buissonnière, le jeune Bruno accompagne son père au Vatican, chasse dans les majestueux jardins les lézards au soleil ou s’amuse à souffler les cierges durant les processions interminables[4]. Il commence dans le métier de journaliste pendant ses études de Lettres, à 18 ans. En octobre 1958, en travaillant alors avec son père, il est impliqué dans l'annonce prématurée de la mort de Pie XII. Dans une opération secrète, ils utilisent Riccardo Galeazzi-Lisi, une « taupe », au Vatican pour obtenir des informations anticipées sur l'état de santé du Pape. Alors qu'ils surveillent depuis un appartement à Castelgandolfo un signal indiquant la mort du pape, un mouvement derrière une fenêtre est interprété à tort comme le décès de Pie XII. Cela a conduit à une publication hâtive provoquant une réaction en chaîne dans les médias. Les cloches sonnent le glas en mémoire de Pacelli ce qui oblige le Vatican a officiellement nié la mort, forçant les journaux à retirer leurs éditions et à corriger l'annonce.

Après avoir été pigiste pour des journaux italiens, il entre en 1961 à l’Agence France Presse à Rome, qu’il ne quittera plus jusqu’au 1er avril 2005, la veille de la mort de Jean Paul II[5]. Bruno Bartoloni, qui porte toujours des chemises à fleur afin de ne jamais être pris pour un prêtre, côtoie sept papes en un demi-siècle et devient l'un des plus éminents vaticanistes.

La carrière journalistique de Bruno Bartoloni est jalonnée de nombreux épisodes qu'il a l'habitude de raconter à ses collègues, certains devenant mythiques, comme avoir été détourné par un pirate en Tunisie, s'être introduit clandestinement sur un vol papal entre Florence et Rome, ou s'être emparé d'une paire de skis offerte à Jean-Paul II[6].

Toujours en activité jusqu'à sa mort, il collabore avec le quotidien Il Corriere della Sera ainsi qu’avec plusieurs télévisions, radios et hebdomadaires dont Paris Match, France Télévision, BFM TV et RFI[7],[8].

Bruno Bartoloni meurt le à Rome, à l'âge de 84 ans. Son décès est annoncé par Vatican News[6].

Œuvres

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Notes et références

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  1. (it) farodiroma.it
  2. philipperochot.com//juif-vatican
  3. « SMS, tweet et discours en latin... Quand les papes communiquent », sur Franceinfo, (consulté le )
  4. « Bruno Bartoloni: "Un juif au Vatican" », sur parismatch.com, (consulté le )
  5. lorientlejour.com
  6. a et b (it) « Addio a Bruno Bartoloni, vaticanista col sorriso - Vatican News », sur www.vaticannews.va, (consulté le )
  7. « Editions du Cygne - Bruno Bartoloni », sur www.editionsducygne.com (consulté le )
  8. « Appel presse européenne - Bruno Bartoloni, journaliste spécialiste du Vatican au quotidien italien «Corriere della serra» », sur RFI, (consulté le )
  9. .fnac.com//Bruno-Bartoloni-Un-juif-au-Vatican
  10. (it) « Le ali di Leonardo sul vento del Bosforo », sur Logart Press Editore (consulté le )
  11. (it) « Le orecchie del Vaticano - archiviostorico.info », sur www.archiviostorico.info (consulté le )
  12. « Le roman du Vatican secret - Bruno Bartoloni », sur Babelio (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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