C'est dur d'être un homme : Maman chérie

film japonais de Yōji Yamada sorti en 1969

C'est dur d'être un homme : Maman chérie (続・男はつらいよ, Zoku otoko wa tsurai yo?) est un film japonais réalisé par Yōji Yamada et sorti en 1969. C'est le second des cinquante films de la série C'est dur d'être un homme.

C'est dur d'être un homme : Maman chérie

Titre original 続・男はつらいよ
Zoku otoko wa tsurai yo
Réalisation Yōji Yamada
Scénario Yōji Yamada
Shun'ichi Kobayashi (ja)
Akira Miyazaki (ja)
Musique Naozumi Yamamoto
Acteurs principaux
Sociétés de production Shōchiku
Pays de production Drapeau du Japon Japon
Genre comédie dramatique
Durée 93 minutes
Sortie 1969

Série C'est dur d'être un homme

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Tora-san se réveille en sursaut dans une auberge après avoir encore une fois rêvé de sa mère Okiku qui l'a abandonné à sa naissance voilà 38 ans. Quelque temps plus tard, il rend une brève visite à sa famille dans le quartier de Shibamata à Katsushika avant de passer la soirée avec Sanpo Tsubouchi, son ancien professeur d'anglais, et sa fille Natsuko. Mais la suite ne se passe pas comme prévu, pris de maux de ventre dus à une nourriture trop riche, il est hospitalisé, se querelle avec le docteur, s'enfuit de l'hôpital pour aller manger et finit en prison pour n'avoir pas l'argent pour régler le restaurant dans lequel il a pris son repas avec son ami Noboru.

Un mois plus tard, à l'occasion d'un voyage touristique à Kyoto, Sanpo Tsubouchi et Natsuko retrouvent Tora-san en diseur de bonne aventure aux pieds du pont Togetsu-kyō (ja). Tora-san leur apprend que sa vraie mère, ancienne geisha, travaillerait dans au Grand Hôtel à Kyoto mais qu'il n'ose pas aller la rencontrer. Poussé par Sanpo et accompagné par Natsuko, il se décide à aller la voir. Il prend tout d'abord la douce Osumi, une employée de l'hôtel pour sa mère avant de se rendre compte de sa méprise, Okiku est en fait l'acariâtre directrice de l'établissement qui ne trouve rien de mieux que de lui dire qu'elle ne lui donnerait pas d'argent.

Dévasté, Tora-san retourne dans sa famille à Tokyo. Seul son amour pour Natsuko lui fait retrouver le sourire. Quand Sanpo Tsubouchi meurt, il prend en charge l'organisation des funérailles, et c'est à cette occasion qu'il découvre que Natsuko est de son côté amoureuse du docteur Kaoru Fujimura, qui l'avait soigné à l'hôpital. Il s'enfuit à nouveau de Tokyo.

Quelque temps plus tard, à l'occasion de leur voyage de noces à Kyoto, Natsuko et son mari aperçoivent au loin Tora-san et sa mère Okiku marcher côte à côte sur le pont Togetsu-kyō (ja).

Fiche technique

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Distribution

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Autour du film

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Le film est classé 9e meilleur film japonais de l'année 1969 par la revue Kinema Junpō[4],[5].

Distinctions

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Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Récompenses

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Notes et références

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  1. « Maman chérie », sur mcjp.fr (consulté le ).
  2. a et b (en) Stuart Galbraith, Japanese Filmography: A Complete Reference to 209 Filmmakers and the Over 1250 Films Released in the United States, 1900 Through 1994, Mcfarland, , 509 p. (ISBN 9-780786-400324), p. 408.
  3. a b et c (ja) C'est dur d'être un homme : Maman chérie sur la Japanese Movie Database.
  4. (en) Stuart Galbraith, Japanese Filmography: A Complete Reference to 209 Filmmakers and the Over 1250 Films Released in the United States, 1900 Through 1994, Mcfarland, , 509 p. (ISBN 9-780786-400324), p. 484.
  5. (ja) « 43e prix Kinema Junpō - (1969年) », sur kinenote.com (consulté le ).
  6. (ja) « Mainichi Film Awards - 24th (1969年) », sur mainichi.jp, Prix du film Mainichi (consulté le ).
  7. Claude Leblanc, Le Japon vu par Yamada Yôji, Paris, Éditions Ilyfunet, , 749 p. (ISBN 978-2-905492-20-3), p. 557.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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