Céline Vara
Céline Vara, née le à Saint-Aubin-Sauges (originaire de Bleienbach), est une avocate et personnalité politique suisse (binationale italo-suisse), membre des Verts.
Céline Vara | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
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Conseillère aux États | |
En fonction depuis le | |
Législature | 51e et 52e |
Groupe politique | Verts (G) |
Commission | CPE, CAJ, CPS |
Prédécesseur | Didier Berberat |
Députée au Grand Conseil neuchâtelois | |
– | |
Législature | 2017-2021 |
Présidente des Verts neuchâtelois | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Aubin-Sauges |
Nationalité | suisse et italienne |
Parti politique | Les Verts |
Diplômée de | Université de Neuchâtel |
Profession | Avocate |
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Elle est députée du canton de Neuchâtel au Conseil des États depuis 2019.
Biographie
modifierCéline Vara naît le à Saint-Aubin-Sauges, dans le canton de Neuchâtel. Elle est originaire de Bleienbach, dans le canton de Berne[1]. Elle possède également la nationalité italienne[1].
Sa mère est neuchâteloise, fleuriste de profession, et son père sicilien, arrivé enfant en Suisse avec ses parents et exerçant le métier de manutentionnaire[2]. Ils divorcent vers ses 9 ou 10 ans[3],[4]. Elle a une sœur et un frère cadets[4].
Elle passe son enfance essentiellement à La Grande Béroche[4]. Elle devient Miss Fête des vendanges à Neuchâtel en 2001, à l’âge de 16 ans, ce qui lui permet de développer son premier réseau à travers le canton de Neuchâtel[3]. Alors étudiante au lycée Jean-Piaget à Neuchâtel, elle travaille parallèlement comme correspondante pour les quotidiens neuchâtelois L’Express et L'Impartial[5].
Elle suit des études de droit à l'Université de Neuchâtel, couronnées par un master en 2009[6]. Elle obtient son brevet d'avocate en septembre 2011, puis travaille en tant qu'avocate indépendante à Neuchâtel[7]. Spécialisée en droit de la santé et des biotechnologies, elle est associée depuis 2017 avec l'ancien conseiller d'État neuchâtelois libéral-radical Claude Nicati[2] au sein de l'étude d'avocats NVLE[8].
Parcours politique
modifierEngagée dans le Parti écologiste du canton de Neuchâtel depuis 2004, membre de son comité depuis 2005, elle est présidente du parti entre 2016 et fin [10]. En novembre 2005, elle est membre fondatrice de la section neuchâteloise des Jeunes Verts[11]. Elle en est la première coprésidente avec Fabien Fivaz[11].
Elle est élue au Conseil général de Cortaillod de 2008 à 2012, puis au Conseil communal de 2012 à 2016[1], où elle s'occupe des questions sociales, des routes, des déchets, des transports, du parascolaire et des services industriels[2].
Elle est députée au Grand Conseil du canton de Neuchâtel de 2017 à 2019[1]. Elle est également l'un des six vice-présidents des Verts suisses de mai 2018[12] à 2020[13].
Conseillère aux États
modifierLors des élections fédérales de 2019, elle crée la surprise[14] en étant directement élue au Conseil des États, prenant le siège détenu jusque-là par le Parti socialiste[15]. Elle devient ainsi la première femme verte élue au Conseil des États[7]. Elle y est membre de la Commission de politique extérieure (CPE), de la Commission des affaires juridiques (CAJ) et de la Commission de la politique de sécurité (CPS)[1].
Elle est réélue en 2023, terminant avec 12 167 voix à la seconde position, devant le sortant libéral-radical Philippe Bauer (11 900 voix)[16].
Autres fonctions
modifierElle est membre du comité neuchâtelois de l'ASLOCA[17] et présidente de l'association Dettes Conseil Suisse[18] depuis 2020[19].
Profil politique
modifierElle déclare vouloir s'engager notamment pour une loi sur le CO2 efficace, pour la biodiversité, pour une économie durable[20], pour une réduction des prix des transports publics, ainsi que pour préserver les acquis du système social[4],[7]. En septembre 2022, l’Assemblée fédérale adopte l'une de ses motions visant à réduire l’impact de l’armée suisse sur la biodiversité[4],[21]. Elle est également à l'origine de l'art. 197a du code pénal (adopté par les Chambres mais non entré en vigueur, état en septembre 2023) interdisant la pornodivulgation[18],[22],[23].
Elle est placée sous protection policière en lors de la campagne sur une initiative populaire fédérale visant à interdire les pesticides[24] « après avoir tenu des propos que d'aucuns ont jugé extrêmes à l'égard des agriculteurs »[18] lors de l'émission de télévision Infrarouge[25],[26]
Un article paru en dans Le Temps la décrit comme une fonçeuse, reconnue pour ses qualités de communication et son franc-parler, mais aussi comme une individualiste qui divise[18].
Notes et références
modifier- « Biographie de Céline Vara », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Yan Pauchard, « Céline Vara, la Neuchâteloise qui va dynamiser les Verts suisses », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Sébastien Jubin, « Céline Vara mène une carrière de femme pressée, convaincue et convaincante » , sur 24 heures (Suisse), (consulté le ).
- Aurélie Jaquet, « Engagée par nature », sur L'Illustré, (consulté le )
- Jean-Michel Pauchard, « Jury et public élisent Céline Vara », L’Express, , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
- « Dossier Céline Vara », sur www.verts-ne.ch,
- Boris Busslinger, « Céline Vara: ‹ La survie de notre espèce est en jeu › », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
- « La Neuchâteloise Céline Vara gagne un combat à Berne: l’armée suisse devra être plus écolo », sur arcinfo.ch, (consulté le )
- « Céline Vara a donné naissance à une fille », sur Arcinfo.ch, (consulté le )
- Anabelle Bourquin, « Nature jusque dans sa rhétorique », Arcinfo, , p. 5 (lire en ligne )
- Caroline Plachta, « Vent frais chez les Verts », L'Express, , p. 2 (lire en ligne)
- « La Bernoise Regula Rytz a été réélue à la présidence des Verts », sur rts.ch, (consulté le )
- LGL, « Céline Vara ne sera plus vice-présidente », Arcinfo, , p. 7 (lire en ligne)
- « Les nouveaux visages romands au parlement fédéral », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Daniel Droz, « Conseil des États: les Verts neuchâtelois font sensation, le PS éjecté », ArcInfo, (lire en ligne).
- « Neuchâtel : PS et Verts raflent les deux sièges aux États, l'UDC fait son retour au National », sur Radio télévision suisse, (consulté le )
- Pascal Hofer et Frédéric Merat, « Transparence: les élus neuchâtelois réagissent », Arcinfo, , p. 5 (lire en ligne)
- Alexandre Steiner, « La fonceuse verte et le négociateur à la rose », Le Temps, , p. 7 (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- Julie Jeannet, « Grand écart au PLR, peu de mandats rémunérés à gauche », Le Courrier, , p. 4 (lire en ligne)
- « La conseillère aux Etats Céline Vara candidate à sa propre succession », sur rts.ch, (consulté le )
- Motion no 21.4382, Une armée qui réduit son impact sur la biodiversité, [lire en ligne (page consultée le 15.3.2023)]
- Virginie Giroud, « Vers une interdiction du "revenge porn" : Céline Vara dit sa satisfaction », sur La Côte (quotidien), (consulté le )
- Virginie Giroud, « Le « revenge porn» enfin puni par la loi : « J’en ai pleuré de joie », confie Céline Vara », Le Nouvelliste, (consulté le )
- « Initiative populaire « Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse » », sur Administration fédérale suisse, (consulté le )
- « Menacés, des initiants anti-pesticides placés sous protection policière », sur rts.ch, (consulté le )
- « La conseillère aux États neuchâteloise Céline Vara placée sous protection policière », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Profil Smartvote 2019, 2023