Côme de Maïouma

évêque et hymnographe du VIIIe siècle
Côme de Maïouma
Biographie
Naissance
Décès
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Maiuma (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
VIIIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Beau-parent
Fratrie
Autres informations
Étape de canonisation
Fête
October 12 (en), October 14 (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Côme de Maïouma est un évêque et hymnographe du VIIIe siècle. Il est reconnu comme saint par les églises catholique et orthodoxe. Il est né à Damas vers 675 et mort à Maïouma (en) près de Gaza vers 760[1].

Côme de Maïouma et Jean Damascène, Ménologe de Basile II.

Il est aussi appelé Cosmas de Maïouma, ou Cosmas de Jérusalem, ou Cosmas le Mélode[2], ou encore Cosmas l'Hymnographe.

Fête le 12 octobre (Occident) et le 14 octobre (Orient).

Éléments biographiques modifier

Orphelin de père et de mère, Côme (en grec, Κοσμάς) fut adopté (à la fin du VIIe siècle ou au début du VIIIe) par le ministre des finances chrétien du califat Omeyyade, Sarjoun ibn Mansour, le père du futur saint Jean Damascène.

L'instruction des deux « frères » fut confiée à un moine précepteur, Jean de Sicile. Ce dernier avait été enlevé par des pirates musulmans, et s'en était lamenté auprès de Serge, se plaignant d'avoir beaucoup étudié pour rien et d'être un esclave inutile. Serge le racheta pour en faire l'éducateur de ses deux fils. Côme (de Maïouma) et Jean étudièrent la grammaire, la philosophie, la musique, l'astronomie et la géométrie.

Ils devinrent, vers 726, moines à la laure de Saint-Sabas près de Jérusalem.

Côme fut élu évêque de Maïouma en Palestine (région de Gaza). Il mourut dans cette ville et fut rapidement canonisé.

Œuvre hymnographique modifier

Cosmas composa de nombreuses hymnes (quatorze canons et des triodes) pour la plupart des grandes fêtes de l'année liturgique, où se présente, dans une langue accessible à tous, le contenu dogmatique de la fête.

Sa composition la plus connue est Toi plus vénérable que les chérubins, chantée à la 9e ode du canon des matines.

Notes et références modifier

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