C. K. Williams
Charles Kenneth Williams[1],[2] est un poète, essayiste, traducteur et professeur d'université américain, né le à Newark dans le New Jersey et mort le à Hopewell (New Jersey) des suites d'un cancer[3]. Il est auteur de nombreux ouvrages de poésie ainsi que de traductions. Il a enseigné la création littéraire à l'université de Princeton[4]. En 2003, il devient membre de l'American Academy of Arts and Letters[5]. Il est élu à la charge de chancelier de l'Academy of American Poets de 2004 à 2010[6].
Nom de naissance | Charles Kenneth Williams |
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Naissance |
Newark, New Jersey, (États-Unis) |
Décès |
(à 78 ans) Hopewell, New Jersey, (États-Unis) |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Anglais américain |
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Œuvres principales
Repair,Misgivings: My Mother, My Father, Myself , Poetry and Consciousness
Biographie
modifierFils de Dossie (née Kasin) et de Paul, Charles Kenneth Williams est né à Newark dans l'état du New Jersey[7].
Après ses études secondaires, il entre au Bucknell College puis à l'université de Pennsylvanie où il obtient son Bachelor of Arts en 1959, avec les spécialités de philosophie et de littérature anglaise. En 1965, il épouse Sarah Jones, et ils ont une fille, Jessica Anne, qui est citée dans des poèmes de C.K.. Au Pennsylvania Hospital de Philadelphie il crée une thérapie de groupe par l'expression poétique en direction d'adolescents en grandes difficultés[8]. En 1975, il épouse une française Catherine Mauger. Il enseignera dans diverses universités[9] : l'université Columbia, l'université de New York, l'université de Boston, la Drexel University, la l'université George-Mason, le Franklin and Marshall College pour enfin enseigner la création littéraire et les problèmes de la traduction à l'université de Princeton de 1996 à sa mort[10].
À la fin de sa vie il alternera des séjours entre la France et Princeton[réf. souhaitée].
Il publie son premier recueil de poésie, Lies, en 1969 grâce à l'appui d'Anne Sexton. Son écriture est dans la tradition de Walt Whitman et de William Carlos Williams[réf. souhaitée], et traversée par les grands moments de la vie sociale américaine : droits civiques, assassinats des Kennedy et de Martin Luther King, Guerre du Viet Nam, scandale du Watergate, etc. Les questions éthiques sont présentes dans toute son œuvre[réf. souhaitée].
C. K. Williams est aussi traducteur de Sophocle, Euripide, Adam Zagajewski et Francis Ponge[11].
Œuvres
modifierPoésie
modifier- Falling ill, éd. Farrar, Straus and Giroux, 2017.
- Selected Later Poems, éd. Farrar, Straus and Giroux, 2015[12],
- All at Once: Prose Poems, éd. Farrar, Straus and Giroux, 2014,
- Catherine's laughter / C.K. Williams, éd. Sarabande Books, 2013,
- Writers Writing Dying, éd. Farrar Straus and Giroux, 2012,
- Crossing State Lines, éd. Farrar Straus and Giroux, 2011.
- Wait, éd. Farrar Straus and Giroux, 2010,
- Creatures, éd. Green Shade, Haverford, 2006,
- Collected Poems, éd.Farrar Straus and Giroux, 2006,
- The Singing, éd. Farrar Straus and Giroux, 2003,
- Repair, éd.Farrar Straus and Giroux, 1999,
- The Vigil, éd. Farrar Straus and Giroux, 1997,
- New and Selected Poems, éd. Bloodaxe Books, Newcastle, 1995,
- Selected Poems, éd. Farrar Straus and Giroux, 1994,
- A Dream of Mind, Poems, éd. Farrar Straus and Giroux, 1992,
- Helen, éd. Orchises Press, 1991,
- Poems 1963–1983, éd. Farrar Straus and Giroux, 1988,
- Flesh and Blood, éd. Farrar Straus and Giroux, 1987,
- The Lark. The Thrush. The Starling. Poems from Issa, éd. Burning Deck Press, Providence, 1983,
- Tar, Random, éd. House, 1983,
- With Ignorance, éd. Houghton Mifflin, 1977,
- I Am the Bitter Name, éd. Houghton Mifflin, 1971,
- Lies, éd. Houghton Mifflin Company, 1969,
- A Day for Anne Frank, éd. Falcon Press, 1968,
Essais
modifier- In Time: Poets, Poems, and the Rest. éd. Forthcoming 2012,
- On Whitman, éd. Princeton University Press, 2010,
- Love about love, éd. Ausable Press, 2001,
- Poetry and Consciousness, Selected Essays; éd. University of Michigan Press, 1998.
Proses diverses
modifier- A Not Scary Story About Big Scary Things illustration de Gabi Swiatkowska, éd. Harcourt-Houghton Mifflin, 2010,
- How the Nobble Was Finally Found, éd. Harcourt-Houghton Mifflin, 2009,
- Misgivings, My Mother, My Father, My Self, a memoir, éd. Farrar Straus and Giroux, 2000.
Traductions
modifier- Selected Poems of Francis Ponge, avec John Montague et Margaret Guiton, éd. Wake Forest University Press, 1994.
- Canvas, traduction de Adam Zagajewski (écrivain polonais), avec Renata Gorczynski et Benjamin Ivry, éd. Farrar Straus and Giroux, 1991.
- Bacchae of Euripides : a new version / by C. K. Williams avec une introduction de Martha Nussbaum, éd. Farrar, Straus, Giroux, 1990,
- Women of Trachis / Sophocles ; translated by C. K. Williams and Gregory W. Dickerson, éd. Oxford University Press, 1978.
Ouvrages traduits en français
modifier- Chair et sang (titre original : Flesh and blood), trad. par Claire Malroux, éd. La Différence, coll. Orphée n° 155, 1993
- Gratitude, trad. par Claire Malroux, Le Cri & Jacques Darras, 1996
- Anthologie personnelle, trad. par Michel Lederer, Claire Malroux et Emmanuel Moses, éd. Actes Sud, 2001,
- Dissentiments : ma mère mon père moi-même (titre original : Misgivings), trad. par Michelle-Viviane Tran Van Khai, Actes Sud, coll. Un Endroit où aller, 2006
Prix et distinctions
modifierBibliographie
modifier- Remembering Charlie (C. K.) Williams, par Tzvetan Todorov pour FSG / Work in Progress, 2015[19],
- Mort du poète américain C.K. Williams, par Thierry Clermont pour Le Figaro, 2015[20],
- C.K. Williams au New Yorker , par David Haglund pour la revue The New Yorker, 2015[21]
- C.K. Williams, distinguished poet and ‘great mentor’, dies at 78, par Jamie Saxon pour le service de communication de l'université de Princeton, 2015[10],
- C. K. Williams, 1936–2015, par Dan Piepenbring pour la Paris Review, 2015[22],
- C. K. Williams, Poet, Dies at 78; Pulitzer Winner Tackled Politics and Morality, par William Grimes pour le New York Times, 2015[23]
- Poet who won awards for more than a dozen books of poetry, par Ahren Warner pour le Guardian, 2015[7],
- Poets Who Look Death in the Eye, par Dana Jennings pour le New York Times, 2012[24]
- Poet Marshals His Moral Passion Against the War, par Chris Hedges pour le New York Times, 2005[25],
Diverses vidéos
modifierSur PennSound[26], Big Think[27], YouTube[28], Librairie du Congrès[29]
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la littérature :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Références
modifier- « CK Williams »
- (en) « C. K. Williams (1936-2015) », The Library of Congress, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Martin Weil et Martin Weil, « C.K. Williams, Pulitzer-winning poet, dies at 78 », The Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
- « C K Williams Biography - Biographical Poet Info », sur www.poetrysoup.com (consulté le )
- (en-US) « Academy Members – American Academy of Arts and Letters », sur artsandletters.org (consulté le )
- (en) aapone, « chancellors », sur chancellors, (consulté le )
- (en-GB) Ahren Warner, « CK Williams obituary », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- (en) « C. K. Williams Biography - eNotes.com », sur eNotes (consulté le )
- « C.K. Williams Obituary on Legacy.com », sur Legacy.com (consulté le )
- (en) « C.K. Williams, distinguished poet and 'great mentor,' dies at 78 », Princeton University, (lire en ligne, consulté le )
- « Le poète C.K. Williams, traducteur de Francis Ponge, est mort », Actua Litté, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Katy Lederer, « ‘Selected Later Poems,’ by C. K. Williams », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « John Simon Guggenheim Foundation | C. K. Williams », sur www.gf.org (consulté le )
- (en-US) « 1998 Literary Award Winners - PEN America », PEN America, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Awards – American Academy of Arts and Letters », sur artsandletters.org (consulté le )
- « 1999 National Book Awards Winners and Finalists, The National Book Foundation », sur www.nationalbook.org (consulté le )
- (en) « 2000 Pulitzer Prizes », sur www.pulitzer.org (consulté le )
- (en-US) « Ruth Lilly Poetry Prize », sur Poetry Foundation, (consulté le )
- (en-US) « Remembering Charlie (C. K.) Williams – Work in Progress », sur fsgworkinprogress.com (consulté le )
- Thierry Clermont, « Mort du poète américain C.K. Williams », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
- « C. K. Williams in The New Yorker », sur The New Yorker (consulté le )
- (en) Dan Piepenbring, « C. K. Williams, 1936–2015; Read His Poem "From My Window" », sur www.theparisreview.org (consulté le )
- (en-US) William Grimes, « C. K. Williams, Poet, Dies at 78; Pulitzer Winner Tackled Politics and Morality », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Dana Jennings, « Poems on Mortality by C. K. Williams and Cynthia Cruz », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Chris Hedges, « Poet Marshals His Moral Passion Against the War », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- « PennSound: C.K. Williams », sur www.writing.upenn.edu (consulté le )
- « C.K. Williams », sur Big Think (consulté le )
- TED, « C.K. Williams: Poetry for all seasons of life », (consulté le )
- (en) archive of recorded poetry and literature (library of congress), gertrude clarke whittall poetry and literature fund, williams, c. k. (charles kenneth) et zagajewski, adam, « Adam Zagajewski and C.K. Williams reading their poems in the Mumford Room, Library of Congress, Feb. 29, 1996 », The Library of Congress, (lire en ligne, consulté le )