Fayat
Le groupe Fayat est une des grandes entreprises françaises du bâtiment et des travaux publics, quatrième derrière Vinci, Bouygues et Eiffage. Fayat annonce être en France le premier en construction métallique, ainsi que leader mondial en matériel de compactage[1]. Le groupe Fayat s’est construit par le rachat de très nombreuses entreprises du BTP et de l’industrie.
Groupe Fayat | |
Création | 1957 |
---|---|
Fondateurs | Clément Fayat |
Personnages clés | Clément Fayat |
Forme juridique | SA avec président directeur général et conseil d'administration |
Slogan | Une entreprise à hauteur d'hommes |
Siège social | Bordeaux France |
Direction | Clément Fayat : Président d'honneur Jean-Claude Fayat (premier fils) : Président Laurent Fayat (deuxième fils) : directeur général |
Président | Jean-Claude Fayat (d) (depuis ) |
Activité | Travaux Publics, Bâtiment, Fondations, Metal, Énergie & Services, Chaudronnerie, Matériel Routier |
Filiales | 231 dont Cari, Razel-Bec, Bomag, Cenergia … |
Effectif | 25 000 (2022) |
SIREN | 595750589 |
Site web | www.fayat.com |
Fonds propres | 1,8 milliard € (2012) |
Chiffre d'affaires | 5,7 milliard € (2022) |
Résultat net | 128 millions € (2022) |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
La fortune de la famille Fayat est estimée en 2022 à 2,89 milliard d'euros[2].
Historique
modifierElle a été fondée en 1957[3] et a été dirigée jusqu'en 2013 par Clément Fayat (1932-2022).
Clément Fayat est né le en Corrèze. Fils de maçon et petit-fils de paysan, il quitte très tôt l’école pour devenir à 15 ans apprenti maçon. À 17 ans, il est commis de chantier sur le barrage du Chastang en Corrèze. Après son service militaire, il rejoint les établissements Vincent, une entreprise située à Libourne (Gironde). C’est dans cette ville, qu’il rencontre Germaine, sa future femme.
En 1957, il crée à Libourne une entreprise de travaux publics, la SNT (Société Nouvelle de Terrassement).
Clément Fayat quitte la présidence du groupe, pour raison de santé à 81 ans, pour se retirer dans son château bordelais Clément Pichon. Ses deux fils dirigent désormais l'entreprise familiale : Jean-Claude né en 1958 et Laurent né en 1967[4]. Clément Fayat meurt le [5].
L'entreprise a doublé de taille en 1994 grâce à l'acquisition du groupe Genest situé à Viry-Châtillon (Essonne)[6].
Fin 2008, le groupe Fayat fait l'acquisition du groupe de travaux publics Razel et en 2009 l'acquisition de Nord France Constructions puis de CARI (entreprise)[réf. nécessaire].
En 2021, les filiales groupe Fayat « Urbaine de Travaux » et « Fayat Fondations », sont choisies pour effectuer les travaux du bassin de stockage d'Austerlitz[7].
Mediapart indique en 2022 que le groupe a monté une société offshore à l'Île Maurice, paradis fiscal, et mène une politique d'optimisation fiscale controversée[8]. En février 2022, une enquête est lancée pour blanchiment de fraude fiscale aggravée. Deux filiales du groupe ont été perquisitionnées début juillet 2023. Ces filiales sont soupçonnées d'avoir participé à un montage fiscal selon lequel elles auraient transféré artificiellement une partie de leurs profits à une filiale mauricienne, et ce afin de bénéficier d'impôts moindres qu'en France[9].
Entreprises du groupe
modifierElle conduit plusieurs activités, réparties entre plusieurs dizaines d'entreprises. L'activité historique du bâtiment et des travaux publics reste la plus importante. Les autres sont celles du domaine de l'électricité, de l'électronique et de l'informatique, la construction métallique, le matériel routier, la manutention et le levage et enfin la chaudronnerie[réf. nécessaire].
Répertoire des Sociétés du groupe (liste non exhaustive) :
Travaux Publics
Fondations
Bâtiment
|
Metal
|
Chaudronnerie
Matériel Routier
|
Acquisitions
modifierLe groupe Fayat a une démarche permanente d'expansion qui s'exprime au travers de ses diverses acquisitions :
- Joseph Paris, ACML, AMIL et Quercy, entreprises de construction métallique, en 1992[11] ;
- Couturier, entreprise spécialisée dans la construction métallique basée à Croix dans le Nord, en 2007[10] ;
- Viry, entreprise spécialisée dans la construction métallique architecturale basée à Éloyes dans les Vosges, en 2007[10] ;
- CM Paimbœuf, entreprise spécialisée dans la construction métallique basée à Colombelles (14), en septembre 2008[12] ;
- Razel, entreprise de terrassement, travaux routiers et ouvrages d'art, le [13] ;
- CARI (entreprise), Carros, en novembre 2009, pour devenir une filiale autonome qui conservera son organisation[14]. Cette acquisition, soumise à l’autorisation des autorités en matière de concentration, a été autorisée le [15] ;
- Entreprise générale d'électricité ERS (entreprise) (Entreprise de Réseaux et Sources)[16] (Rennes)[17].
Notes et références
modifier- Site officiel du groupe - Page d'accueil
- Bruno Declairieux, « Les 100 plus grosses fortunes de France en 2020 selon Capital », sur Capital.fr, (consulté le )
- Site officiel du groupe - Fayat en bref
- Karine Ciupa, Clément Fayat, la soif d'entreprendre, Bordeaux, Mollat, , 164 p. (présentation en ligne)
- BTP : le Girondin Clément Fayat est mort à l’âge de 90 ans
- « Genest devrait céder l'essentiel de ses activités à Fayat », sur lesechos.fr, (consulté le )
- Bassin d'Austerlitz : objectif baignade dans la Seine 2024 sur Fayat.com
- Yann Philippin, « Le géant du BTP Fayat fuit l’impôt à l’île Maurice », sur Mediapart (consulté le )
- « Le groupe de BTP Fayat visé par une enquête pour évasion fiscale, deux de ses filiales perquisitionnées » , Le Monde, (consulté le )
- Philippe Defawe, « Fayat se renforce en construction métallique », Le Moniteur, (lire en ligne)
- D.L., « Joseph Paris racheté par le groupe Fayat », Les Échos, (lire en ligne)
- Elodie Cloâtre, « Fayat rachète la société CM Paimboeuf », Le Moniteur, (lire en ligne)
- Bernard Broustet, « BTP : le bordelais Fayat rachète Razel », Les Échos, (lire en ligne)
- Site officiel du groupe - News - ACQUISITION DE CARI PAR FAYAT
- www.autoritedelaconcurrence.fr L'autorité de la concurrence - Le contrôle des concentrations - Avis 10-DCC-05
- Le Moniteur du page 21
- Fayat rachète l’entreprise générale d’électricité ERS