Cahiers d'études germaniques

Les Cahiers d'études germaniques (CEG) sont la revue scientifique commune aux centres de recherches germanistes du Sud de la France : Échanges[1] (Aix-Marseille Université), LCE[2] (Université Lumière-Lyon-II), CREG[3] (Université Paul-Valéry-Montpellier) et CREG[3] (Université Toulouse-Jean-Jaurès).

Cahiers d'études germaniques  
Publication
Logo de la revue Cahiers d'études germaniques

Consacrée aux pays de langue allemande, la revue publie deux fois par an des volumes thématiques croisant l’histoire, les sciences, la littérature et les arts de différentes aires géoculturelles, en particulier francophones et germanophones. Les articles sont en langue allemande et française[4].

Le comité de rédaction des CEG est composé de membres élus dans les universités partenaires. Ce comité est assisté dans ses missions par un comité scientifique réunissant des chercheurs français et étrangers, ainsi que par un comité de lecture accueillant de nombreux spécialistes des études germaniques en France[4].

Depuis , les Cahiers d’études germaniques existent en version numérique (à partir de n°62) disponible sur la plateforme OpenEdition Journals[5]. Les archives de la revue (n°1 à 61) sont consultables sur le portail de diffusion Persée[6].

Histoire modifier

Créés en 1972 à l’université de Provence (Aix-Marseille I), les CEG visaient à diffuser auprès du public français et étranger les recherches en études germaniques qu’on y poursuivait. Les premiers contributeurs furent des professeurs et des doctorants de l’Université de Provence : ils publiaient les résultats de leurs travaux au sein d’un numéro annuel de type varia[7].

Au cours de la décennie suivante, les laboratoires de recherche en études germaniques des universités Lyon II et Nice Sophia Antipolis (1986), puis Montpellier 3 (1988), se sont associés au projet, qu’ont à leur tour rejoint en 2008 les germanistes de l’Université Toulouse 2[7]. L’université de Nice s’en est retirée en 2013, ses chercheurs en études germaniques y demeurent cependant associés à titre individuel.

Les CEG réunissent aujourd’hui les pôles de recherche en études germaniques du Sud de la France[7].

Indépendante jusqu’en 2015, la publication papier est passée sous l’égide des Presses Universitaires de Provence (PUP)[8] début 2016.

Depuis 2018, la direction de la revue est assurée conjointement par Susanne Böhmisch (Aix-Marseille Université) et Hilda Inderwildi (Université Toulouse-Jean-Jaurès). L’édition électronique, instaurée à l’initiative d’Hélène Barrière, est actuellement sous la responsabilité de Nathalie Schnitzer (Aix-Marseille Université)[7].

Aux fondateurs de la revue, Alain Calvié et Daniel Rocher, ont succédé à la direction des CEG les germanistes Martine Dalmas (Université Paris-Sorbonne), Jacques Grandjonc, Ingrid Haag (Aix-Marseille Université), Karl Heinz Götze (Aix-Marseille Université) et Hélène Barrière (Université de Franche-Comté)[7].

Fonctionnement éditorial et modèle économique modifier

Chacune des quatre universités partenaires contribue à parts égales au financement des CEG[7]. Conformément aux origines de la publication, les appuis administratifs des CEG demeurent aixois : c’est la Maison de la Recherche de l’UFR ALLSH d’AMU[9] qui assure actuellement la gestion financière des CEG.

La revue possède un comité de rédaction de 15 à 17 membres élus par les enseignants-chercheurs germanistes des 4 laboratoires concernés. Il s’appuie, pour l’orientation éditoriale, sur un comité scientifique international (14 membres) et, pour la sélection des textes, sur un comité de lecture dont l’assise est nationale (de 9 à 13 membres)[4]. Le comité de rédaction se réunit deux fois par an, une fois à Aix-en-Provence et une fois à Toulouse.

Le bureau est composé de quatre membres (un pour chaque laboratoire partenaire), auxquels s’associe depuis 2019 la responsable de l’édition électronique[4].

Les langues de publication sont l’allemand et le français, très rarement l’anglais. Les textes publiés sont inédits. Ils font l’objet de deux rapports en simple aveugle, lus en comité de rédaction, et d’un troisième en cas de désaccord[10]. Tirée à 150 exemplaires, la revue papier est diffusée par abonnement. La publication est en libre accès sur OpenEdition Journals[5].

Périodicité modifier

Les CEG publient chaque année deux numéros thématiques de 200 à 300 pages, qui peuvent comporter des entretiens ou des inédits. Les trois composantes traditionnelles de la germanistique, à savoir la littérature, la civilisation et la linguistique, qui étaient de rigueur dans les premières années, ont peu à peu été abandonnés à partir de 1986[7].

La revue accueille non seulement des numéros portés par les membres des quatre universités partenaires, mais aussi des volumes dirigés par des chercheurs extérieurs, français ou étrangers. Une charte des responsables[10] de numéro définit les responsabilités liées à cet engagement.

Une revue généraliste et ouverte modifier

De nombreux articles émanent de chercheurs étrangers. Les travaux publiés dans la revue concernent l’ensemble des pays germanophones, y compris dans leurs relations à d’autres aires linguistiques et culturelles, notamment francophones. L’éventail chronologique va des origines à nos jours[7].

La revue fait une grande place aux problématiques inter- et transculturelles.

Elle est ouverte à une large palette de disciplines, spécialités et approches : arts, études intermédiales, histoire, histoire des idées, linguistique, littérature, études culturelles, études de genre[7]. En témoigne l’extension des spécialités représentées au sein des comités. En atteste également le concours, dans certains volumes, d’artistes, de philosophes, de rhétoriciens, de spécialistes des études théâtrales, de sociologues… en qualité de contributeurs ou de porteurs de numéro.

Les CEG s’adressent aux germanistes, mais aussi à tous ceux qui s’intéressent à la langue et à la culture germaniques[11].

Accès numérique aux archives de la revue modifier

Notes et références modifier

  1. Laboratoire ECHANGES, « Équipe sur les humanités anciennes et nouvelles germaniques et slaves » (consulté le )
  2. Laboratoire LCE, « Lettres et Civilisations Étrangères » (consulté le )
  3. a et b Laboratoire CREG, « Centre de Recherches et d'Études Germaniques » (consulté le )
  4. a b c et d Laboratoire ECHANGES, « Les Cahiers d'Études Germaniques » (consulté le )
  5. a et b CEG, « OpenEdition Journals : Cahiers d'Études Germaniques », sur OpenEdition Journals (consulté le )
  6. CEG, « Persée : Cahiers d'Études Germaniques » (consulté le )
  7. a b c d e f g h et i Faculté ALLSH - Aix Marseille Université, « Les Cahiers d’Études Germaniques : 1972-2022 – 50 ans d’aventure éditoriale entre France Allemagne », (consulté le )
  8. Aix-Marseille Université (PUP), « Presses Universitaires de Provence » Inscription nécessaire (consulté le )
  9. Aix-Marseille Université (Maison de la Recherche), « Maison de la Recherche » (consulté le )
  10. a et b CEG, Charte des responsables de numéro, https://echanges.univ-amu.fr/echangesamu/wp-content/uploads/2023/12/CEG_2_Charte_Responsables.pdf (consulté le 9 mai 2024).
  11. Ent'revues, « Cahiers d’Études Germaniques », (consulté le )
  12. « Ent'revues association promotion revues culturelles francophones vivantes », sur Ent’revues (consulté le ).
  13. Mir@bel, « Mir@bel » (consulté le )
  14. Wikipedia, « Elektronische Zeitschriftenbibliothek » (consulté le )

Liens externes modifier