Pison

homme politique romain

Caius Calpurnius Piso, dit Pison, (? - 65) est un sénateur romain sous Néron, il tente vainement de prendre le pouvoir en 65.

Pison
Fonctions
Consul
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Vers 10
Décès
Époque
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Lucius Calpurnius Piso (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Lucius Calpurnius Piso (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfant
Calpurnius Galerianus (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens

Famille

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Ses liens avec les autres membres de la famille sénatoriale des Calpurnii Piso nous est inconnu[1].

Il épouse Cornelia Livia Orestilla, puis Satria Galla avec qui il à un fils (Caius) Calpurnius (Piso) Galerianus.

Biographie

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En 37 ou en 38, lors de sa cérémonie de mariage avec Livia Orestilla, l'empereur Caligula décide de lui voler sa femme en prétextant qu'il s'inscrit dans la tradition de Romulus et d'Auguste.

Il est consul suffect au début du règne de Claude, vers 41/45.

Il organise en 65 la conspiration dite de Pison contre Néron dans laquelle sont impliqués Sénèque et Lucain[2]. Sa découverte entraîne le suicide forcé de Pison sur ordre de Néron. Pison se fit couper les veines des bras.

Cette conspiration cause indirectement la mort de Pétrone, accusé injustement par Tigellin, préfet du prétoire, d'y avoir participé. Pétrone se suicidera peu après sur ordre de Néron.

Références

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  1. Christian Settipani, Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale : mythe et realité, Unit for Prosopographical Research, Linacre College, University of Oxford, (ISBN 1-900934-02-7 et 978-1-900934-02-2, OCLC 47053462, lire en ligne)
  2. Catherine Virlouvet (dir.), Nicolas Tran et Patrice Faure, Rome, cité universelle : De César à Caracalla 70 av J.-C.-212 apr. J.-C, Paris, Éditions Belin, coll. « Mondes anciens », , 880 p. (ISBN 978-2-7011-6496-0, présentation en ligne), chap. 3 (« Une maison pleine de Césars »), p. 183-184.