Caius Cassius Parmensis

homme politique et poète romain, un des assassins de Jules César
Caius Cassius Parmensis
Fonction
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Décès
Époque
Activités
Père
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens

Gaius Cassius Parmensis est un écrivain romain originaire de Parme et auteur de tragédies et d'élégies, aujourd'hui perdues. Il fait partie des conjurateurs qui frappèrent Jules César en 44 av. J.-C.

Biographie modifier

Homo novus, il a probablement été désigner questeur par César en -44, malgré cette promotion, Cassius Parmensis participe au complot contre César en mars -44. Dans une lettre envoyer depuis Chypre le 13 Juin -43, il se réjouit de la situation dans laquelle se trouve la res publica et il renseigne Cicéron sur les opérations militaires menées contre Dolabella. Cassius Parmensis, qui agit en tant que questeur, indique avoir recruter des rameurs pour la flotte de Caius Cassius Longinus afin de poursuivre celle de Dolabella, commandée par Lucius Figulus.

Après la première défaite de Philippes et le suicide de Caius Cassius Longinus, le désespoir gagne Cassius Parmensis selon Appien et, de sa propre initiative, il détruit la flotte des Rhodiens, pour éviter qu'ils soient armés en cas de révolte. Convergent ensuite vers lui les rescapés de la deuxième défaite de Philippes. Ensembles, ils rejoignent Lucius Staius Murcus et Cnaeus Domitius Aenobarbus. Lorsque Lucius Staius Murcus rejoint Sextus Pompée, Cassius Parmensis se retrouve lui aussi en Sicile. En -35, il fait partie des derniers partisans de Pompée qui se rendent à Antoine et il reste auprès du triumvir jusque'a sa mort en -31.

Tué sur ordre d'Auguste, il est le dernier des assassins de César à mourir (31 av. J.-C.)[1].

Références modifier

  1. Guillaume de Méritens de Villeneuve, Les fils de Pompée et l'opposition à César et au triumvirat, p. 295-296

Liens externes modifier

« Nocte intempesta nostram devenit domum »

— Vers de Gaius Cassius Parmensis rapporté par Varron