Camille Polonceau

ingénieur des mines français

Jean-Barthélémy Camille Polonceau (ChambéryViry-Châtillon), est un ingénieur français des chemins de fer. Fils d'Antoine-Rémy Polonceau, il est l'inventeur de la « ferme Polonceau », une technique de charpente, et le créateur du train impérial de Napoléon III.

Biographie

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Né à Chambéry dans le département du Mont-Blanc, il est le fils d'un ingénieur des Ponts et Chaussées et constructeur de ponts, Antoine-Rémy Polonceau (1778-1847) et d'Antoinette Adèle Chaper. Il est le cousin germain de Gustave Ernest Polonceau (1832-1900) ingénieur dans le chemin de fer qui innova sur les machines à vapeur.

Jean-Barthélémy Camille Polonceau est diplômé « Hors Ligne » de l'École centrale des arts et manufactures (Promotion 1836). À sa sortie de l'école[1], Auguste Perdonnet, ingénieur en chef de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Versailles-Rive-Gauche le prend à ses côtés pour la construction de la ligne de Paris à Versailles-Rive-Gauche. C'est à ce poste qu'il conçoit en 1837, pour un petit bâtiment du chemin de fer un système de « charpente en bois et fer » qui deviendra la « ferme Polonceau »[2] (ferme à double poinçon disposés en V inversé). L’intérêt de ce type de ferme est sa grande légèreté, l’économie de matière et la hauteur libre dessous plus importante au centre que sur les bords.

Il est directeur de la compagnie du chemin de fer de Strasbourg à Bâle de 1842 à 1847. C'est le constructeur du train impérial de Napoléon III de la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans.

Camille Polonceau meurt à son domicile de Viry-Châtillon le (à 45 ans)[3].

Décoration

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Hommage

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Publications

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Notes et références

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  1. Dominique Barjot, Jacques Dureuil, 150 ans de génie civil: une histoire de centraliens, Presses Paris Sorbonne, 2008 (ISBN 9782840505693), pp. 61-63 Extraits en ligne (consulté le 3 août 2010).
  2. Elle est connue aux États-Unis sous le nom de « ferme Fink », du nom de l'ingénieur Albert Fink.
  3. Acte de décès no 16/1859 de la commune de Viry-Châtillon.
  4. « Polonceau, Camille », base Léonore, ministère français de la Culture.
  5. Nom de Polonceau inscrit sur la tour Eiffel : les dates 1778-1847 sont celle d'Antoine-Rémy, son père, et non Camille 1813-1859.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Sous la direction d'Antoine Picon, L'art de l'ingénieur constructeur, entrepreneur, inventeur, p. 369, Centre Georges Pompidou/éditions Le Moniteur, Paris, 1997 (ISBN 978-2-85850-911-9).

Articles connexes

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Liens externes

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