Camp de Beugy

camp militaire à Sainte-Suzanne (Mayenne)

Camp de Beugy ou Camp des Anglais
Image illustrative de l’article Camp de Beugy
Le camp des Anglais aujourd'hui.
Période ou style camp de terre, de pierre et de bois
Type camp retranché
Début construction 1083
Fin construction 1087
Propriétaire initial Guillaume le Conquérant
Destination initiale forteresse et casernement des troupes de Guillaume le Conquérant
Propriétaire actuel Commune de Sainte-Suzanne-et-Chammes
Destination actuelle Ouvert au public
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1937)[1]
Coordonnées 48° 06′ 20″ nord, 0° 20′ 47″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région historique Pays de la Loire
Département Mayenne
Commune Sainte-Suzanne-et-Chammes
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Camp de Beugy ou Camp des Anglais
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Camp de Beugy ou Camp des Anglais

Le camp de Beugy ou camp des Anglais est un camp retranché situé à 800 m de Sainte-Suzanne (sur la commune nouvelle de Sainte-Suzanne-et-Chammes, dans la Mayenne), qui a servi de base de 1083 à 1086 aux troupes de Guillaume le Conquérant, pour assiéger — en vain — la cité fortifiée tenue par le vicomte du Maine Hubert II de Beaumont[note 1].

Situation du camp de Beugy à Sainte-Suzanne (Mayenne).

Le camp de Beugy a reçu le le label « Architecture de terre remarquable en Europe » (Projet Terra [in]cognita) décerné par l'ICOMOS (International Council on Monuments and Sites).

Description modifier

Le camp de Beugy, dont l'état de conservation est remarquable, est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis le (Site archéologique : 53 255 3 AH)[1]. Il constitue un exemple d'un type d'architecture militaire, celui des remparts de terre et de pierres. Il se trouve à 800 mètres environ au nord de Sainte-Suzanne, entre la route départementale 143 (direction Assé-le-Bérenger) et la voie communale 201, dominant des parcelles de prairies, près de la rivière Erve, appelées Beugic par Orderic Vital, puis Beugi, Bongen, Bonjin (cadastre 1842-1843) et aujourd'hui Beugy. Les historiens qui se sont penchés sur ces fortifications s'accordent pour en attribuer la réalisation à Guillaume le Conquérant. Les propriétés voisines ont pour noms La motte et Châteauneuf mais cette toponymie est d'époque moderne.


D'une superficie de près de 2 ha 50, il est constitué de deux ensembles de fortifications rectangulaires orientées est-ouest, séparées d'un fossé, entourées de douves dont seul le fond était en eau, et présentant une configuration originale en forme de fer à cheval. Le flanc sud fait face à Sainte-Suzanne, parfaitement visible mais hors de portée des armes de l'époque. Les élévations de terre, renforcées de pierres mêlées issues du décaissement des fossés se sont érodées depuis de deux à trois mètres. La présence de palissades n'a pas pu être démontrée. Une barre rocheuse, préservée dans le creusement du fossé entre les structures, évoque le franchissement et le passage d'une structure à l'autre.

Les deux parties du camp de Beugi

L'ensemble des deux camps, fossés extérieurs compris, couvre environ 230 m sur 110 m (l'enceinte ouest mesure 95 m x 85 m, celle de l'est, plus vaste, 110 m x 100 m environ). Les cours intérieurs sont plates et ont les dimensions suivantes : 70 m x 45 m pour le "petit camp", 90 m x 55 m pour le "grand camp". Les différentes appellations du camp attestent du relief des lieux : la motte, les buttes. L'enceinte occidentale est incomplète côté sud : rasée sur plus de 40 mètres, elle a fait place à des bâtiments agricoles déjà présents sur le cadastre du XIXe siècle et qui furent utilisés jusqu'en 1981.

Maquette du camp de Beugy (Musée de l'auditoire, Sainte-Suzanne)[note 2]

Cette structure représente bien la méthode employée par Guillaume le Conquérant depuis le début de ses conquêtes (Brionne en 1047, Domfront en 1049, Arques en 1052...), et décrite par Gabriel Fleury en 1891 dans la Revue historique et archéologique du Maine : « Quand il ne pouvait enlever une ville de vive force et d'un premier assaut, il renonçait immédiatement à de nouvelles attaques (...), bloquait la ville, laissant des soldats dans les retranchements qu'il avait élevés, attendant que l'ennemi, vaincu par la famine, se rendît à sa merci ». C'est précisément ce qu'entreprend Guillaume en 1084 devant la forteresse convoitée de Sainte-Suzanne, et invaincue lors de la première bataille. Orderic Vital, dont le père avait pris part aux côtés de Guillaume à la conquête de l'Angleterre, rapporte dans son Histoire de Normandie, qu'impuissant à enlever la forteresse de Sainte-Suzanne, « le Roi éleva un fort dans le val de Beugic et y plaça une garnison pour contenir l'ennemi ».

La résistance du Maine à Guillaume le Conquérant modifier

Comment Guillaume le Conquérant en vient-il à assiéger cette place forte ?

L'attaque et le siège modifier

« Le roi, dit Orderic Vital, ne put assiéger la forteresse, qui était inaccessible à cause des rochers et de l'épaisseur des vignes[2] qui l'entouraient de toutes parts ; il ne put pas davantage y bloquer l'ennemi parce que celui-ci se procurait courageusement des moyens de communication ».

Donjon de Sainte-Suzanne (première moitié du XIe siècle).
L'intérieur du donjon d'Hubert II

Un souterrain, dit-on[note 3], menait du château au Grand-moulin ou Moulin au Vicomte, situé sur l'Erve en contrebas, et permettait d'alimenter en farine et vivres divers le château, qui disposait en outre d'un puits au pied même du donjon. La population assiégée pouvait ainsi vivre en autarcie et supporter un siège prolongé. Guillaume plaça une forte garnison dans le camp de Beugy, commandée par l'un de ses plus fidèles capitaines, Alain le Roux[note 4]. Orderic Vital poursuit : « L'armée du roi, à la tête se trouvait Alain le Roux, comte des Bretons, se faisait remarquer par ses richesses, par ses chevaux et par son appareil militaire ; mais les assiégés s'efforçaient de l'égaler en courage et en nombre, car de l'Aquitaine, de la Bourgogne et des autres provinces de France, les meilleurs chevaliers accouraient vers Hubert pour le seconder de leurs efforts et de leur bravoure. Il en résulta que le château de Sainte-Suzanne s'enrichit aux dépens des assiégeants, et que de plus en plus il se fortifia dans ses moyens de résistance. Il arrivait souvent que de riches seigneurs, normands ou anglais, tombaient dans les mains des assiégés : au prix de leur rançon, le vicomte et Robert de Bourgogne, dont il avait épousé la nièce[note 5], ainsi que les autres personnes de son parti, s'enrichissaient honorablement ». Orderic Vital précise que, de 1083 à 1086, « Hubert résista aux normands et, chargé des dépouilles de l'ennemi, brava ses attaques. Dans cette guerre, Robert de Vieux-Pont, Robert d'Ussi et plusieurs autres chevaliers normands de distinction furent tués ».

La légende de la Mule du Grand-moulin

Au début du XXe siècle, le folkloriste Amand Dagnet écrivit une chanson sur la légende de la mule blanche du Grand-moulin, qui aurait approvisionné en vivres et farine les assiégés, via un souterrain, durant le siège de 1083-1086. (Sainte-Suzanne en chansons, Imp. Goupil, Laval, 1929). Cette chanson fut remise en musique à la fin des années 1960 par le Grand Prix de Rome de musique Jean Deré.

  • Chantons tous, le verre à la main, / Blanche-mule du Grand-moulin : / La mule blanche, Blanche-mule, / Du Grand-moulin jusqu'à la tour, / Va son train, jamais ne recule, / En haut, puis en bas, tour à tour. / Vive la bonne mule blanche / Qui jamais ne bute ou ne flanche !
  • Quand l'ennemi, de toutes parts, / Nous assiège dans nos remparts, / Monsieur l'Anglais garde la porte, / Attendant qu'on meure de faim... / Il peut ! car Blanche-mule apporte / La farine du Grand-moulin. / Vive la bonne mule blanche...
  • La mule seule, assurément, / Vaut bien autant qu'un régiment : / Grâce à son pied sûr et rapide, / Nous avons le bon pain de blé... / Grand Dieu ! merci ! car ventre vide / Aurait vite capitulé. / Vive la bonne mule blanche...
  • L'assiégeant ne se doute pas / Que sous son nez ? Non, sous ses pas, / Blanche-mule, active, s'empresse / À nourrir ses chers Suzannais, / Et qu'en cheminant elle laisse / ... Des crottes, pour Monsieur l'Anglais ! / Vive la bonne mule blanche...[note 6].

La mort de Richer de l'Aigle modifier

Le , lorsque l'armée normande allait charger l'ennemi, un jeune homme encore imberbe, qui s'était caché le long du chemin dans des buissons, tira une flèche et frappa mortellement sous l'œil Richer de l'Aigle, fils d'Engenulf de l'Aigle[3]. Ses compagnons d'armes accoururent pleins de fureur, se saisirent du jeune homme et voulurent le tuer pour venger ce noble seigneur, mais Richer mourant le protégea. Pendant qu'on voulait égorger le jeune homme, le blessé cria aussi fort qu'il put : "Pour l'amour de Dieu, laissez-le aller; c'est ainsi que je dois mourir, pour l'expiation de mes péchés." Le meurtrier fut aussitôt renvoyé; le chevalier, digne de regrets, confessa ses péchés à ses camarades et mourut avant qu'on eût pu le conduire en ville. En janvier 1086, Gislebert de l'Aigle, souhaitant venger la mort de Richer[note 7], s'efforce, notamment avec Guillaume Ier de Warenne[3] et Baudry de Guitry, de livrer assaut aux assiégés, avec l'aide d'une puissante armée de Normands, mais ils n'y gagnèrent que le fer qui s'enfonça dans leurs blessures, relate Orderic Vital. Guillaume, comte d'Évreux (1067-1118), est fait prisonnier, et Machiel de Guitot, fils de Godefroi le Petit, est blessé mortellement.

La fin du siège modifier

Comme les Normands qui gardaient le camp de Beugy ne pouvaient l'emporter sur Hubert de Beaumont ni par la valeur, ni par le bonheur, ayant changé de résolution, ils essayèrent de le faire entrer dans l'alliance du roi. Hubert consentit sagement aux négociations, et Guillaume le Conquérant s'y prêta, découragé par la mort de tant de braves chevaliers, entre autres par celle d'Hervé le Breton (ou plus probablement Anvrai le Breton ?), qui avait succédé à Alain le Roux dans le commandement du siège. Guillaume reçut amicalement en Angleterre le défenseur de Sainte-Suzanne, lui rendit honorablement les domaines de ses pères, et dès lors se maintint en bonne intelligence avec lui. Ainsi prit fin le siège de Sainte-Suzanne. Guillaume le Conquérant, blessé lors du siège de Mantes, mourut à Rouen peu de temps après, le . Hubert II mourut vers 1095 mais la famille de Beaumont, ensuite alliée aux Brienne, tint la vicomté jusqu'à la fin du XIVe siècle.

Épilogue modifier

Hubert II de Beaumont, dit Hubert de Sainte-Suzanne, sortit donc invaincu de ce siège de quatre ans, si bien que Sainte-Suzanne est citée dans l'histoire d'Angleterre comme "le seul château que Guillaume le Conquérant ne put jamais prendre"[4].

Patrimoine modifier

  • Pays d'art et d'histoire Coëvrons-Mayenne
  • Le camp de Beugy, malgré une érosion de près de mille ans, est encore impressionnant de nos jours. Les sortes de bastions situés aux angles de l'enceinte dominent d'environ 10 m les fossés extérieurs. Une dépression très nette, entre les deux camps, est tout à fait visible à l'endroit où se situait ce passage. La forme générale a été sauvegardée car aucune construction, à l'exception de la ferme de La Motte, n'a été bâtie sur ces terrains, qui ont toujours gardé une vocation agricole et n'ont été légèrement érodés que par le passage des animaux et l'action des outils.
  • Le camp des anglais est aujourd'hui, à l'exception du terrain de La Motte, propriété de la commune de Sainte-Suzanne, qui en a fait l'acquisition en 1989 dans le but de sauvegarder le site, de le mettre en valeur et de l'ouvrir au public. Puissent des fouilles approfondies y être menées un jour.
  • Le camp, situé en bordure de la route d'Assé-le-Bérenger, est ouvert en toute saison aux promeneurs, piétons et randonneurs. Parking à proximité.
  • Le camp de Beugy a donné son nom à une rue de Sainte-Suzanne : la rue du camp des anglais (D9 route de Torcé-Viviers-en-Charnie).

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Pierre-Yves Laffont, directeur des dernières études historiques et archéologiques préfère le terme guerre pour ces trois années constituées de sièges mais aussi d'escarmouche et de contre-attaques sur le camp des anglais.
  2. Cette maquette est contestée par les dernières études. Les archéologues affirment qu'il n'y a jamais eu de motte sur le site et n'ont mis en évidence, pour l'instant, ni palissade ni tour d'angle.
  3. La preuve n'en a jamais été apportée mais un départ voûté apparait clairement tant dans la cave de l'actuelle "bergerie" (anciennes écuries, sous le bastion carré du nord) que dans l'écurie du Grand-moulin. L'entrée fut murée au XIXe siècle car les serpents qui s'y étaient introduits effrayaient les chevaux.
  4. Très probable compagnon de Guillaume le Conquérant lors de la bataille d'Hastings le
  5. Ermengarde de Nevers.
  6. Il est intéressant de reproduire les notes d'Amand Dagnet à la fin de ce texte : Le "Grand-moulin" existe toujours, au pied, côté nord-est de la colline. C'était le premier en amont des nombreux moulins qui entouraient autrefois la ville ; c'était aussi le "moulin au Vicomte", le moulin châtelain, d'où son nom. La "tour" dont il est question ici, c'est une tour carrée, la deuxième au côté nord des remparts en partant de la Porte de fer (ou Poterne). Il est de tradition, presque d'histoire, à Sainte-Suzanne, qu'un souterrain zigzaguait en lacets de la Tour carrée au Grand-moulin, et qu'en temps de siège, une mule faisait continuellement le va-et-vient d'un point à l'autre, "et même sans conducteur", pour ravitailler la garnison et la ville. Il y a une trentaine d'années, M. le vicomte de Vauloger (propriétaire du château) me mena voir une grange ou un cellier qui donne dans la grande cour d'entrée, côté nord, mais qui est pratiquée dans ladite tour carrée. Il me montra la porte, murée actuellement je crois, où aboutissait, en haut, le souterrain du Grand-moulin. Il avait visité l'entrée autrefois, mais la prudence commandait de ne pas s'aventurer loin à cause des éboulis. Peu après, le propriétaire du Grand-moulin (Mr G. Bourdin) voulut se rendre compte de l'endroit où arrivait, en bas, le souterrain, et je fus chargé de surveiller et diriger les ouvriers. Mais au bout de trois jours de travail, des éboulis également, et qui obstruaient peut-être loin, nous arrêtèrent... De nouvelles fouilles n'ont jamais été entreprises depuis, mais les deux entrées/sorties, murées, existent bel et bien. Aujourd'hui, en 2007, le château appartient au Département de la Mayenne, et le Grand-moulin, à la Communauté de communes Erve et Charnie.
  7. Les familles du Maine et de Normandie ne restèrent pas durablement ennemies. Ainsi un siècle plus tard l'arrière-petite fille de Richer de l'Aigle et de son épouse Judith d'Avranches, Lucie de l'Aigle, se maria (avant 1177) avec Richard Ier de Beaumont-au-Maine, seigneur de Sainte-Suzanne et lui-même arrière-petit-fils du vicomte Hubert II de Beaumont.

Références modifier

  1. a et b « PA00109609 », notice no , sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Les vignes formaient des buissons inextricables au XIe siècle. Elles étaient abondantes encore en 1332
  3. a et b Compagnon de Guillaume le Conquérant lors de la bataille d'Hastings le
  4. cf. E. Freeman, Sketches of travel in Normandie and Maine, London, (1897)

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Orderic vital (trad. Louis-François du Bois), Histoire de Normandie, vol. 7, Paris, J.L.-J. Briere, 1825-1827, 548 p. (lire en ligne), p. 170-175
  • Histoire de Normandie, d'Orderic Vital (1075-1142), moine copiste et historien de Saint-Évroult, BNF Gallica
  • Essais historiques et littéraires sur la ci-devant province du Maine, de P. Renouard, imp. Fleuriot, Le Mans, 1811
  • M. Gérault, Notice historique sur Sainte-Suzanne et son château, Laval, Sauvage-Hardy, , 33 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Recherches historiques sur la ville de Sainte-Suzanne, du Dr Nory, imp. Veau-Bernard, Sillé-le-Guillaume, 1888
  • Les seigneurs de la baronnie de Sainte-Suzanne, du Marquis de Beauchêne, Société historique et archéologique du Maine, Le Mans 1906
  • Sainte-Suzanne, Son histoire et ses fortifications. Éditions Régionales de l'Ouest, Mayenne. 1996, préface de Gérard Morteveille. Réédition de l'ouvrage paru en 1907, de Robert Triger, Société historique et archéologique du Maine, imp. de la manutention, Mayenne, (ISBN 2-85554-077-1)
  • Dictionnaire de la Mayenne. Abbé Angot. 4 tomes, 1900-1910.
  • Sainte-Suzanne contre Guillaume le Conquérant, BD de S. Legrand et L. Robene, Association pour la mise en valeur de la Cité et du château de Sainte-Suzanne, 1987.
  • Sainte-Suzanne (Mayenne) Cité médiévale, Mille ans d'Histoire, de Gérard et Jean-Pierre Morteveille, Association des Amis de Sainte-Suzanne, Musée de l'Auditoire, 1988
  • Le camp de Beugi, témoin de l'échec de Guillaume le Conquérant à Sainte-Suzanne (1084-1087), par Jean Bellanger, revue no 16 de la Société d'histoire et d'archéologie de la Mayenne, 1993.
  • Pierre-Yves Laffont et Lucie Jeanneret, « Le site de La Motte à Sainte-Suzanne (Mayenne). De la résidence aristocratique à la fortification de siège », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, nos 127-1,‎ , p. 65-81 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Article connexe modifier

Liens externes modifier

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