Le cancer du scrotum est très rare (épithéliomas le plus souvent, et beaucoup plus rarement mélanomes, rhabdomyosarcomes ou liposarcomes)[1].

Il semble toujours induit par l'exposition (jusqu'à plus de 10 ans avant) à des carcinogènes : créosote, pétrole, suies ou goudrons. Le chirurgien anglais Percivall Pott (1714-1788) avait déjà remarqué que les enfants qui étaient autrefois (pour leur petite taille) employés à ramoner les cheminées étaient beaucoup plus nombreux à développer un cancer du scrotum à l'âge adulte, vers l'âge de 20 ans[2], ce qui a été un des premiers indices de causes environnementales pour certains cancers[3].

Dissémination

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Elle se fait en passant par les tissus inguinaux superficiels et sous-inguinaux.

Traitement

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Excision de la lésion, et éventuellement curage inguinal si un faible nombre de ganglions sont touchés par des métastases (moins de trois).

Sans métastases ganglionnaires, 50 % des patients opérés survivent à 5 ans. Ils sont moins de 20 % s'il y a métastases ganglionnaires.

Notes et références

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Liens externes

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  • La Société Française d'urologie met à jour régulièrement ses recommandations en cancérologie.
  • Un espace d'échange francophone sur les différents types de tumeurs testiculaires, espace destiné tant aux hommes atteints qu'à leur entourage : Testinéo